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Ludivine Vancker tome 1 sur 4
EAN : 9782226241405
300 pages
Albin Michel (02/05/2012)
  Existe en édition audio
4.25/5   2648 notes
Résumé :
Et si seul le Mal pouvait combattre le Mal ?

Une véritable épidémie de meurtres ravage la France.
D'un endroit à l'autre, les scènes de crime semblent se répondre. Comme un langage ou un jeu.
Plusieurs tueurs sont-ils à l'œuvre ? Se connaissent-ils?
Très vite, l'hexagone ne leur suffit plus : l'Europe entière devient l'enjeu de leur monstrueuse compétition.
Pour mettre fin à cette escalade de l'horreur, pour tenter de compr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (390) Voir plus Ajouter une critique
4,25

sur 2648 notes
Après avoir été sur la liste d'attente de la bibliothèque de mon quartier pendant de long mois, j'ai sauté de joie quand j'ai reçu le mail m'annonçant que mon tour était enfin arrivé pour emprunter ce nouveau cru de notre cher Maxime national.
Ni une, ni deux, une fois l'exemplaire en main et malgré une saleté de crève qui me cloue au lit, je m'attaque à ce pavé qui promet d'ores et déjà un retour aux sources pour tous les fans de la Trilogie du Mal dont je fais partie. Autant vous dire que pour cette lecture, j'ai mis le mode emmerdeuse en route, prête à pinailler dès que le moindre signe d'ennui aurait été susceptible de se présenter.

Heureusement ça commence bien, voire même très bien car nous voilà plongés en direct dans l'intrigue avec le personnage D Alexis, gendarme à la BR de Bagnolet, en route pour ce que l'on pourrait appeler "le trou du cul du monde" afin de convaincre Richard Mikelis, le meilleur criminologue de France qui se paye une retraite volontaire au fond des bois pour profiter de sa famille, d'apporter son aide dans une enquête qui commence sérieusement à piétiner. Deux tueurs, un qui répond au nom du Fantôme, l'autre de la Bête, deux tueurs dont la barbarie est sans limites et qui ne laissent aucune trace sur les lieux de leurs forfaits sauf un mystérieux symbole, un *e gravé dans la chair de leurs victimes. Malheureusement pour Alexis, son instinct lui a fait cruellement défaut car pas question pour Mikelis de reprendre du service et ce malgré le côté intéressant de l'affaire. le crime, il a assez donné ! Tenus d'agir dans l'urgence pour anticiper d'autres meurtres éventuels, Alexis et ses partenaires de la BR, Ludivine et Segnon, vont avoir du pain sur la planche car le Fantôme et la Bête vont tout simplement leur offrir un aller simple à destination de l'horreur...

Je préfère y aller franco, les neuf cercles de l'enfer, c'est carrément le monde merveilleux des bisounours à côté de ce qu'il se passe dans ce livre. Je suis partie avec un a-priori au départ, craignant retrouver une pâle copie de la Trilogie du Mal, finalement Maxime Chattam nous montre toute l'étendue de son talent et renouvelle le genre qui a fait son succès. La conjuration primitive, c'est la violence à l'état pur, ce qu'il y a de pire dans les bas instincts de l'être humain. Moi qui pensait qu'il y avait des limites au vice, je n'ai pas été déçue de la note. Tout est réuni dans ce thriller pour ne plus avoir envie de le lâcher. Les personnages sont au top, le suspense va crescendo et surtout ce que j'aime particulièrement avec Chattam, c'est cette façon de garder un côté très esthétique même quand la situation est insoutenable. Certains auteurs tomberaient vite dans le gore écoeurant mais là on assiste aux pires abominations sans avoir la nausée et le pire c'est qu'on en redemande !
Mon impression de départ était donc mauvaise car ce livre est une réussite, que ceux qui aiment Chattam n'attendent plus, vous allez adorer. Quand à moi je freine mon impatience et je ne dirait qu'une chose pour conclure : vivement la suite !
A lire !
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Amis de l'hémoglobine, bonsoir.

Au programme, la conjuration primitive du sieur Chattam et d'entrée de jeu, l'on peut honnêtement avancer que le quota en raisiné issu de torture à base de foret de perceuse non équitable a largement été atteint, voire outrageusement dépassé.

