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3,82

sur 1139 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Fan de Maxime Chattam, j'avais beaucoup aimé "La conjuration primitive" et "La patience du diable". J'attendais donc avec impatience la suite des aventures de la policière Ludivine Vancker. Malheureusement le troisième tome de la trilogie "L'appel du néant" a porté pour moi un titre prémonitoire : ce fut un flop complet que j'ai eu envie d'abandonner à maintes reprises. Je n'y ai presque pas retrouvé l'auteur que j'admirais jusqu'à présent.

Tout ne commence pourtant pas si mal, façon de parler bien sûr, je veux dire par là, de manière traditionnelle, à la Chattam : Ludivine, la jeune femme flic dont on avait fait la connaissance dans les deux précédents opus se retrouve prisonnière d'un psychopathe. L'auteur fait ensuite un retour dans le passé pour expliquer comment elle en est arrivée là. L'intention de Maxime Chattam est bonne, il a voulu parler d'un fait de société dramatique qui fait régulièrement la une des actualités depuis quelques années : le terrorisme lié à l'intégrisme religieux. Il a donc associé un serial killer (peut-être pour faire le lien avec ses intrigues habituelles) à une équipe de fanatiques islamistes. Ce mélange incongru n'a absolument pas pris à mes yeux.
J'ai trouvé que ce thriller manquait cruellement de rythme, les actions étant sans cesse interrompues par des explications très longues sur "Comment devenir intégriste en 10 leçons". Je dois avouer également que tout ça m'a fait flipper notamment l'engrenage de la radicalisation chez ces "fous de Dieu". Le réalisme de cette histoire (on sent que l'auteur s'est documenté) est totalement angoissant. Je préférais lorsque Maxime Chattam m'embarquait à la poursuite d'un tueur en série : il me semble moins probable de tomber dans les griffes de l'un d'entre eux que de sauter sur la bombe d'un terroriste.
Autre paramètre qui a contribué à mon profond ennui, ce sont les multiples abréviations des différents services de la police qui parsèment le récit : IRCGN, DGSI, DGGN, BLAT, DCO, SR, SRPJ, GAO, au secours, je n'en peux plus.
Désolée, Mr Chattam, de vous donner un 6/20. Ce n'est pas entièrement votre faute : le sujet ne me convenait pas. Je ne suis pas fâchée pour autant et j'attends de lire "Le coma des mortels" qui a échappé à ma vigilance.
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Mon second et dernier Chattam. La lecture du premier (Le sang du temps) m'avait laissé sceptique, en raison du style en particulier, même si j'avais salué la vive imagination de l'auteur. Mais l'imagination ne fait pas tout. Celui-là m'a ennuyé au bout d'un moment, 630 pages qui s'enroulent un peu sur elles-mêmes pour nous raconter à plusieurs reprises peu ou prou la même chose.

Disons aussi que ce roman, écrit peu après les attentats du Bataclan, met en scène le terrorisme islamiste et que je n'ai jamais aimé les auteurs qui surfaient sur l'actualité (surtout quand elle est aussi horrible que celle-là). Il s'en défend dans une postface/remerciements, mais d'une manière qui me fait douter de sa sincérité et où son ton, mélange de prétention et de mièvrerie convenue, m'a aussi beaucoup agacé (Il ne se prend pas pour un écrivaillon, le monsieur…). Bon, bref, vous l'avez compris, Chattam ne va pas rester sur les rayons de ma bibliothèque qui a besoin de place.

