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3,88

sur 3504 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour une fois, j'écris une chronique en musique!
Afin de pouvoir rester encore un peu dans l'univers de ce roman, je me réfugie une fois de plus dans cette ténébreuse ambiance musicale conseillée par l'auteur.
Une bonne expérience qui fait la différence et que je recommande fortement pour cette lecture.
Je tiens ensuite à souligner le magnifique travail éditorial sur cet objet-livre que je trouve sublime avec son jaspage noir.
Je précise que j'avais la version numérique, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'acheter la version papier (oui je suis faible!), notamment pour pouvoir me référer plus facilement au plan de Mahingan Falls que j'ai consulté assez régulièrement en lisant l'histoire.

Ne cherchez pas l'ambiance de la trilogie du Mal, car ici on n'est pas dans le thriller. On baigne plutôt dans le fantastique avec de la sorcellerie, de l'ésotérisme et du paranormal.
Au premier abord, je me suis demandée si l'auteur manquait d'inspiration pour faire ainsi référence à son histoire personnelle à travers la famille Spencer. Mais une fois le doute passé, je me suis laissée porter.
Maxime Chattam nous isole dans la ville de Mahingan Falls, un endroit presque coupée du monde, avec Salem à quelques kilomètres... pas très rassurant comme contexte!
L'ambiance générale m'a directement fait penser à Stranger Things (parfois même un peu trop). J'ai également pensé à Ça de Stephen King.

On suit les Spencer qui assistent à des événements étranges dans leur nouvelle maison qui semble être hantée.
Les enfants du couple et leurs nouveaux amis vont former un groupe d'ado qui va explorer les environs et mener une enquête après avoir vécu une scène effroyable et surnaturelle.
En parallèle, un flic fraîchement débarqué dans la ville va être lui aussi alerté par des incidents inexpliqués.
On est vraiment imprégné par l'ambiance spéciale de la ville qui reste au premier plan dans ce livre. A travers les nombreux personnages, on déambule dans les différents quartiers, le port, les forêts, les champs... où partout se déroulent des faits inquiétants, effrayants et inattendus. Les disparitions se multiplient, les morts suspectes également.
L'auteur a su augmenter graduellement l'apparition des phénomènes et les sentiments de frayeur éprouvés par ses personnages.
On a de temps en temps des petits pics d'horreur avec des scènes mémorables.

L'aspect psychologique est très fortement développé.
Le style m'a encore fait penser à du King, notamment avec les fameuses phrases en italique lorsque les personnages se parlent à eux-mêmes pour s'autoflageller.
On sent le malaise s'amplifier au coeur de la ville et les inquiétudes grandir au fil des pages.
La liste des défunts est bien longue et pour chaque cas, la mort est loin d'être douce. Au passage, Chattam nous fait cadeau de quelques viscères et litres d'hémoglobine.
Par contre, je n'ai pas vraiment adhéré à l'explication finale, mais j'ai passé un excellent moment tout au long du livre avec cette atmosphère si particulière.

Un roman d'ambiance horrifique qui change de ce qu'on a pu connaître de l'auteur.
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« L'homme, à force de vouloir se prendre pour Dieu, a peut-être ouvert la porte des enfers... »

***

4e :

La famille Spencer vient de s'installer à Mahingan Falls.
Jusqu'ici, tout va bien.
Un vrai paradis.

Si ce n'étaient ces vieilles rumeurs de sorcellerie, ces communications téléphoniques brouillées par des cris inhumains, ce quelque chose d'effrayant dans la forêt qui pourchasse les adolescents, et ce shérif complètement dépassé par des crimes horribles...

AVEZ-VOUS DÉJÀ EU VRAIMENT PEUR EN LISANT UN LIVRE ?

***


Nous étions quelques fans, je pense, à attendre notre cher Maxime Chattam au tournant...
Même si pour ma part je ne l'ai jamais réellement fustigé, je n'avais tout de même pas ressenti l'engouement habituel pour ses deux derniers bouquins (hors Autre-Monde), et j'étais impatiente à l'idée de retrouver cette écriture qui m'a tant fait vibrer par le passé.


Inutile de garder le suspens plus longtemps ; je n'ai pas été déçue cette fois-ci =)
Pour autant, ce n'est pas le coup de coeur espéré... bien que j'ai tout de même englouti les 750 pages de ce joli petit pavé en moins de trois jours - preuve d'un vif intérêt, comme toujours.

En fait, c'est mitigée que je ressors du 25e roman de cet auteur que j'affectionne particulièrement.

