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Ludivine Vancker tome 4 sur 4
EAN : 9782266311274
528 pages
Pocket (01/02/2024)
  Existe en édition audio
4.25/5   1388 notes
Résumé :
Ils l'ont surnommé Charon, le passeur des morts. De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d'oiseau. Il n'a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu'il a laissées derrière lui. Jusqu'à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d'une mine abandonnée...

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Critiques, Analyses et Avis (247) Voir plus Ajouter une critique
4,25

sur 1388 notes
Un premier chapitre qui plonge directement le lecteur dans l'ambiance du roman. L'horreur s'installe dès les premières pages.

Néanmoins, je finis quand même par me demander si je ne suis pas trop exigeante avec certains auteurs de renoms comme Chattam.

L'écriture de l'auteur est addictive a souhait. Il est sans aucun doute le maître quand il s'agit de décrire l'horreur et la souffrance.

Mais je reste malgré tout dubitative sur le scénario. J'ai trouvé que l'auteur se servait de grosses ficelles connues et reconnues du milieu du thriller, et des raccourcis pas très futés pour justifier de retournement de situations... un peu comme un claquement de doigt. J'ai donc un peu de mal sur la crédibilité du récit. Les flics sont un peu trop supers flics a mon goût.

Mais en dehors de ça j'ai quand même apprécié le roman - lu ce weekend..

Je ne remets pas en question le talent de Chattam, il est indéniable, mais j'en attends beaucoup plus.
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Je n'ai pas lu les livres avec le personnage de Ludivine Vancker, mais cela ne m'a pas empêchée de comprendre toute la torture psychologique qu'elle a traversée dans les précédents opus, puisque l'auteur y revient quelque peu, mais sans noyer le lecteur. C'est une reconstruction et un nouveau départ qui coïncide avec une nouvelle enquête durant laquelle c'est un tueur en série qui doit être débusqué.
Malgré quelques longueurs, dans les passages où l'introspection est très présente, pour permettre de faire face à l'horreur la plus immonde, j'ai passé un très bon moment. Et j'ai retrouvé ce que j'avais aimé chez l'auteur avec la trilogie du mal.

Les scènes de crimes sont très visuelles, bien décrites, ainsi que les lieux bien dépeints avec quelques informations sur le bassin minier et ce que sa fermeture a pu occasionner. Où des lignées entières de mineurs ont été touchées de plein fouet par le chômage et ses dérives. Tout cela sert de toile de fond à une intrigue bien plus dense dont l'histoire remonte aux origines ancestrales de l'Homme dans toute sa turpitude et sa violence, et où les tueurs en série et leur psychologie ont une place de choix.

Une intrigue, au fil conducteur, très intéressant, d'ailleurs tellement inenvisageable qu'il ne peut sortir que d'un esprit un peu barge, ce n'est bien entendu pas l'auteur que je vise… Quoi qu'il faille avoir une sacrée dose d'analyse, de réflexion sur le monde et un recul plus qu'indispensable pour ne pas se laisser submerger par ses propres visions.

Si parfois, on a l'impression de toucher du bout des doigts la solution, c'est mal connaître l'auteur, qui aime jouer avec nos nerfs, nous torturer, pour mieux balancer les révélations.

Cela faisait un moment que je n'avais pas lu un livre de Maxime Chattam. Le dernier a été « le signal » avec lequel je n'avais pas accroché, le lien avec Stephen King était bien trop présent. Même si, l'intention de l'auteur était de rendre hommage, à un auteur dont il est friand. J'ai évité « L'illusion » pour les mêmes soucis relevés par certains lecteurs.

« La constance du prédateur » laissait présager une bonne dose de noirceur et je n'ai pas été déçue. Je dois dire que je me sens réconciliée avec l'auteur, grâce à des personnages bien brossés et à une intrigue rondement menée.

