La conjuration primitive

Je ne rejoindrai pas l'avis général sur ce roman aux critiques si positives. J'apprécie pourtant les thrillers de Chattam mais celui-ci, pas du tout.
Une brigade spéciale de la gendarmerie enquête sur des crimes particulièrement violents, de natures très différentes mais tous reliés par le symbole « *e ». Comment expliquer ce lien ?
Je n'ai trouvé ni originalité, ni personnages attachants, ni intrigue digne de ce nom. L'auteur décortique (avec délectation ?) les scènes de crimes que cela en devient écoeurant car, à mon avis, dénué d'intérêt. Les personnages m'ont fait penser à des acteurs de série B : plats et vides d'émotions. Ils sont juste des « physiques » sans aucune présence. Et je n'ai ressenti aucune tension, aucun crescendo qui pousse à tourner les pages avec hâte.
Bref, je n'ai vraiment pas été convaincue. Dommage.

Une hécatombe ravage la France. Aux quatre coins de l'hexagone se multiplient d'horribles meurtres. Les corps retrouvés ont fait l'objet d'un rituel aussi étrange que barbare. Puis très vite le terrain de jeu du ou des meurtrier(s) va dépasser les frontières de la France pour s'étendre à l'Europe. Comment contrer cette violence de plus en plus accrue ? Une brigade spécifique a été créée , elle a recours aux services d'un profileur.

Ce thriller m'a laissée un peu indifférente car à part l'escalade de la violence, il n'y a malheureusement rien à creuser ! J'aurai préféré moins de description des méthodes de tortures, de barbarie mais plutôt vu que la police a recours à un profileur, des analyses psychologiques. Sinon on peut se poser la question de l'utilité de celui-ci.

Il m'a donc manqué de l'épaisseur dans ce grand déballage de la noirceur de l'être humain. Ma pensée au moment où je ferme le livre est de me dire "heureusement que l'auteur est écrivain car sinon ça fait peur ce qu'il pourrait faire ...

Je passe donc à côté de cet auteur.
Lien : https://quandsylit.over-blog..

Je vous le disais en story début juillet : j'ai lu mon premier Maxime Chattam. Et très certainement mon dernier. Je n'ai pas du tout accroché au style. Chose rare : c'est le premier tome d'une trilogie et je n'ai clairement pas envie de lire la suite pour savoir ce que vont devenir nos héros.
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Dans « La conjuration primitive » une équipe spéciale de la police est chargée d'enquêter sur des meurtres en séries survenus aux quatre coins de la France par différents meurtriers. Des meurtres d'une horreur absolue, d'une cruauté sans nom. Mais il est bien difficile de trouver des indices, il faut donc appel à un retraité pour les aider. Tout s'accélère quand le même type d'horreur arrivent dans différents pays d'Europe.
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Sur le papier cela avait tout pour le plaire. C'était sans compter les descriptions à vomir des crimes, c'était malsain au possible et totalement gratuit. Trop de détails ne rend pas service à l'histoire à mon goût, ça avait un côté voyeur et surenchère. J'ai bien failli fermer le livre avant la fin.
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Heureusement la deuxième partie se penche un peu plus sur l'enquête et a été plus facile à lire jusqu'aux révélations finales et ses retournements de situation que je n'avais pas vu venir (mais ça reste quand même bien tiré par les cheveux).
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Vous l'aurez compris, ce n'est pas à un livre que je vous recommanderai pour une fois, bien au contraire et un auteur que je raye de ma liste : je reconnais un certain truc dans l'écriture et l'imagination mais ce n'est pas pour moi.

"Alexis Timée & Ludivine Vancker font partis d'une équipe de gendarmes à la Section de Recherches de Paris.

Leur équipe enquête sur 2 tueurs en série surnommés : "La Bête" et "Le Fantôme" qui semblent liés l'un à l'autre.

Mais les choses s'emballent lorsqu'ils ont à traiter le cas d'autres tueurs qui eux aussi sont en lien avec la Bête et le Fantôme.

C'est comme s'ils avaient affaire à une épidémie criminelle qui ne cesse de s'amplifier avec de plus en plus de cas signalés à travers le monde..."

Le roman est décomposé en 3 parties.
Une première partie intitulée : Lui, centrée sur le personnage D Alexis.
Une seconde : "Elle", sur celui de Ludivine.
Et une dernière : "Eux", sur les tueurs.

Comme à son habitude Chattam ne ménage pas son lecteur avec des scène quasi horrifiques qui sont sa marque et donnent une certaine atmosphère au roman (et par là le relie au reste de son oeuvre).
On pourra éventuellement lui reprocher la gratuité de certaines séquences qui n'apparaissent qu'à titre cosmétiques et ne font pas avancer l'intrigue.

L'enquête policière est plutôt bien rendue, même si on peut regretter un certain manque de rythme et de suspens.
Même le final (mis à part les 12 dernières pages) parait évident.

La toute fin du roman en revanche (ces fameuses 12 dernières pages sorties d'on ne sait où !) est AMHA totalement ratée avec une "résolution" de la situation par le biais d'un revenant, Deus Ex machina qui tombe du ciel et conclut abruptement et bien (trop) facilement le roman.

Après avoir enduré le pire pendant plus de 520 pages, on aurait justement aimé une fin plus ambitieuse avec une touche d'horreur paroxystique et baroque.

Reste quelques morceaux de bravoure disséminés ça et là, mais en définitive trop peu pour hisser le roman au meilleur niveau de l'auteur.

Maxime Chattam. La référence du "Thriller". Une écriture très professionnelle, un suspense haletant. Comme d'habitude, Maxime nous surprend, nous fait sortir de nos gonds. Il parvient à mettre nos nerfs sens dessus dessous.
Par contre, je conseille d'avoir avalé un bon bol de soupe aux bisounours avant de lire ce roman. Moi qui n'étais déjà pas en état, là, je vous avoue que ce livre m'a légèrement alourdie. On n'en ressort pas indemne mais je crois que c'est ce que l'auteur recherche justement. Bon roman mais à lire lorsqu'on se trouve dans un état positif et clair.

Un peu trop trash à mon goût, mais ça se laisse lire.

Un Chattam moins réussi que les autres, trop de surenchère et pas assez de précision. Il y a des idées intéressantes mais l'enquête est trop superficielle pour que le livre puisse réellement être inquiétant.
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