AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782226319494
480 pages
Albin Michel (30/10/2019)
  Existe en édition audio
3.72/5   1815 notes
Résumé :
A Los Angeles, un tueur laisse ses victimes à l'état de squelette en seulement quelques heures. Dans le même temps, à New York, un ravisseur s'attaque à de jeunes gens passionnés par l'apocalypse. Atticus Gore et Kat Kordell sont les seuls à pouvoir comprendre ce qui se passe, mais ils manquent de temps
Que lire après Un(e)secteVoir plus
Dark Web par Koontz

Jane Hawk

Dean Koontz

4.12★ (1540)

5 tomes

Critiques, Analyses et Avis (307) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 1815 notes
La magie Chattam n'opère plus.
Je désespère de pouvoir remettre un jour 5 étoiles a un de ses romans.

Le roman est agréable, mais il ne fait pas du tout peur et pourtant j'y avais cru et espéré… le prologue était de bonne augure.
Du coup je me suis contentée d'un policier intéressant, car il y a de belles réflexions et des interrogations très juste. Reprise par le petit mot explicatif et de remerciements de Maxime Chattam. Mais bon, on reste loin du page turner

J'ai apprécié les personnages , ils sont bien campés. Mais je n'ai pas eu de coup de coeur.

L'écriture de Chattam est égale a elle même. Par contre la couverture du roman ne m'a pas plu du tout, même si elle est pertinente. Je la trouve beaucoup trop proche par ses couleurs de celle de son précédent roman le signal.

Je reprends ce que j'ai déjà dit. Je pense que Maxime Chattam gagnerait en qualité si il ne se sentait pas obligé de sortir un roman tous les ans… à quelques jours près. Et puis il a pour moi, perdu sa verve et reste trop dans le politiquement correct, et je trouve cela dommage.
Commenter  J’apprécie          1269
Pour Halloween, je vais vous parler de ma dernière lecture en date. le nouveau Chattam !

(Deux secondes, c'est une mouche que j'entends voler là ?)

Le prologue. En très peu de pages, Monsieur Chattam a réussi à me filer la chair de poule et m'a même obligé à faire une pause dans ma lecture afin de faire une inspection complète de mon appartement, à la recherche du moindre insecte…

(C'est un mille pattes que je vois là sur le rebord de la fenêtre, non ?)

J'aime me faire peur. Et bien, pour le coup, ça a plutôt bien fonctionné !

Ici, c'est la petite bêbête qui monte, qui monte, en même temps que la tension du lecteur qui doit bien s'accrocher à son livre pour ne pas partir en courant, sans demander son reste !

Il ne faut pas trop en dire de cette histoire qui fait mouche ! Juste vous dire que j'ai aimé les personnages, Atticus Core, ce flic homosexuel au caractère bien trempé, et Kat Kordell, détective privée, maligne et impertinente ! Un duo auquel on s'attache et qu'o nne peut pas lâcher comme ça !

J'ai plongé avec eux dans une sombre affaire de meurtre et de disparition, entre New York et Los Angeles. Deux héros, deux enquêtes, deux raisons de flipper encore ! Sectes et insectes se marient à merveille dans ce cocktail carrément effrayant !

(C'est une fourmi, là, sur le carrelage ??)

Maxime Chattam n'a pas son pareil pour instiller peu à peu l'effroi chez son lecteur. Ici, il propose un roman solide et efficace, de facture plutôt classique dans le genre, mais qui fonctionne à merveille ! On est littéralement happé par un récit et des personnages complétement à la hauteur !

(C'est moi où c'est une armée de cafards qui vient de tomber du plafond ?)

Résultat des courses, je n'étais pas particulièrement phobique des petites choses qui grouillent partout sous nos pas et dans nos maisons. Je le suis dorénavant.

Je ne vous remercie pas, Maxime Chattam.

Lien : https://labibliothequedejuju..
Commenter  J’apprécie          976
« C'était admirable le pouvoir qu'avait la lecture sur le cerveau. Il suffisait de lire qu'une bestiole vous sautait dessus pour avoir besoin de se frotter les mollets ou la nuque, convaincu qu'une infame créature y rôdait. »

Imaginez un peu. Janie est confortablement installée dans son rocking-chair, plongée dans son livre : elle lit l'histoire d'un petit garçon perdu en pleine forêt, qui finit par s'endormir au pied d'un arbre ; profondément endormi, la bouche à moitié ouverte, tout un tas de petites bestioles lui grimpent dessus, se baladent, se nourrissent... Janie, prise dans sa lecture, les sent presque sur elle et ne peut s'empêcher de se gratter. Sauf que c'est véritablement une araignée qui lui chatouille la nuque... et un scolopendre qui se faufile sous sa couverture...

