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Citations sur La patience du diable (213)

Lors des agressions, les gens s'accrochent au moindre espoir, et l'obéissance est souvent le premier réflexe. La résistance est un acte de mort.
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Lorsque l'homme ne comprend pas les actes du Seigneur, il lui arrive parfois de transformer son amour en haine, et c'est alors que le démon apparaît pour chuchoter les mots venimeux. Ceux qui croient en Dieu pour obtenir des réponses sont les plus fragiles car ils convertissent facilement leur dévotion en rancœur. La religion n'est pas une béquille extérieure, c'est une ferveur intérieure. Le démon se niche bien souvent dans ce malentendu.
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Les secrets d'une âpre vérité: la mort vidait de toute personnalité ceux qui avaient vécu, elle les transformait en objets, elle les chosifiait. La chair devient viande, les noms numéros, les plaies indices, et les corps carcasses. L'être devenait souvenir.
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La principale différence entre la fiction et la réalité dans les enquêtes criminelles se résumait à cela : dans la fiction tous les procédés possibles étaient mis en action, toutes les analyses, sans se soucier du temps, de la faisabilité et surtout du coût ! Car pour la moindre scène de crime, il y avait avant tout un budget à étudier. Fallait-il sortir le grand jeu ? Si le maximum de prélèvements étaient systématiquement effectués, on en exploitait assez peu au final, car le moindre envoi en laboratoire était facturé et que le porte-monnaie de la justice n’était pas extensible. Surtout en période de serrage de ceinture. Même la mort et la vérité pâtissaient en définitive de la crise…
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– Hey, vous savez combien ça se négocie, ça, sous les barres ? – Tu veux dire au marché noir ?
– Oui, dans les caves ! C’est plus cher au poids que n’importe quelle dope ! C’est de l’or pur !
– Qui vous achète un truc pareil ?
– Tout le monde ! Des marabouts sont prêts à mettre le prix, des dealers d’objets rares… Aujourd’hui, tout le monde veut avoir son porte-clés ou sa coque de téléphone en peau humaine ! C’est trop classe ! C’est mieux que le diamant ! Martial n’en revenait pas :
– Tu veux dire qu’il y a des gamins qui se baladent dehors avec des téléphones en…
– Mais même dans vos beaux quartiers ! Qu’est-ce que vous croyez ? J’ai des clients bourges, moi ! Et les Russes aussi ! C’est nos meilleurs clients, ils adorent ce qui est très rare !
– Et ça dérange personne d’avoir un morceau de cadavre sur soi ?
– Ils savent pas ! Ils croient que c’est des volontaires qui vendent leur peau. Des petits bouts. Après tout, il y a bien des meufs qui vendent leurs cheveux en Inde ! Et il y en a qui vendent leur ventre pour un bébé ! Et puis même d’autres qui filent un de leurs organes contre du blé ! Pourquoi pas leur peau ?
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Les psys c'est comme le bon pain, tu sais, il y en a pour tous les goûts, suffit de chercher un peu.
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L'homme est prédisposé à la violence et celle-ci ne fait que croître, à mesure que nous industrialisons le monde, que tout se mondialise, la violence grandit, tel un virus, elle s'apprête à exploser. La violence est l'avenir de l'homme.
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Nombreux, partout, parmi nous, anonymes, noyés dans la foule. Des monstres à visage humain, incarnation des ténèbres, projection du mal à notre échelle. Le Chelou expliquait que certains être humains naissaient corrompus. Il suffisait d'observer les enfants jouer ensemble pour le remarquer. De temps à autre, un en particulier se distinguait, un enfant diabolique, perfide, vicieux, pervers. Celui-là n'était pas gangréné par la société et ses maux, pas déjà, non, il était simplement né mauvais. En grandissant il deviendrait pire encore. Les plus malins apprendraient à se cacher, à libérer leurs sombres pulsions à l'abri des regards, les autres finiraient en prison, considérés comme des "causes perdues", des multi-récidivistes incurables. Et ils l'étaient, irrécupérables, car pour se soigner il faut avoir en soi, tout au fond, une base saine, ce dont ils n'étaient simplement pas dotés.
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Lorsque le mal s'insinue en l'homme, c'est un poison qui se distille, il n'est bientôt plus possible de la drainer. tout ce qu'il faut faire c'est l'écarter au plus vite des autres avant qu'il ne propage son propre venin.
Le mal est contagieux, ma chère, et nous en sommes les porteurs.
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Tant que les pervers seraient minoritaires nous continuerons à les enfermer. Mais si un jour leur nombre venait à croître au point de devenir une faction importante de la société, alors nous ne pourrions plus nous contenter de les écarter du système. Et si peu à peu, ils venaient à prendre l'ascendant, alors bientôt les gens sans déviances finiraient à leur tour enfermés. C'était déjà le cas parfois.
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