Déjà je n'ai pas eu peur en lisant « Le Signal », contrairement à ce que clame la quatrième... (mais bon, avouons-le, les phrases d’accroche sautant aux yeux sur les premières ou quatrièmes de couverture, souvent exagérées dans l’unique but d’attirer le chaland, sont rarement représentatives du contenu).
Probablement un peu trop habituée à cette littérature, je suis devenue plutôt aguerrie en la matière - et peut-être même intransigeante parfois - , malgré cela j'imagine assez facilement les craintes qu'un lecteur plus « lambda » sera à même de ressentir. Car s’il y a bien quelque chose que Chattam sait faire, et bien faire, c'est coller à ses mots une angoisse de tous les diables. Ses descriptions autour du trépas sont toujours extrêmement visuelles, réalistes et si précises dans les détails les plus gores que l'on s'y croirait (et pourtant on a franchement pas envie d’y être !) - Ça prend aux tripes, viscéralement.


Seulement voilà, j'ai mon lot de déceptions aussi - certaines dont je ne peux m'ouvrir sans risque de spoils, que je suppose malvenus envers ceux d'entre vous qui ne l’auraient pas encore lu.
Je peux en revanche partager quelques regrets : l'abus de scènes - que les mauvaises langues qualifient carrément de plagiat mais dont j'aurais tendance à adoucir la dénomination en « hommage » ou clins d'oeil aux maîtres du genre parce que, après tout, les citations de Stephen King et Lovecraft en exergues tendent bien à accréditer le fait que M. Chattam savait parfaitement ce qu'il faisait... - ; de longueurs souvent inutiles ; de poncifs récurrents ; et de quelques clichés également (voulus ou non).
À vouloir trop bien faire...

J'aurai sans doute aimé qu'il se lâche davantage - à l'image du Cycle de l'homme [reprenant « Les Arcanes du chaos » / « Prédateurs » / « La théorie de Gaïa »] ou du diptyque du temps [que composent « Léviatemps » et « le Requiem des abysses »], qui mettaient c’est vrai, la barre haut, très haut. Trop, peut-être ?


Cependant, il faut laisser à l'auteur son talent indéniable et tout ce qui le caractérise.
Ça reste un récit addictif, un page-turner haletant et un très bon Chattam au final - surtout si l'on évite les comparaisons qui viennent à l'esprit des plus acharnés des lecteurs de romans d'horreur et d'épouvante, des aficionados en somme ^^


« Et pendant ce temps, l'ombre grandissait, inlassablement. »


Oserez-vous suivre le Signal ?

