Suite aux avis positifs sur
Maxime Chattam je me suis laissé tenté, alors qu'à la base il y a des années de cela j'avais rejeté d'office les livres de cet auteur. Les synopsis des livres ne m'avaient jamais vraiment convaincu, j'éprouvais un bof général en tenant le livre de l'auteur dans mes mains. Entretemps,
Maxime Chattam a sorti un nombre impressionnant de romans. Je me suis donc laissé convaincre et j'ai décidé de participer à l'aventure. Au final j'aurais mieux fait de m'abstenir et de me fier à ma première idée sur le niveau des écrits de l'auteur.
D'habitude, j'aime encore bien quand un écrivain de fantastique s'inspire de clichés, mais ici trop c'est trop. Au fur et à mesure de notre lecture, on se rend compte que rien ne sort de l'esprit de
Maxime Chattam. On devrait parler ici de roman plagiat. Ici, tout y passe le seigneur des anneaux, Harry Potter, X-men, Divergente, Percy Jackson et bien d'autres. Ça donne presque la nausée tellement c'est du copiage pur et dur.
Mais avant de renter dans le vif du sujet de ce roman parlons d'abord de la petite note d'introduction de l'auteur qui en gros nous dit que si on n'adhère pas son roman c'est qu'on à perdu son âme d'enfant. D'office, j'ai trouvé cet écrivain imbu de sa personne. Il n'assume pas qu'on puisse ne pas aimer son roman et dirige la faute vers le lecteur. Si ça ce n'est pas être imbu de sa personne, je ne m'y connais pas. Je tiens à dire à Monsieur
Maxime Chattam que j'ai gardé depuis toujours mon âme d'enfant, je suis même un grand enfant. J'organise avec une bande d'amis des GN de JDR. Donc mon âme d'enfant j'ai toujours su la garder depuis des années. Si je n'aime pas votre histoire Monsieur
Chattam c'est parce que c'est mauvais du début à la fin.
Dés les premières pages je me rends compte que ça va ne pas passer. La prose de l'auteur est une catastrophe. On a l'impression que c'est un adolescent qui a écrit ce roman insipide. Cela aurait pu passer s'il avait écrit à la première personne en se servant de Matt, mais ici ce n'est pas le cas. Parfois on a vraiment l'impression que le vocabulaire de l'auteur n'est pas très développé. Exemple à certains moments il utilise tube lumineux alors que les termes exacts dans le milieu militaire c'est phosphorescent. C'est le phosphore qui libère cette lumière.
Quand je dis que ça coince dès le début, je vais vous donner un exemple. Après que la tempête se soit abattue, Tobias et Matt traversent la ville (à pieds) tranquillement pour aller voir ce qui se passe dans le Queens. Vu la grandeur de Manhattan, il leur faudrait des jours pour accomplir un tel exploit. Ensuite ils se servent de jumelles pour voir ce qui se passe sur le pont. Vu la grandeur de ce dernier, cela m'étonnerait qu'ils aperçoivent grand-chose. C'est à croire que l'auteur ne s'est absolument pas documenté avant d'écrire cette histoire affligeante. Aurait-il mieux valu qu'il implante son histoire à Paris pour la rendre plus crédible.
Crédible, mais c'est du fantastique dont on parle ? Faux à partir du moment où l'on écrit un roman implanter dans notre monde (contemporain) il faut rester logique dans ce que l'on écrit. J'ai horreur d'être pris pour un dindon. Et le manque de crédibilité de l'histoire va se poursuivre encore et encore. Autre exemple le coma de cinq mois de Matt, il se réveil en ayant à peine perdu quelques kilos. (j'ai moi-même été plongé dans un coma à l'âge de trois ans et je peux vous dire que des soins par des professionnels est nécessaire : exemple le dosage des Baxters…)Veiller par Doug fils de médecin. Depuis quand être fils de médecin fait de nous un expert en à la chose ? Soigné comment ? On remarque ici que
Maxime Chattam ne sait pas raconter une histoire qui tienne la route. Comme la culture miraculeuse sans graine et la préparation de la terre cultivable – la jachère. On va du n'importe quoi au grand n'importe quoi.
Ce qui m'a fait le plus rire c'est la réplique de l'arme d'
Aragon qui est l'arme officielle du héros. Ayant été dans l'univers des combats courtois je sais que ce type d'arme se brise comme du verre lorsqu'on les confronte à une lame de Tolède ou autre par exemple, que cette arme de déco utiliser par le héros de livre. Ce roman n'est pas réservé à un public jeune adulte où alors ils sont très crédules. Puisqu'on est dans le plagiat sans substance, continuons avec trois personnages hyper caricaturaux sans substance, cloner sur les trois personnages d'Harry Potter. Matt étant Harry, Ambre le puits de science est Hermione et Tobias le garçon peu sûr de lui est Ron (sauf qu'il est noir ici il faut respecter le quota). Ensuite la découverte de leurs pouvoirs se fait carrément comme dans X-men à savoir l'évolution. Les jeunes vivent dans des châteaux portant chacun des noms à la Percy Jackson ou Harry Potter. Finissons sur le grand méchant qui poursuit Matt comme Voldemort.
Ce roman est vraiment du grand n'importe quoi, écrit sans une réelle intelligence. le but étant de surfer sur un succès non mérité selon moi. J'hésitais pour lire du thriller de cet auteur je resterais donc sur mon écrivain français favori du thriller à savoir
Jean-Christophe Grangé. Si vous voulez livre un roman fantastique qui tienne la route et qui dépasse mille fois le roman de
Maxime Chattam (plagieur sans foi ni loi) je vous conseil La confrérie de l'invisible de
Richard Taleman, certes avec des clichés aussi, mais lui au moins il sait raconter une vraie histoire et sortir des idées de sa tête qui lui sont propre.