Faut dire que nos deux nouveaux amis que sont le Fantôme et la Bête se disputent âprement le titre de bourrin démembreur et sanguinolent de l'année.
Problème, il semblerait que ces deux joyeux drilles iconoclastes aient fait des émules à travers toute l'Europe.
Un grand hourra d'encouragement à nos forces de police censées endiguer cette monstrueuse épidémie.

Comme ça, de prime abord de quatrième de couv', Chattam apparaît comme quelqu'un d'équilibré éminemment sympatoche.
Au sortir de cette lecture d'une violence descriptive rarement atteinte, le doute reste permis.
Rarement lu quelque chose d'aussi glauque, à la limite du malsain.
Un catalogue de crimes plus gores les uns que les autres et susceptibles de choquer les plus sensibles d'entre nous, c'est certain.
Le gars a poussé le vice ultime jusqu'à éviscérer un bisounours de son vivant -Grosveinard, j'ai envie de te dire heuuu, ben non, du coup- c'est dire le niveau de sévices présent dans ces quelques feuillets.
Et ce n'est pas le trio flics/profiler, pourtant rompu aux pires atrocités, qui me contredira.

Passés ces quelques désagréments digestifs, le constat est là, sans appel, cette conjuration se boit comme du p'tit lait.
Même si j'ai toujours un peu de mal avec certains épilogues expéditivement torchés et à la limite de l'invraisemblable -ici, chacun se fera son opinion-, ce récit fait montre d'une montée en puissance peu commune, proportionnelle à votre adrénaline progressivement sollicitée.
Si la personnalité de nos trois rameurs de compétition ne tranche pas avec le genre, il est à noter l'habileté machiavélique de leur créateur qui n'hésitera pas une seconde à sacrifier certains d'entre eux au profit d'une intrigue reboostée, si besoin était.

La conjuration s'avère aussi primitive que l'exultation de lecture.
Un très grand cru !
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Alors que j'étais nostalgique de la trilogie du Mal en essayant de retrouver un bon thriller qui me plairait autant, j'ai lu quelques critiques captivantes de ce roman que je me suis alors très vite procuré.

Je suis toujours autant fascinée par l'écriture de cet auteur! Encore une fois j'ai été complètement happée par son histoire, alors qu'au départ je m'attendais à trouver un roman noir certes, mais pas avec des rebondissements aussi inattendus et déconcertants.
Le fait qu'il y ait plusieurs tueurs avec des modes opératoires différents fait déjà de ce roman un thriller très particulier. On est ici au coeur de la perversité humaine sans aucune limite. Mais le grand Chattam est toujours autant maître de sa plume pour ne pas basculer dans le gore.

La structure du livre en trois parties est excellente. J'ai d'ailleurs été très surprise à la fin de la première partie.

Le message de l'auteur dans ce roman est clair puisqu'il dénonce la vague de violence qui ne cesse d'accroître depuis ces dernières décennies mais que chacun réfute. "La société tout entière semblait préférer se mettre la tête dans le trou et se recentrer sur ses problèmes de consommation frustrée par les crises économiques récurrentes."
La part de réalité mêlée à la fiction donne toute sa crédibilité à cette histoire. On suit bien l'enquête dans tous ses détails sans jamais s'en lasser.


Bref, le thriller parfait qui possède tous les ingrédients nécessaires pour qu'on en redemande toujours plus ! Vivement le prochain !
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Des crimes atroces ont lieu un peu partout en France. le point commun de ces crimes n'est pas, comme on pourrait le croire, leur mode opératoire. Leur point commun, outre leur sauvagerie sadique, est qu'ils sont signés et revendiqués d'un "*e".
C'est Alexis Timée, à la tête d'une petite équipe spécialisée de la gendarmerie, qui doit enquêter sur ces morts. Les scènes de crime ne laissent que peu d'indices, ou alors inutilisables. Les tueurs en série sadiques et psychotiques sont censés être des individus marginaux et solitaires. Or, la fréquence et la localisation des meurtres montrent que la Bête et le Fantôme, comme on les surnomme, se coordonnent. Pour venir à bout de cette enquête au point mort, Alexis part chercher de l'aide auprès du meilleur criminologue de France, aujourd'hui au vert, qui tente d'oublier que, pour traquer le Mal, il faut en faire l'expérience soi-même.