Alors, ça ne vous démangerait pas partout à vous ? Pour ma part, je n'ai pas fait comme Janie : j'ai vérifié pour de vrai que ce qui me grattait était bien le fruit de mon imagination, et plutôt deux fois qu'une !

Enfin voilà, c'est ainsi que démarre "un(e)secte". Mais je vous rassure, en dehors du prologue, il vous faudra atteindre la moitié du livre avant que vous ayiez de nouveau ces petites sensations qui vous démangent un peu partout... Vous avez le temps de vous y préparer (ou pas)...

En attendant, nous faisons connaissance avec Atticus Gore, inspecteur de police d'Hollywood Station, section homicides. Étant un adepte d'entomologie, il hérite d'une enquête un peu particulière : un cadavre (ou plutôt un squelette) a été trouvé entièrement dévoré par les insectes ; ne restent plus que les os et les vêtements imbibés de sang. Plusieurs témoins affirment avoir vu la victime, bien vivante, la veille même. Comment a-t-elle donc pu être grignotée entièrement en si peu de temps ? C'est juste impossible...

De son côté, Kat Kordell, détective privée à New York, engagée pour retrouver une jeune femme disparue, trouve au domicile de cette dernière son chat, mort, enfin ce qu'il en reste : les os seulement. La veille pourtant, elle a vu ce chat, mort éventré, grouillant d'asticots...

Maxime Chattam nous met directement dans le bain. Pour les entomophobiques, passez votre chemin. Ce livre n'est pas fait pour vous ! Moi qui suis apiphobique, certaines scènes m'ont été insupportables. Heureusement, il y est plus souvent question de rampants que de volants, c'est pour ça que je n'ai pas été victime d'apoplexie pendant ma lecture et que je peux vous en parler aujourd'hui.

Oserais-je vous dire que j'ai quand même adoré ? Que j'ai adoré frissonner à l'idée que ce n'était pas moi qui me faisait piquer, mordre, manger, chatouiller ? Sensations à la fois angoissantes et rassurantes...

Je m'égare peut-être un peu mais c'est toujours un peu compliqué de parler de ce genre de livres, sans prendre le risque de divulgâcher, d'en dire trop et de saboter le plaisir des futurs lecteurs. Je dirai donc juste que j'ai trouvé l'intrigue captivante, menée tambour battant. L'auteur aborde subrepticement des thèmes éloquents (insectes, secte et endoctrinement, avenir de l'humanité, pouvoir des multinationales et des réseaux sociaux, etc). L'ambiance dépeinte est comme vous pouvez vous en douter quelque peu "démangeante", frissonnante, malaisante. Les personnages, bien fouillés, ne sont pas vraiment attachants, peut-être un peu "surfaits" aussi, mais n'en sont pas moins charismatiques et intéressants. L'environnement et les différents décors sont également bien implantés, et notamment certains quartiers de Los Angeles et de New York. La tension et la peur montent crescendo au fur et à mesure qu'on s'approche du dénouement.

Et mon problème avec Chattam vient justement de ses dénouements, qui me laissent souvent sur une interrogation, qui ne me satisfont pas toujours. Et c'est toujours avec une petite appréhension que je tourne les dernières pages. Quand vous êtes pris dans une intrigue et que la fin vous plante, c'est terrible cette sensation qui vous laisse un goût amer pour conclusion. Mais ce n'est pas le cas avec "un(e)secte". Au contraire, je suis totalement satisfaite de ce dénouement-ci.