Le style a cependant un peu évolué. Il est moins lourd (voir les exemples que j'avais donnés pour le sang du temps). Mais il en reste néanmoins des séquelles (de cette lourdeur) qui ressurgissent soudain au détour d'une page. Je vous en livre un petit exemple (pour vous détendre) :

« La voix de Morrissey envahissait le vaste salon d'une douceur enivrante, ricochant sur les colonnes d'acier brun, se répercutant sur le fer forgé de l'escalier, glissant sur le parquet avant d'être bue par les épais tapis »

Ben vrai…

Parfois, on rit (enfin, moi, en tout cas), comme ici :

« L'Audi s'engouffra dans un tunnel et, dans la pénombre, le regard de Marc Tallec sur Ludivine prit un pâle éclat trouble mais pourtant diaboliquement incisif »

Profitons-en pour dire que Marc (l'homme dont le regard prend un pâle éclat trouble mais pourtant diaboliquement incisif dans la pénombre des tunnels) et Ludivine (notre blanche colombe qui a beaucoup souffert) sont nos deux flics, opposés au départ, on a imposé l'un à l'autre (un grand classique mille fois vus dans les téléfilms policiers de France 2 ou de France 3), mais qui vont finir par coucher ensemble (quelle surprise !). Elle en est toute esbaudie notre Ludivine et, séduite par le beau Marc (qui a le physique et la personnalité d'un héros de sitcom), son âme de midinette prend alors le dessus, et elle se demande si (enfin) ce ne serait pas le bon. Ses pensées s'approchent alors dangereusement du mariage, des couches bébé et autres babygros.

Par ailleurs, j'ai trouvé l'histoire mal construite. Dans les premières pages, l'héroïne est prisonnière d'un dangereux psychopathe et le roman se déroule ensuite sur le mode du flash-back pour nous révéler comment elle en est arrivée là. C'est assez classique, mais ça fonctionne. Mais, finalement, sa délivrance, au lieu d'être le point d'orgue du roman (ce qui aurait dû être), n'en est qu'un épisode presque anodin, banal, et le roman repart pour 200 ou 300 pages. C'est à partir de là, je crois, que j'ai commencé sérieusement à trouver le temps long.

Dernier écueil, le twist final. On pense que le roman se termine sur une note à visée éducative (à l'attention du lecteur) puisqu'un héros ordinaire, émigré et musulman, sauve Paris d'un effroyable attentat. Las, le twist final fout tout par terre et on découvre la ruse machiavélique (et absurde…) de ce faux héros ordinaire, mais vrai terroriste musulman. Pas de visée éducative au final, donc, mais une sorte de « il faut se méfier de tous » qui semble le point final du roman. Malgré un discours d'instituteur qui, ici et là, nous explique qu'il y a les bons et les mauvais musulmans (les modérés et les terroristes), la fin imprime un peu le cerveau dans un sens différent. Un peu douteuse, l'idéologie profonde de notre Chattam.

