Un peu dubitatif avant de commencer ma lecture car j'avais un encore le sale coup qu'il m'avait fait dans un autre de ses romans, à savoir tuer un personnage et finalement non, je l'ai très mal pris mais j'ai voulu lui donner une autre chance, surtout grâce en
Henri Loevenbruck qui en dit du bien.
Ma lecture commence et déjà j'aime bien, il pose son personnage, Yael, et laisse subrepticement des indices pour la suite, ça m'intrigue. Donc je continue, et il commence à me parler d'un monde parallèle derrière le miroir et d'ombres qui s'y cache, moi qui suis un grand fan D'alice de
Lewis Carroll, ça m'accroche encore plus. Par la suite de l'ésotérisme vient de mêler avec justesse à l'intrigue, tout de suite ça me parle, et là j'en suis qu'aux dix premiers chapitres et j'annonce déjà, j'adore !
Le rythme est bon, pas de temps mort mais sans précipitations non plus, des chapitres courts qui laisse le plus souvent sur un suspens, autant dire que je l'ai dévoré en une nuit, déjà parce que j'ai été pris dans le roman ensuite parce que j'avais peur de dormir, je l'avoue.
Il y a aussi les extrait de blog de Kamel, tout de suite dans le prologue, il avertit des dangers qui vont suivre, moi comme un âne, je ne me suis pas méfié, j'ai commencé ma lecture tout guilleret et bien lecteur je te préviens à ton tour, attention excellent thriller ! Thomas est un bon personnage aussi, au début il est le soutien mental de Yael, puis il en devient presque un chevalier servant, la suivant dans toutes ses aventures. le terme de chevalier servant peut sembler péjoratif mais pour moi c'est un entre-deux, les deux protagonistes ont une bonne dynamique et quand l'un est dans la panade, l'autre est là pour lui sauver la mise.
J'ai aussi beaucoup aimé toute la construction de l'intrigue, on commence doucement puis ça va crescendo, pour moi ça rend crédible l'histoire et je pense que j'aurais réagi comme Yael au tout début, par la suite je n'aurais pas eu son courage car elle s'implique dans au point d'être poursuivie par des tueurs. J'apprécie ce tome en particulier car même s'il s'inscrit dans une saga, il a une histoire qui lui est propre, d'ailleurs j'ai rapidement acheté la suite, avant même d'avoir fini ce roman.
Il y a plusieurs thèmes qui me sont chers, les théories du complot, l'ésotérisme, le surnaturel sans entrer dans le fantastique pur et dur, le conspirationnisme aussi, dans lesquels j'y vois des contes à la sauce moderne, tout ce qui est légendes urbaines me plaît vraiment.
Maxime Chattam arrive ici à aller tous ces thèmes avec beaucoup d'originalité. Les personnages, notamment Yael, sont crédibles et sonnent vrais, il a su construire un récit pour pas à pas emmener son lecteur dans une histoire folle qu'on croirait vraie, en tout cas il a habilement su manier la construction d'une théorie complotiste pour laisser croire au lecteur de sa véracité, et pour ça chapeau !
« Mais la vision d'ensemble est un peu trop violente pour être présentée d'un seul coup. Il est préférable d'assembler les pièces du puzzle une à une.
Avant la grande claque finale. »
Tout ça pour dire que j'enchaîne avec la suite !