C'est glauque, c'est parfois immonde, c'est diablement bien construit et j'ai retrouvé ce que j'aimais dans « la trilogie du mal » dont j'attends encore une suite ! Monsieur Chattam à quand le retour de Brolin ?
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C'est délirant.
Mais où Chattam trouve-t-il toutes ces horreurs ? Dans son cerveau malade assurément.
Je n'ai pas apprécié son livre.
L'enquête est rondement menée, pas de soucis, mais plus on avance dans sa lecture, plus les détails deviennent insupportables.
Encore une fois (une de plus), je ne comprends pas. Pourquoi lire de telles atrocités ? J'ai sauté quelques pages, certes, mais je me suis goinfrée et écoeurée de ces horreurs, avant la fin, en apothéose macabre et malsaine, avec un dégoût exponentiel.
Quelle histoire ! Quelles enfances ! !
Il y a un moment, j'appréciais l'auteur car il avait quelque peu baissé dans l'insupportable.
Et bien là, pas de bol, c'est peut-être le plus "crado" de ses bouquins.
Si, si, c'est possible...
Bon, donc non je n'ai pas aimé, les détails des tortures et des viols ne m'ont pas passionnés. C'est le moins qu'on puisse dire.
Je reviens donc à mon interrogation du début ; mais comment peut-on écrire toutes ces horreurs ? Sont-ce les lecteurs qui en sont friands à ce point ?
Je me fais, certes, un peu vieille, mais là, je n'y comprends plus rien. Il y a une surenchère de la violence, on le voit bien dans la vie, dans les films et dans les livres.
Si je dis qu'il y a de tellement de belles choses à lire, on va encore m'agresser, ou me critiquer sans relâche. Oui, je n'étais pas obligée de le lire, mais je voulais savoir jusqu'où peut aller un cerveau malade.
A présent, je le sais.

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"Famille je vous aime" pourrait être un bon sous-titre, enfin non, enfin si, enfin... si le nombre de victimes fait le bon thriller, assurément ce nouvel opus est en haut de la liste. Nul besoin d'avoir lu la trilogie qui précède effectivement pour ce 4e volet de notre gendarme-profileuse, c'est du high level : M. Chattam est un grand malade pour nous inventer une intrigue aussi tonitruante, et surtout un serial-killer pareil. Comment est-ce possible : sur autant de lieux, sur autant de femmes, mais pire, sur autant d'années ? Pratiquement un siècle de tortures et de meurtres : impossible ! Mais impossible n'est pas Chattam. Et comme d'habitude ses descriptions sur les analyses psychologiques et criminelles, et les méthodes des services spéciaux de la gendarmerie, renforcent pleinement son inventivité littéraire.
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Un tueur aussi machiavélique soit-il peut-il être immortel ?
Après la découverte de nombreux corps cachés dans une mine abandonnée, la question se pose de savoir si toutes ces atrocités ont été commises par une seule et même personne, tant les victimes sont nombreuses et leurs décès s'étalant sur des dizaines d'années.
J'ai beaucoup aimé ce polar, qui bien que très sombre est palpitant.
On suit cette enquête avec passion et répulsion à la fois, car l'auteur nous plonge très très loin dans l'horreur.
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critiques presse (2)
Campé dans un univers de mines abandonnées, ce suspense extrêmement sombre, anxiogène, réglé au quart de tour, examine la sinistre trajectoire d’un tueur en série qui sévit depuis très, très longtemps.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeJournaldeQuebec
19 décembre 2022
Un thriller assez gore aux multiples rebondissements qui, on en est certain, ne laissera personne indemne.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Lorsque la sensation au bout de son pied eut suffisamment transité dans les méandres de son inconscient pour envahir la conscience, et lui intimer des pensées plus fortes que les rêves, elle émergea. Lentement. Chaleur… pied… peau… Thierry était là, avec elle, dans le lit. Les orteils de Claire étaient posés contre son mollet, elle le sentait.

Ce rituel qu’ils avaient d’essayer de ne jamais perdre le contact, la nuit, même si c’était du bout des doigts, juste ce qu’il fallait pour sentir l’autre, rester connectés.

Thierry était finalement rentré. Ça ne lui arrivait pas souvent de changer ses plans au dernier moment, il était plutôt du genre prévisible, mais si c’était pour une bonne surprise alors tant mieux.

Claire était sur le point de se rendormir, elle sentait qu’elle pouvait encore repartir profondément si elle débranchait immédiatement, pourtant elle était tentée de se retourner pour prendre son homme dans ses bras, ramper jusqu’à le sentir tout entier contre elle, même si cela risquait de la réveiller tout à fait. Trop tard, je le suis. Elle se sentait groggy de fatigue.

Quelle heure était-il ? Par réflexe, et aussi parce qu’elle savait que si elle ne regardait pas maintenant elle n’allait penser qu’à ça jusqu’à finalement céder, Claire tendit le bras vers son téléphone portable, branché sur la table de chevet. Presque deux heures du matin. Elle n’était pas couchée depuis si longtemps…

Elle avait reçu un SMS de Thierry entre-temps.

Quel intérêt puisqu’il dormait à côté d’elle ?