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Dernier chapitre de la trilogie et j'ose espérer qu'il s'agit vraiment là du dernier volet car les sensations de lectures se détériorent au fil des romans et je ne veux pas penser à ce que donnerait un ultime livre....
En toute honnêteté, si un autre auteur avait écrit ce roman, je pense que je n'aurais pas eu cette critique négative, du moins pas autant....mais là, il s'agit de Maxime Chattam et pour avoir lu quelques petites pépites en provenance de sa plume, j'estime que ce scénario n'est pas digne de lui. J'ai trouvé ce roman "facile", beaucoup trop convenu et peu être trop proche malheureusement de la réalité pour faire mouche en tant que roman.
Je ne vais pas m'étendre dessus, c'est une grosse déception pour moi.
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Grand fan de Chattam c est toujours avec grande envie que j attaque ces romans. "La conjuration primitive" m avais bien plu , mais j' étais moins convaincu par "la patience du Diable". J attendais beaucoup de cet "Appel du néant". J ai été très déçu. J ai toujours autant de mal avec le personnage de Ludivine qui ne m inspire pas grand chose en fait. Les méchants ont peu de profondeur psychologique. On est très loin de la qualité de Joshua Brolin et de la Chose qui était un vrai must. l'intrigue est vraiment décevante avec une découpe en deux parties. Une première qui est une chasse au serial Killer et une seconde qui est une chasse aux terroristes. le passage de l'un à l'autre est très fragile et peu crédible à mon goût. le bon point est que c est très bien documenté au niveau police scientifique et le rythme de la traque des terroristes est haletante. Après cela reste insuffisant pour tenir en haleine sur les 600 pages du polar. Décevant car on ne retrouve pas le piquant qui a fait le succès, à juste titre, de Maxime Chattam.
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je me suis ennuyée et pourtant j'ai tenu les 3/4 du livre! une première partie policier qui se laisse lire et j' ai laché à la seconde . les explications sur le terrorisme ont été trop longues et le mélange n' a pas pris.
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Première partie oui, prenante, mais deuxième, des longueurs...
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Et de trois.
Peu convaincu par les deux premiers tomes, le troisième m'achève.
Une première partie expédiant une histoire de psychopathe et une seconde tournée vers l'islam radical et ses terroristes.
Puis le besoin de l'auteur de relativiser le rôle des islamistes par la mise en parallèle du risque terroriste avec la rudesse nécessaire d'un membre de la DGSI pour éviter à la population de subir l'horreur et l'inexcusable.
Cet ensemble fait naître une conclusion simple : ce sera pour moi le dernier CHATTAM...
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Le 1er chapitre, la séquestration d'une jeune fille, laisse présager une lecture à la Chattam , une histoire sombre, violente m' emmenant dans des endroits sordides et que mon palpitant va être sollicité, mais au final (que j'ai eu du mal d'atteindre) je me suis ennuyée.
Le thème du terrorisme devrait être abordé d'une façon à ne pas lasser le lecteur. La préparation d'un tel acte se fait dans la discrétion ou l'on ne parle pas mais on murmure donc il faudrait l'englober par une histoire qui bouge qui palpite pour maintenir en veille le lecteur, ce que je n'ai pas trouvé dans ce récit.
Pour abréger mon ennui, j'ai lu les 100 dernières pages en diagonale.

Pour les personnes qui cherchent un lexique des sigles des services de police, gendarmerie et judiciaire , ce livre fera parfaitement l'affaire ...

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Non je n'ai pas pu ... pas pu le terminer ... pas pu l'apprécier. Je suis terriblement déçue car je le aime profondément les romans de Monsieur CHATTAM mais là j'ai eu beau tenter, me forcer, me trouver des excuses, lui trouver des excuses ... mais non rien à faire !
Alors oui j'admets que le sujet dés le départ ne me plaisait pas plus que cela et peut être suis je partie avec avec cette idée en tête. Je me suis malgré tout acharnée jusqu'à la page 350 mais je n'ai pas pu aller plus loin. Une histoire qui peine à se mettre en place, une pléthore de personnages, un nombre incalculable de sigles concernant la gendarmerie qui n'ont eu que pour effet de me perdre encore davantage ... Alors ce qui est sûr c'est qu'il y a énormément de recherche de la part de l'auteur pour écrire son roman et cela serait sûrement très instructif pour un documentaire concernant les différents services de gendarmerie ou de police mais là malheureusement en ce qui me concerne ça n'a eu que pour effet de me perdre dans ma lecture. Bref ... je ne perd pas espoir, peut être reprendrais-je la lecture dans quelques temps mais là tout de suite non ... je passe à autre chose !
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Quelle déception. Un de mes auteurs de polar préférés et " paf " zéro pointé. La 1ère partie du livre : ok notre héroïne préférée Lulu se retrouve entre les mains d'un dingue ... bon on a l'habitude c'est sordide, malsain mais c'est le style de l'auteur. Alors ensuite on part dans des divagations religieuses islamiques .... terrorisme et fous de Dieu. C'est la mode chez certains écrivains de ressasser ces complots mais là c'est trop, les 3/4 du récit sont un cours de religion. La fin est prévisible on se doute que le dernier terroriste ( et bien sûr le plus méchant ) est encore là et que les gentils gendarmes vont sauver Paris d'une attaque meurtrière. Bouuuuuuuh c'est trop dommage de rater à ce point un polar.
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