Très bonne lecture à tout le monde !
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Noir c'est noir, titre de chanson bien connue, pourrait presque résumer le Signal de Maxime Chattam où les morts nombreuses et atroces se succèdent à un rythme effréné sans nous laisser le temps de respirer. Était-il nécessaire d'ailleurs qu'il y en ait autant pour que l'effet recherché soit efficace ? Je n'en suis pas certaine.
L'objet livre est particulièrement réussi – couverture noire avec écriture argentée, tranche noire, liseré noir autour des pages – la mise en condition ne peut être meilleure.
Les membres de la famille Spencer, dans le but de se soustraire à la vie trépidante de la mégalopole newyorkaise, arrivent à Mahingan Falls pour emménager dans cette belle demeure qu'est La Ferme. Ils sont loin de se douter de ce que leur réserve cette nouvelle habitation et cette nouvelle région qu'ils découvrent. Ils ne vont pas tarder à faire connaissance avec des phénomènes étranges, paranormaux, qui se déroulent autour d'eux.
Des meurtres sordides, des disparitions inexpliquées, des hurlements surhumains… se succèdent à une vitesse vertigineuse, nous laissant pantelants et saisis d'effroi.
Je ne suis pas fan et encore moins experte en littérature fantastique et j'ai dû insister au début pour poursuivre ma lecture, mais au fil du récit, je suis passée d'une lecture pénible à une lecture de plus en plus passionnante et le dénouement m'a paru d'une cohérence crédible.
Ce thriller fantastique, effrayant, m'a, du coup, fait beaucoup réfléchir sur notre mode de vie.
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Avec "Le Signal", Maxime Chattam renoue avec le thriller angoissant qui se déroule sur le sol américain qui l'a tant inspiré. Avec ce nouveau roman, il se fait avant tout plaisir en avouant d'entrée avoir souhaité rendre hommage aux grands maîtres de la littérature fantastique tels que Stephen King ou Lovecraft pour ne citer que les principaux. Par ailleurs le couple des Spencer, héros du bouquin, trahit une certaine identification de son propre couple (une femme présentatrice télé, un auteur de pièces de théâtre ... comme par hasard !) au récit présenté.
Hélas, cet hommage prend le dessus sur l'intrigue qui sent le réchauffé alors que dés les premiers chapitres on sentait que cela allait devenir grandiose.
Maxime Chattam a perdu de sa plume avec le temps, même si son inspiration et son talent lui permettent de nous livrer un sacré pavé de 900 pages, mais les frissons que j'attendais du Signal (à coup de matraquage publicitaire audio notamment lors de sa sortie) ne sont pas au rendez-vous.
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Un chattam de bonne facture, j'ai retrouvé son talent de raconteur d'histoire.
L'histoire est bien ficelée, la tension et les rebondissements sont au rendez vous , un soupçon d'horreur. le tout dans une petite ville bien tranquille.
Pourtant, rien de neuf, je m'explique : ma culture Stephen King m'a empêchée d'apprécier pleinement ce roman pour ce qu'il doit être. Trop de similitudes avec l'univers de KING et ses ambiances, en particulier avec Ça.
D'ailleurs, l'auteur ne s'en cache pas, son livre est truffé de clins d'oeil que les puristes reconnaîtront.
Cela ne m'a pas empêché de le lire d'une traite.
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Un bon roman. J'ai suivi les conseils de lecture, le soir la lumière tamisée mais je n'ai pas tenu longtemps. Alors j'ai lu la journée sous le parasol au bord de la piscine. Et même là je n'étais pas tranquille. La moindre brise, le moteur de la piscine qui se déclenche... me faisaient sursauter.
Je ne suis pas fan de ce qui touche à l'horreur car bien souvent c'est du déjà-lu, déjà-vu. le talent de Maxime Chattam c'est de bien l'écrire, de donner un nouveau souffle aux personnages stéréotypés aux scènes attendues et surtout de raccrocher le tout à un sujet de société qui à la fin nous fait trembler une dernière fois au delà de la dimension fantastique.
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Alors mon impression est un peu partagée, mais finalement plutôt positive.
Il ne faut pas chercher la grande originalité du roman. Clairement, j'avais l'impression d'avoir déjà lu ce type d'histoire : une famille qui a vécu un drame quitte la ville pour un bled qui ne se révèle pas si tranquille, la maison de rêve se trouve être bien plus proche du cauchemar. Ajoutez une bande d'adolescents téméraires à vélo, des apparitions très malveillantes, des épouvantails tueurs, un méchant quarterback, un chef de la police incompétent. Et là vous obtenez l'histoire, quelque peu cliché.
Oui, mais il faut reconnaître que c'est bien fichu. J'ai adhéré rapidement à l'histoire, aux personnages. Je me suis intéressée à ce qui leur arrivait, je voulais connaître la suite. En fait j'avais un peu l'impression de lire du Stephen King, pas révolutionnaire, mais qui fait passer un bon moment. Et le comédien qui lit le texte n'y est certainement pas pour rien. Car Julien Chatelet fait ça vraiment très bien. Et il a lu aussi du King que j'ai écouté, d'où peut-être cette impression de similitude.
Bref, un bon moment, sans grande surprise, mais avec du frisson et de la maîtrise.
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Je ne connais pas Maxime Chattam mais quand j'ai vu en librairie son nouveau roman et surtout cette couverture noire avec le titre en surbrillance, je l'ai acheté sur un coup de tête. le résumé m'a attirée même si j'ai trouvé que l'intrigue s'apparentait à une de celle de Stephen King : la ville dans le Maine, un groupe d'adolescents, une présence maléfique et meurtrière, le sentiment qu'une catastrophe approche. On dirait « Ça » mais ce n'est pas tout à fait la même chose car les adultes ne sont pas aveugles et sourds, ils voient eux aussi que le Mal va s'abattre sur eux. L'intrigue est longue, savamment dosée, avec des passages sanglants et terrifiants, notamment la scène avec l'épouvantail ou celle où Chad est mordu. J'avoue que j'ai eu peur. le rythme d'abord lent, le temps d'installer l'atmosphère et de connaître les protagonistes s'accélère jusqu'à une explosion finale apocalyptique il faut bien le dire. Par contre l'explication donnée à ces phénomènes paranormaux m'a semblé tirée par les cheveux. Au final, j'ai passé un bon moment de lecture mais ce n'est pas un coup de coeur. Je préfère Stephen King.
Je mets 4 chats pour l'ambiance paranormale.
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Les Spencers, purs citadins New Yorkais, ont décidé de tout plaquer et de changer de vie, afin de se recentrer sur ce qu'il y a d'essentiel à leurs yeux : la famille. Ils déménagent donc dans une petite ville de Nouvelle Angleterre où ils ont eu un véritable coup de coeur pour une magnifique maison ceinturée de foret et respirant le grand air et la tranquillité. Mais ce cadre idyllique va vite se transformer en un cauchemar indescriptible car la Ferme où ils ont élus domicile a elle aussi son passé.