Ca fait bien longtemps que j'aime les livres de Maxime Chattam, lectures à la fois prenantes et divertissantes, trash et bien écrites, même si certaines m'ont moins plu que d'autres.
En commençant "La conjuration primitive", j'ai eu l'impression de me retrouver au milieu d'un "bon Chattam", c'est-à-dire un livre à la facture "classique" pour cet auteur : un héros, des meurtres sanglants, avec des descriptions à couper l'appétit et le sommeil (un peu trop d'ailleurs), une piste minuscule, de l'action et du suspense. Oui mais, ça c'était avant, avant la fin de la première partie et son drame ! Et là, j'ai eu envie d'applaudir des deux mains. Parce que, dans La conjuration primitive, Maxime Chattam prend des risques, à plusieurs niveaux. Cette fin de première partie, déjà, mais aussi avec le final, qui aurait pu facilement tourner au ridicule ou au trop-plein, et qui est amené, mené et finalisé avec maestria ! Sans compter l'apparition très remarquée de Joshua Brolin, dont j'avais suivi les aventures dans "La trilogie du mal".
Bref, La conjuration primitive, malgré une surenchère dans la barbarie des meurtres commis, est un excellent thriller, et je suis ravie de savoir que, bien que cela fasse plus de dix ans que je "fréquente" les livres de Chattam, cet auteur arrive encore à me surprendre !
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Je me suis régalé, délecté et (veuillez excuser cet écart de langage) même empiffré. De cuisses en cuissots et cuisseaux, de morceaux de fesses callipyges en ventres nubiles, de viscères gobés en vagins dévorés, votre festin m'a ravi.

Mais, Monsieur Chattam, permettez moi de relever certaines imperfections afin que votre futur banquet soit plus réussi.

En premier lieu j'ai apprécié que vous donniez la vedette à notre gendarmerie nationale à la place du sempiternel "36", j'ai été en outre subjugué par votre gendarmette qui m'a beaucoup fait penser à ma chère Clarice. Mais seulement 4 gendarmes pour assumer l'enquête de si nombreux meurtres, un peu plus de sérieux s'il vous plait!

Ensuite, vous instillez la peur en affirmant que le mal , à notre époque, n'a jamais été aussi présent et se propage comme un vulgaire virus. Je n'ai certes pas d'inquiétude quant à ma descendance mais j'ai tout de même une multitude d'ancêtres et de modèles dont je suis trés fier! Mais surtout, vous en parlez sans arrét, vous disgressez sur ce sujet pendant des pages et des pages, cela en est devenu lassant.

Paradoxalement, vous prônez la famille comme principal rempart à la propagation du mal: je suis evidemment d'accord avec vous, beaucoup de mes collegues ( Gacy, Kemper, Dutroux et tant d'autres ont particulièrement souffert de l'abscence ou de la faiblesse de ce roc que constitue la cellule familliale) mais vous ne developpez pas assez cet aspect, il vous sert juste à expliquer les atermoiements de votre pâle profileur à intervenir dans l'enquête. Je dis " pâle" car il est loin de posséder la profondeur et la complexité de Joshua Broling, votre excellent profiler de la trilogie du mal.

En outre, je pense que vous avez confondu gourmet et gourmand: quelques apéritifs, une entrée, un bon plat de viande fraiche, un dessert ( que j'ai trouvé d'ailleurs succulent), tout cela arrosé d 'un bon sang primeur aurait suffi à mon bonheur, pourquoi ajouter d'autres viandes putrides et pas toujours de bon goût? Même moi j'ai failli vomir, c'est vous dire!

Enfin, j'ai trouvé que votre style n'était pas toujours adapté à vos propos; une critique fait référence à l'emploi répété du mot " doudoune" , la forme du style m'a semblé trop légère par rapport à la noirceur du fond.