C’était plus fort qu’elle. Curiosité maladive ou addiction au portable, Claire consulta le message. Son homme l’informait qu’il était bien rentré à sa chambre d’hôtel et il lui souhaitait une bonne nu… Claire termina de se réveiller brutalement. Elle fixa l’heure de l’envoi du message : 1 h 12. C’était impossible. Thierry ne pouvait pas être là-bas il y a moins d’une heure et dans leur lit maintenant…

La chair de poule la saisit entièrement. Non. Non… ce n’était pas ça… Dans son dos, elle sentit l’autre se redresser lentement. Elle déglutit. Elle n’osait pas se retourner, traversée par un froid paralysant. La réalité s’imposait à elle lentement, recouvrant toutes ses facultés de réaction d’une gangue de terreur glacée, la contraignant à ne pas bouger. Dans son esprit, les déductions filaient en tous sens. Si ce n’était pas Thierry dans le lit, avec elle, alors qui était ce ?
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Cela passerait par un nouveau cadavre. Ludivine connaissait cette politique cynique qui s’emparait parfois des enquêteurs. Lorsqu’ils étaient à court de piste, démunis, et qu’ils en venaient à souhaiter un nouveau mort pour nourrir leur espoir d’enfin en tirer une information utile. C’était le pire dans une enquête criminelle, accepter sa défaite et se résoudre à laisser la main au meurtrier. Le genre de pensée qui vous fracassait.
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La fille eut presque un mouvement de dégoût, avant de retourner à son écran qui l’aspira aussitôt, la rassura. Les couleurs du monde se trouvaient dans cette fenêtre de sept par quatorze centimètres, certainement pas dans la réalité, ici, maintenant.
Aussi caricatural que vrai.
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Elle était fière de sa bouche. Un exploit pour une fille aussi complexée. Elle n’aimait pas grand-chose chez elle, et pourtant Thierry n’était pas avare de compliments sur son physique, elle constatait au quotidien qu’il aimait vraiment son apparence, ce n’était pas de la flatterie. Même ses collègues à l’hôpital le lui disaient, qu’elle était plutôt jolie. Certaines filles l’enviaient même. Et ce lourdaud d’anesthésiste en faisait des caisses d’ailleurs. Trop. Beaucoup trop. Lui, elle n’aurait pas voulu se faire endormir par ses soins sans qu’une armée d’infirmières restent à proximité. À l’ère de #MeToo c’était même anachronique et dangereux pour son avenir. Il y en avait des comme ça. Suicidairement obsédés.
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𝑷𝒐𝒖𝒓𝒒𝒖𝒐𝒊 𝒅𝒆́𝒔𝒊𝒓𝒆𝒓 𝒔𝒊 𝒂𝒓𝒅𝒆𝒎𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒔𝒆 𝒑𝒍𝒐𝒏𝒈𝒆𝒓 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒂 𝒕𝒆̂𝒕𝒆 𝒅𝒆 𝒄𝒆𝒔 𝒎𝒐𝒏𝒔𝒕𝒓𝒆𝒔 ? 𝑸𝒖’𝒆𝒔𝒕-𝒄𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒆𝒍𝒂 𝒓𝒂𝒄𝒐𝒏𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒅’𝒆𝒍𝒍𝒆-𝒎𝒆̂𝒎𝒆 ? 𝑸𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒇𝒂𝒔𝒄𝒊𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒗𝒂𝒊𝒕-𝒊𝒍 𝒚 𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒂̀ 𝒄𝒆𝒍𝒂 ? 𝑸𝒖𝒆 𝒄𝒉𝒆𝒓𝒄𝒉𝒂𝒊𝒕-𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒂̀ 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒓𝒆𝒏𝒅𝒓𝒆 𝒆𝒏 𝒗𝒐𝒖𝒍𝒂𝒏𝒕 𝒅𝒊𝒔𝒔𝒆́𝒒𝒖𝒆𝒓 𝒒𝒖𝒐𝒕𝒊𝒅𝒊𝒆𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒍𝒆𝒔 𝒎𝒆́𝒂𝒏𝒅𝒓𝒆𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒊𝒓𝒆𝒔 𝒑𝒆𝒓𝒔𝒐𝒏𝒏𝒆𝒔 ?
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Vidéo de Maxime Chattam
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Retrouvez les deux premiers tomes: Tome 1 : https://www.albin-michel.fr/autre-monde-lalliance-des-trois-tome-1-9782226492289 Tome 2 : https://www.albin-michel.fr/autre-monde-malronce-tome-2-9782226492296
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