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Critique de kuroineko


un(e)secte, le dernier roman de Maxime Chattam, m'a fait douté de ma santé mentale en l'achetant. Je n'ai rien contre les insectes certes. D'ailleurs tellement rien contre que je les préfère très éloignés, et encore plus les octopattes.

En lisant la préface, je me prépare à une lecture en apnée avec grosses frayeurs à la clé à cause des bébêtes. Et bien, même pas... Et pour le coup, je suis déçue. le truc des bestioles grouillantes avec tout plein de pattes qui attaquent, ça paraît si évident que ça va fonctionner. C'est presque trop facile et ce doit etrz pour cela que ça n'a pas pris.

Les deux enquêtes en parallèle, le flic de Los Angeles et la détective privée de New-York s'enchaînent à chapitres d'intervalle. Les deux tombent sur des corps peu ragoûtants et a priori impossible en fonction du laps de temps. Des faits sordides surgissent en grattant un peu. Les fins de chapitre, à l'habitude de l'auteur, se concluent de façon à maintenir le lecteur en haleine.

S'y rajoutent des réflexions sur le vide existentiel de nos sociétés actuelles qui tâchent de le combler par toujours plus de consumérisme effréné. Sur la place croissante et préoccupante qu'occupent numérique et ultraconnectivité dans nos vies. Avec le pouvoir et l'argent réunis dans les mains de quelques élus qui dirigeraient le monde et nos existence via Google et les réseaux sociaux.

Malgré tout cela, j'ai eu en lisant le roman l'impression de marcher à côté de l'histoire. de regarder un tour de magie dont je connaîtrais le trucage, ce qui gâche le plaisir. Ça n'est pas la première fois que les livres de Maxime Chattam me font cet effet. J'avoue être ressortie plutôt déçue de cette lecture et pressée de passer à autre chose. Je n'ai pas cru aux deux principaux personnages. Pas plus qu'à l'intrigue en général. Quant aux réflexions sociétales, si j'en partage l'essentiel, j'y ai trouvé un goût de déjà-lu, presque de démagogie.

Reste un magnifique coucher de soleil dans le Kansas... Et le rappel que scolopendre est un nom féminin alors que j'ai tendance à le mettre au masculin. Ça fait peu, tout de même. Dommage car le prologue était aussi prometteur qu'un magnifique soufflé... juste avant qu'il retombe.
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