Maxime Chattam laisse même à penser, dans ses remerciements, qu'il n'en aurait peut-être pas fini avec Atticus Gore. Je serais ravie de le retrouver dans une prochaine enquête (mais par pitié, pas trop de guêpes s'il-vous-plaît !?!).
Commenter  J’apprécie          7112
Bzzzz, clac ! Scrtchhhh, reclac ! Crrrr-crrrr...ah non, zut à la fin ! Je suis tranquille à lire dans mon jardin, et voilà que ça se met à zonzonner, striduler, frémir et ramper de tout côté, d'ailleurs je ne vois même plus ce qui est écrit, un gros scolopendre et une araignée viennent de s'inviter sur ma page, faut pas se gêner ! Voilà qu'ils se dressent devant moi et m'interpellent maintenant, on aura tout vu : " C'est nous les héros du bouquin, alors soit tu nous acceptes, tu fermes la bouche et tu continues à lire sans faire d'histoire, ou sinon, tu finiras comme Janie ou le chat de Lena. Tu as le choix, scrtchhh". Bon, je fais moins la fière là, même si je n'ai pas de phobie concernant les bestiole à six, huit ou mille pattes. Surtout que je viens de découvrir ce qui est arrivé à Janie, là je vous assure que je vais les regarder d'un autre oeil, les rampants et les volants.
Je choisis de poursuivre bravement ma lecture, tout en jetant des coups d'oeil anxieux autour de mon transat. Ils sont tout autour, me surveillent en se gaussant, surtout quand j'en arrive à l'épisode où Atticus Gore découvre ce cadavre entièrement nettoyé et cerné de multiples tas d'insectes à moitié écrasés, mélange improbable d'espèces qui ne devraient pas se côtoyer.
Atticus Gore n'est pas entomologiste, mais il aurait bien aimé, les p'tites bêtes ça le passionne. Par contre il est inspecteur de police à LA, et il aurait bien besoin de redorer un peu son blason après une série de cas non résolus. Alors quand on lui refile cette affaire "grouillante", il se prend vite au jeu, même si son équipier n'est pas très enthousiaste.

De son côté, la privée Kat Kordell, qui exerce ses talents d'enquêtrice à New-York, se voit confier une affaire de disparition, la jeune Léna n'a pas donné signe de vie à sa mère depuis une dizaine de jours. Comme elle était d'humeur assez sombre et semblait fréquenter des milieux peu enclins à lui redonner le goût de la vie, on craint le pire. D'ailleurs quand Kat visite l'appartement, une horrible surprise l'accueille...

Bien sûr les deux enquêtes vont rapidement présenter des similitudes, mais seront menées de manière assez différentes pour présenter chacune son intérêt. Parmi ces similitudes, des incursions dans des quartiers réels de Los Angelès et New York, des endroits où aucun de nous n'aurait envie d'aller se balader même en plein jour, et pourtant, des milliers de personnes y vivent, n'ayant plus d'autre choix. Et bien sûr, la présence de plus en plus prégnante des insectes, utilisés comme armes. On en apprend énormément sur eux, Maxime Chattam ayant l'habitude de se documenter à fond sur ses sujets, et croyez-moi, ça risque de vous faire dresser les poils, parce que si les bébêtes décident un jour de prendre le pouvoir, elles sont bien plus nombreuses que nous ! Ce n'est pas cette histoire-là que l'auteur nous raconte, mais je n'ai pu m'empêcher de l'imaginer.

Un petit mot sur le titre, que je trouve particulièrement bien vu, parce qu'il résume parfaitement les deux axes de l'intrigue. En effet, il sera beaucoup question d'emprise et de manipulation dans l'histoire. Mais je ne vais pas tout vous dire, d'ailleurs mes "gardiens" me font signe que je dois m'arrêter là, sous peine de spoiler. C'est qu'ils ont envie d'attirer d'autres vict, pardon "lecteurs" dans leurs piè, zut "ces pages", je voulais dire. Et il faut bien reconnaître que je me suis bien laissée engluer, enfin captiver, par ma lecture !

Maxime Chattam fait partie de ces auteurs vers lesquels je reviens périodiquement, depuis la découverte de sa "Trilogie du Mal", il y a déjà une vingtaine d'années. J'aime sa façon d'immerger le lecteur en fournissant plein d'éléments réels et en extrapolant juste un peu, comme ici. On y croit, et ça fait d'autant plus peur. Ce n'est pas pour autant une lecture terrifiante, dans le sens "horreur", malgré le thème des insectes (sauf si vous êtes vraiment phobique). L'approche est bien plus psychologique, c'est ce qui me l'a rendue plaisante.