Excusez moi, Monsieur Chattam, si mes critiques vous paraissent trop sévères. Qui aime bien CHATTAM bien! Je ne saurais oublier votre talent de narrateur, votre sens du suspens et votre imagination débordante

J'attends avec impatience votre prochain festin
Bien à vous
Cannibalector

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critiques presse (1)
LaPresse
10 juin 2013
Alors, que dire sans trahir? Qu'on se méfie à vie des glapissements d'un renard, une fois le livre refermé? Qu'on se met à douter sérieusement des sociétés de sécurité privées et d'installation de systèmes d'alarme?
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (175) Voir plus Ajouter une citation
C'étaient toutes de vraies chiennes avides. Et lorsque ça leur tombait dessus, là, plus personne ! Elles couinaient comme des gamines, imploraient, suppliaient, avant de se casser les cordes vocales.
Il adorait ces moments d'abandon, lorsqu'elles réalisaient enfin qu'il n'y avait plus d'espoir. Que c'était lui qui avait le pouvoir et qu'elles ne pouvaient plus s'y soustraire. Alors, il les mordait comme elles le réclamaient, ils les croquaient, par infimes bouchées. Pour qu'elles lui appartiennent totalement. A jamais. Parce que une fois dans lui, elles ne pouvaient plus s'enfuir, plus jamais le quitter. Elles étaient plusieurs dans sa propre chair. Plus jamais seul.
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C'est ça la conjuration primitive. C'est dans notre code génétique. Depuis le début de l'humanité. Tous les experts ne sont pas d'accord, mais il y a eu des recherches à ce sujet. Notre propension à être violents et à nous adapter grâce à la violence pour survivre à tout, pour nous hisser très rapidement au sommet de la chaîne alimentaire, témoigne d'une anomalie comportementale forte. D'ou notre capacité innée à être violents. C'est ce qui pousse les enfants dès leur premier âge à jouer à se faire la guerre, alors qu'ils sont si petits. C'est atavique. C'est là notre moteur, notre énergie principale, qui nous a conduits à conquérir tout l'espace qui s'offrait à notre espèce et à asservir toutes les autres. Nous nous propageons sans contrôle, sans limite, au péril même de nos ressources, et s'il le faut, nous nous ferons nous-mêmes la guerre pour survivre sur le territoire le plus fertile quitte à nous massacrer par millions.
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Il devait y en avoir de la haine chez ce garçon pour vouloir faire si mal au monde. Une haine totale. Absolue.
Celle de la mort. Et pas seulement la sienne.
Une haine tranchante. Définitive.
Un culte fanatique de la destruction. De la douleur.
Pour que le monde souffre avec lui.
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Il imagina un homme petit, maigre, animé par des pulsions de mort telles que l’adrénaline décuplait sa force. Il le vit se mettre nu, et s’enfoncer dans le torse béant de cette pauvre femme, les viscères répandus sur le côté. Il le vit se contorsionner pour que ses épaules rentrent, il entendit le bruit de toute la colonne vertébrale de la morte se détendant, les côtes craquer, puis se briser sous la pression de ce corps étranger essayant de rentrer. Comment faisait-il pour ne laisser aucun poil, aucun cheveu à l’intérieur ? Les légistes ne pouvaient être passés à côté. Pas trois fois. Et quel type de mâchoire avait-il pour frapper de la sorte ?
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- Désolé, je me suis un peu perdu, s'excusa-t-il.
- Vous ne connaissez pas le truc ? s'étonna le criminologue en le traversant de son regard blanc.
- Quel truc ?
- Quand vous cherchez une morgue dans un hôpital, demandez les cuisines, elles sont toujours à côté.
- C'est vrai ça ?
- Vous verrez.
- C'est bizarre, non ?
- Peut-être que dans l'inconscient des architectes, tout ça ce n'est que de la viande ! ironisa Mikelis. À moins que ça ne soit pour faciliter la construction, quand on fabrique une chambre froide pour la nourriture on peut bien en rajouter une de l'autre côté du mur pour les macchabées. Vous êtes prêt ?
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Videos de Maxime Chattam (109) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maxime Chattam
Extrait du livre audio « Lux » de Maxime Chattam lu par Charlotte Campana. Parution numérique le 15 novembre 2023.
En savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre/lux-9791035414702/
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