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Citations sur L'Âme du mal (166)

Durant toute notre existence, nous marchons sur le trottoir d’une grande ville et nous croisons des hommes ou des femmes complètement instables, dérangés. Mais nous ne le savons pas. Nous ne les voyons pas, bien qu’ils existent, parfois très proches de nous.
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La mort dérange, on ne l’aime pas et lorsqu’elle se présente on préfère toujours qu’elle s’établisse assez loin de nos yeux.
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Brolin se pencha pour lui fermer les paupières.
Durant les premières secondes, il avait cru qu’elle était vivante. Terrorisée mais vivante.
Brolin avait eu l’illusion qu’elle le suivait des yeux, à la manière d’une Joconde funèbre qui darde son regard dans le vôtre où que vous soyez dans la pièce.
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Un gémissement, presque un bref couinement, échappa de celle qui gisait sur le sol de la salle de bains. Il n’y prêta aucune attention.
Il ne vit pas les larmes couler sur les joues de la jeune femme quand son couteau fit suinter le sang.
Il ne ressentit que son propre plaisir.
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La mort dérange, on ne l'aime pas et lorsqu'elle se présente on préfère toujours qu'elle s'établisse assez loin de nos yeux.
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Personne n'est à l'abri, cela peut arriver à n'importe qui, on sort du boulot, et sans même savoir que l'on a croisé la route d'un malade, on plonge dans l'horreur.
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"Par moi l'on va dans la cité dolente,
Par moi l'on va dans le deuil éternel,
Par moi l'on va parmi la gent perdu,
Il n'a crée avant moi que les choses
Éternelles, et moi, éternelle je dure
Vous qui entrez laissez toute espérance."

Elle relut les vers rapidement et le malaise se fit plus pesant. c'étaient les mots inscrits sur la porte de l'Enfer.
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A toujours ouvrir des êtres humains comme de simples morceaux de viande, on finit par en être marqué. Ce sont les stigmates de la mort.
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Kate poussait un Caddie auquel Josh essayait de s’agripper comme l’un de ces gangsters qu’il avait vus à la télé monter sur le marchepied d’une antique voiture. En passant devant la longue allée de jouets, l’enfant tira sur la jupe de sa mère.
— Dis, je voudrais regarder les jouets, maman, je peux, hein, dis, je peux ?
Kate soupira. Les courses étaient toujours pour elle une corvée, déambuler sans fin entre ses rayonnages immenses, tout ça pour choisir un article parmi cent autres quasi identiques... Elle repensa à Stephen qui lui demandait de ne pas oublier de prendre de la glace et la perspective du barbecue de ce midi lui mit du baume au cœur. Les Salinger venaient déjeuner, Dayton et Molly qu’elle n’avait pas revus depuis près de deux ans étaient enfin de retour dans la région. Revigorée à cette idée, humant déjà le parfum des hamburgers en train de cuire et le plaisir de revoir ses amis d’adolescence, Kate se sentit de bonne humeur.
Josh tira de nouveau sur sa jupe dans l’attente d’une réponse. Elle allait lui reprocher d’insister quand il fit sa moue de petit enfant suppliant.
— S’il te plaît maman, promis, je regarde seulement, je reste ici...
De part et d’autre de l’allée, des chariots défilaient au ralenti comme sur une autoroute saturée aux heures de pointe.
Josh fixait sa mère de son regard implorant.
« Je ne supporte pas quand il me fait cette tête », pensa-t-elle.
N’ayant aucune envie de s’embarquer dans de quelconques réprimandes ou jérémiades qui se solderaient de toute manière par un Josh boudeur pour le reste des courses, Kate haussa les épaules. Elle avait surtout hâte d’être de retour chez elle, de s’installer tranquillement dans le petit jardin, de retrouver ses amis. « Je pourrais filer entre les rayons plus rapidement et finir la corvée des courses plus vite si je le laisse ici », pensa-t-elle.
— OK, tu peux m’attendre ici, mais je te préviens, tu ne fais pas de bêtises et tu ne bouges pas du rayon
jouets. Et je ne t’achète rien, que les choses soient claires.
Josh hocha la tête avec joie sans s’alarmer sur cette dernière phrase. C’était toujours comme ça, mais au final
il pourrait peut-être avoir un petit quelque chose, en insistant bien, quand Kate reviendrait avec un Caddie chargé et l’envie de rentrer le plus vite possible. Il commençait déjà à partir vers les figurines en plastique quand sa mère l’appela :
— Hey, super-bonhomme, tu ne fais pas un petit bisou à ta maman ?
Josh revint sur ses pas, un rictus espiègle au coin de la bouche, et embrassa Kate rapidement sur la joue, puis il s’en retourna vers les effigies de ses héros.
Kate Phillips, jeune mère d’à peine vingt-trois ans, regarda son fils s’éloigner en souriant.
Elle ne le revit jamais
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Certain individus sont capables de manipuler autrui avec un art qu'il faut bien leur reconnaître,et les tueurs en série sont,hélas ,assez souvent de cette trempe.
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