Le petit bémol : j'en aurai voulu un peu plus, j'ai eu l'impression que l'auteur s'auto-censurait un peu dans certaines scènes, peut-être justement pour ne pas faire fuir certains lecteurs sensibles ? Autrefois il n'aurait pas hésité. Mais hormis que ça me grattouille de partout depuis, je ne regrette pas d'avoir craqué sur cette couverture grouillante !
Commenter  J’apprécie          5757
J'ai trouvé ce roman dans une boite à livres en Bretagne, quasiment neuf, et je me suis dit que c'était une bonne pioche. N'ayant jamais lu de polar de cet auteur...c'était là, une bonne occasion de le découvrir.
Je dirai que c'est un polar efficace et bien documenté, à la James Patterson. L'histoire se passe aux États-Unis entre Los Angeles et New-York en passant par le Texas. Une histoire folle, à cheval entre le polar et la science-fiction. Des insectes tueurs, qui s'acharnent à dépouiller les malheureux cadavres jusqu'à les rendre à l'état de squelettes. Pour enquêter, deux personnes, à l'opposé du pays : Atticus Gore, capitaine de police à Los Angeles qui découvre un journaliste mort et dévoré par des insectes, et, Kat Kordell, détective privée à New-York qui est à la recherche de Lena, une jeune femme gothique, sa mère est très inquiète pour elle et demande à Kat de retrouver sa fille. Une panoplie de personnages gravitent autour d'eux. L'enquête avance à grands pas. On attend tout de même, le moment où ces deux enquêteurs de talent vont se rencontrer. Deux personnes qui n'ont pas froid aux yeux et qui vont tout faire pour contrebalancer le projet d'un fou à lier. le titre de ce livre est à double tranchant, si je puis dire...Mais je ne vous en dirait pas plus sur cette histoire.
Un livre agréable à lire. J'appréhendais un peu la description des insectes tueurs mais cela reste très acceptable. Un seul bémol : la fin est un peu longue, on a l'impression d'être dans un film avec Indiana Jones. le roman aurait gagné de l'intérêt à mes yeux en effaçant certaines longueurs mais contente d'avoir passé un bon moment.
Commenter  J’apprécie          540