Des personnages attachants, une petite famille à laquelle on peut s'identifier, et une tension grandissante, associée à un rythme effréné et voilà c'est parti... Si vous aimez avoir peur et serrer les dents, ce roman est fais pour vous .
J'ai vraiment bien aimé ce roman qui dormait depuis sa sortie dans ma PAL, et que j'aurai dû commencer plus tôt, mais de toute façon avec cet auteur, on plonge vite dans le grand bain, et on est rarement déçu.
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Envie d'un roman sombre qui fait frémir sous le plaid du canapé ? Saisissez-vous de ce bel objet dont les contours noircis vous mettent dans l'ambiance, diffusez la musique conseillée par l'auteur en fond sonore, et c'est parti pour cette expérience de lecture, qui se revendique, par ses épigraphes, à la fois de Lovecraft et de KING.


La famille Spencer vient d'aménager dans un village près de Salem - ça pose l'ambiance. A la recherche de calme et désirant se retirer de la ville, cette vedette de la radio et cet auteur de pièce de théâtre rêvent d'une vie tranquille avec leurs trois enfants. Mais de vie tranquille, ils n'en trouvent pas. Dès leur arrivée dans leur nouvelle maison, des phénomènes étranges se produisent : Leurs garçons sont pourchassés par des épouvantails meurtriers, leur fille est réveillée par des terreurs nocturne, et leur chien se suicide dans un barbecue géant… Y a-t-il une explication rationnelle ? Un tueur dans la nature ? Ou serait-ce le fantôme de la sorcière brûlée vive qui revient se venger ? Et pourquoi maintenant ?


Mais bientôt, c'est la ville toute entière qui connaît une vague de morts toutes plus horribles les unes que les autres. Chacune demeure inexpliquée, et la police est dépassée autant par le nombre d'affaires que par leur violence. Pour ne rien arranger, les communications sont brouillées par d'insupportables cris inhumains, sur lesquels enquêtent d'étranges fédéraux… Et si seuls les enfants étaient capables de croire ce qu'ils voient, et d'agir en conséquences…? Et vous, êtes-vous prêts à voir ce qu'il se passe réellement à Mahingan Falls, et à l'affronter ?


« - Ce que je veux vous faire comprendre, insista Martha en se penchant vers lui par dessus son bureau, le visage altéré par la fumée de l'encens, c'est que l'homme fabrique ses peurs, il façonne ses mythes, et même ses monstres. »


*****

Très bonne histoire ! On ne sait pas tout de suite s'il s'agira d'une fin réaliste ou surnaturelle, mais on s'en fiche : on a envie d'y croire. D'abord, parce que Maxime CHATTAM plante, quoi qu'il en soit, un décor plausible avec des situations et des gens tangibles. Ensuite parce qu'il a su, comme Stephen King, prendre le temps de nous faire entrer dans les lieux et de nous attacher aux personnages. Nous sommes ainsi piégés : On s'y voit, on s'identifie, bref, on le vit carrément.


Je ne sais pas si un roman peut faire vraiment peur mais, quand on réfléchit à cette histoire, c'est assez bien ficelé pour être "effrayant" ! Quant au moment de lecture, si on se met vraiment dans l'ambiance hivernale sans trop de luminosité, sans animation autour de nous pour nous déconcentrer, sans couper trop notre lecture, et en écoutant la playlist recommandée, là, ça peut même devenir angoissant. L'objet en lui-même est très beau : noir et argenté, avec le bord de chaque page noirci comme un grimoire.


En résumé, Maxime CHATTAM nous conte une histoire bien ficelée et crédible, et c'est cela qui la rend efficace. Il faut avoir le coeur bien accroché car on ne compte plus les morts, mais l'auteur a su malgré tout ne pas décimer trop rapidement les gens qui portaient notre intérêt pour l'histoire (sans toujours les épargner non-plus), ce qui fait que le suspense se maintient jusqu'au bout. Je résiste à l'envie de vous recopier la dernière page, dont le texte, particulièrement soigné, racontera tout le livre à qui saura écouter le signal… Alors, de grâce, ne commencez pas par lire la fin !

Lien : http://onee-chan-a-lu.public..
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