Citations et extraits (131) Voir plus Ajouter une citation
Elle s'asseyait toujours à la même place, à l'angle sud-est, pour avoir une vue dégagée sur le potager et le ru, carrefours de toute une faune qu'elle aimait surprendre en levant les yeux, entre deux pages. Car Janie aimait lire. Au-delà du raisonnable, estimait-elle parfois. Et depuis plus de quarante-cinq ans qu'elle habitait cette vieille demeure de bois, elle ne dérogeait jamais à son rituel de l'après-midi. Un bon livre, à l'abri sous la marquise. Une couverture sur les genoux durant la demi-saison ou, contrainte et forcée, dans le bow-window juste derrière pendant l'hiver. Elle éclusait les livres comme certains les godets à la taverne, buvant l'encre jusqu'à s'en faire des caléidoscopes d'histoires dans la cervelle, et lorsque ses pupilles se relevaient brusquement, attirées par un craquement suspect près de la rive, deux paysages se superposaient durant un bref instant, celui de ses romans et son propre jardin, sans qu'elle sache très bien ce qui était réel.
Commenter  J’apprécie          394
[…]
C’était assez ironique, quand on y songeait : plusieurs hackers connus s’étaient fait prendre ici même. Des as du virtuel, multipliant les connexions dans un monde parallèle, tandis que dans la réalité ils se fondaient parmi les ombres. Mais n’était-ce pas la nature même des liens modernes ? Les réseaux sociaux pullulaient sur Internet tandis que les relations sociales se tendaient de plus en plus dans le quotidien fait de chair et d’os. C’était le lot de la décennie. Le nouvel eldorado, la conquête de l’Ouest pour tous, nivelant les différences, physiques, financières et même intellectuelles. Chacun y avait sa place avec un sentiment d’espoir, d’apparence, d’affirmation, d’appartenance, qu’il ne trouvait plus sous sa véritable identité. La « vraie vie » servant surtout à alimenter les profils numériques pour exister sur la toile. Cela en disait long sur l’état du monde.
Commenter  J’apprécie          260
[...] Janie aimait lire. Au-delà du raisonnable, estimait-elle parfois. Et depuis plus de quarante-cinq ans qu’elle habitait cette vieille demeure en bois, elle ne dérogeait jamais à son rituel de l’après-midi. Un bon livre, à l’abri sous la marquise. [...] Elle éclusait les livres comme certains les godets à la taverne, buvant l’encre jusqu’à s’en faire des caléidoscopes d’histoires dans la cervelle, et lorsque ses pupilles se relevaient brusquement, attirées par un craquement suspect près de la rive, deux paysages se superposaient durant un bref instant, celui de ses romans et son propre jardin, sans qu’elle sache très bien ce qui était réel.
Commenter  J’apprécie          340
- Les insectes ont toujours suscité la curiosité de l’humanité, vous savez, parfois même une sorte de dévotion. C’est un monde parallèle au nôtre, bien plus vaste ! et complexe. Avec ses espèces qui cohabitent placidement en s’ignorant, celles qui s’entraident, celles qui se livrent des guerres sans pitié… Très proches de nos sociétés pour certaines.
Atticus savait tout cela, que les rois quarts des animaux de notre planète étaient en réalité des insectes, une biomasse trois cent fois supérieure à celle de toute l’humanité, à laquelle il fallait ajouter tous les arachnides, souvent considérés à tort comme des insectes, et, même les vers, les crustacés tels les cloportes et enfin les mille-pattes. Ils formaient la grande famille des « bestioles immondes et grouillantes », comme se la représentait le commun des mortels.
Ignorant qu’Atticus maîtrisât en partie le sujet, Huxley poursuivait :
- La population n’a aucune idée réelle de ce qui l’entoure, de toute cette vie qui gravite autour de nous en permanence. Les insectes sont si nombreux que nous ne sommes qu’une goutte d’eau face à un océan. Savez vous que pour chaque être humain présent sur la Terre, il y a près d’un milliard et demi d’insectes ? Vous imaginez un peu le ratio ? Rien que nous deux, ils sont trois milliards répartis là-dehors sans même que nous les remarquions. C’est étourdissant si on multiplie ce chiffre par sept milliards d’êtres humains. Dix milliards de milliards d’insectes en tout, et c’est une estimation très basse, puisque nous avons recensé environ un million d’espèces différentes et nous pensons qu’il en reste trois à quatre fois plus découvrir, par exemple dans les forêts tropicales.
Huxley ôta ses lunettes et recula dans son fauteuil.
- Je ne voudrais pas vous effrayer, ajouta-t-il, simplement il faut saisir l’ampleur du champ d’étude et l’attrait qu’ils peuvent exercer. En plus d’une poignée de professionnels, le monde des insectes fascine quelques passionnés, peut-être une dizaine sur Los Angeles et trois ou quatre fois plus dans tout l’Etat. Enfin, c’est une estimation à la louche, seulement basée sur les rares discussions que j’ai pu avoir lors de conférences ou en jetant un œil sur des site Internet.
- Je comprends
- Je vais m’occuper de votre mystère, j’ai des bases de données pratiques pour identifier rapidement les espèces, en tout cas pour une partie au moins j’espère. (…)
Commenter  J’apprécie          40
La société ne pouvait effacer ceux qui ne suivaient plus, alors elle les parquait loin des quartiers résidentiels et regardait ailleurs. Elle laissait s'autodétruire ses plus faibles éléments dans l'indifférence. personne n'a à se salir les mains, le temps fait le job..
Commenter  J’apprécie          410

Videos de Maxime Chattam (111) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Maxime Chattam
Retrouvez la série fantastique culte Autre Monde de Maxime Chattam, dans une nouvelle édition pour adolescents !
New York, de nos jours. Un blizzard exceptionnel s'abat sur la ville et plonge ses habitants dans le noir. D'étranges éclairs bleus rampent le long des immeubles, les palpent, semblent à la recherche de proies... le lendemain, le monde a irrémédiablement changé, les adultes ont disparu.
Retrouvez les deux premiers tomes: Tome 1 : https://www.albin-michel.fr/autre-monde-lalliance-des-trois-tome-1-9782226492289 Tome 2 : https://www.albin-michel.fr/autre-monde-malronce-tome-2-9782226492296
Nous suivre sur les réseaux sociaux : Instagram : https://www.instagram.com/albinmichelstories/ TikTok : https://www.tiktok.com/@editionsalbinmichel
+ Lire la suite
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (4314) Voir plus



Quiz Voir plus

La faune de l'alliance des trois

Matt croise le premier animal "étrange et redoutable" dans son immeuble. Il s'agit...

D'un singe
D'un aigle royal
D'un python
D'un chat siamois
D'un caniche blanc

10 questions
328 lecteurs ont répondu
Thème : Autre-Monde, tome 1 : L'alliance des Trois de Maxime ChattamCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..