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Ce livre propose une découverte de l'Inde très crue à travers les yeux d'Agastya ou Auguste un jeune de bonne famille qui a grandi dans une grande ville, un fonctionnaire en formation qui aime bien se droguer, envoyé dans une bourgade appelée Madna.
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Agastya, jeune Indien des grandes villes, vient de réussir son concours dans l'administration et est nommé au fin fond de l'Inde. Mais voilà que son travail l'ennuie profondément. Et voilà de quoi il est question tout du long : l'ennui, l'impression de vide dans sa vie. Et le lecteur aussi s'ennuie dans ce moment répétitif, un peu vulgaire. J'ai dû me forcer pour terminer ces plus de 500 pages, où il ne se passe absolument rien.
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Surement drôle quand on connait bien la culture indienne, ce roman m'est apparu très hermétique et ce qui paraissait humoristique ne m'a même pas fait sourire. A ajouter à cela quelques touches de vulgarité et cela fait un roman que je n'ai pas aimé du tout....
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Agastya Sen est stagiaire fonctionnaire à l'IAS et si tout se passe bien un an après il serait nommé adjoint préfectoral. En attendant, il était envoyé à Madna pour faire son apprentissage. Madna est un petite région rurale perdue au milieu de nulle part où Agastya n'est pas très motivé. Il doit connaître tous les services de la fonction publique du district qu'il découvre à tour de rôle mais trouve souvent des excuses pour se retrouver dans sa chambre du rest house l'après-midi pour ses activités secrètes.
Ce livre est écrit dans un style très familier, personnellement les premiers chapitres ont pour moi étaient durs et j'ai essayé de m'accrocher et en fin de compte je n'ai plus eut de difficultés à lire la suite qui se lisait assez bien. Bien évidement le langage utilisé peut choquer, se trouve dans les pages beaucoup de références à l'alcool, la drogue et le sexe et laisse très peu de place aux sentiments sincères. Mais toute la déclinaison de personnages dont Agastya rend cette satire de la vie des fonctionnaires provinciaux en une comédie loufoque.
Lien : http://atasi.over-blog.com/2..
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H
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Mon sentiment sur ce livre est mitigé.
L'histoire semblait plutôt intéressante.
Un jeune lauréat fraichement émoulue de l'IAS ( haute école d'administration indienne) qui fait ses premières armes cette administration.
Il découvre la corruption, le laisser-aller...
Les populations sont livrées à elles-mêmes et ont peu d'aide à attendre. Elles sont exploitées.

C'est une chronique de l'ennui. Agastya part à la découverte de lui-même et ne découvre que peu de chose. Juste que vivre cette vie de fonctionnaire dans des provinces reculées ne lui convient pas du tout.

Le lecteur non plus n'apprend pas grand-chose.
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Ce roman est un peu au croisement de « Au coeur des ténèbres » et des « Caves du Vatican ». La chaleur, l'ennui, le détachement de la réalité, la désagrégation de la personnalité, la perte de repères, sont des thèmes extrêmement présents.
Le roman est un peu répétitif, moins dans les événements que dans les émotions. Chaque visite, rencontre ou action est motif à une pleurnicherie du personnage.
C'est moins une plongée dans l'Inde contemporaine que dans une psyché perdue. Agastya est un jeune homme qui ne sait pas où il en est, où il veut aller, ce qu'il veut faire ou pas, ni même ce qu'il ressent ou pas.
On constate néanmoins le problème endémique à l'Inde : un mélange d'incompétence et de corruption qui rend l'administration complètement inefficace. Soit les agents sont originaires de la région et en profitent, soit ils viennent d'un autre État et le sentiment de déracinement, la barrière de la langue, voire de la culture, créent une barrière insurmontable et un fort rejet de la région d'accueil.
Il y a aussi la disparité grande ville / ruralité qui créent une différence proche de celle entre deux pays éloignés. Sans compter l'occidentalisation des citadins qui sont trop américains pour l'Inde profonde et pas assez indiens pour les États-Unis, sorte d'El Dorado.
La sexualité est très présente, sorte d'obsession chez les hommes, que ce soit l'abstinence forcée ou voulue, les écarts conjugaux, les films pornos ou le regard concupiscent porté sur les femmes.
J'estime qu'il y a une grosse erreur dans la traduction française du titre. Je m'attendais à un roman léger, humoristique, adapté pour les vacances. Or, le titre d'origine est « English Ogu », le surnom d'Agastya. Il dit bien plus sur la dualité de l'Inde et du personnage. le mot « déjanté » est excessif, car on est plus au bord d'une folie dépressive que festive (selon moi, « déjanté » à une connotation « foufou qui fait sourire »). Sans compter l'absence totale d'humour. À moins que je sois complètement insensible à l'humour indien traduit en français.
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Comment à-t-on pu affubler un texte moins idiot qu'il en a l'air un titre aussi stupide? Pavillon est une collection sérieuse et souvent de haut niveau... Et on a réussi à traduire "English August" (référence à l'acculturation tragicomique du héros ) en un titre débile (affublé d'une couverture consternante). C'en est à se demander si l'éditeur a LU le texte...
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Les gosses de riches qui promènent leur ennui sont insupportables, même en Inde. J'ai très moyennement apprécié ce roman.

Les tribulations désabusées de ce jeune homme m'ont laissées indifférent, rien de déjanté, juste de l'ennui. En revanche, certains traits de la vue indienne ressortent et donnent un léger intérêt à ce livre : la différence intellectuelle et spirituelle des bengalis, la position des anglo-indiens et la fascination pour l'Angleterre, l'existence des « tribaux »…

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"Mais Agastya voulait échapper au préfet et à son travail pour retrouver une autre vie. Une existence secrète qu'il allait mener toute l'année dans la chaleur et l'obscurité de la chambre de la rest house ou dans celles, analogues, d'autres établissements. Cette vie privée devint beaucoup plus passionnante et plus réelle que celle du monde extérieur. L'après-midi, il fermait les volets pour se protéger d'un monde incandescent. [...] C'était l'univers de la marijuana et de la nudité, d'une musique désespérément déplacée (Tagore ou Chopin), et des pensées qui fermentent dans l'isolement. La chaleur, la contemplation de la sueur perlant sur la peau nue avaient quelque chose de vaguement érotique." (Pavillons poche - Robert Laffont - p.57). Cet extrait résume assez bien les après-midi de ce fonctionnaire : fuite de la réalité, obscurité, marijuana, musique, chaleur, solitude... bref, rien de "déjanté" (en tout cas pas au sens où moi, j'entends l'adjectif "déjanté"...) : je pense sincèrement que le titre français est une erreur ou que la personne qui l'a trouvé n'a pas lu le livre ou ??? Aussi, à la lecture de ce roman, l'ennui arrive assez vite et l'envie de le lâcher également mais, et ceci malgré un style déplorable (ou une traduction mal faite), j'ai persisté et bien m'en a pris car ce roman est très enrichissant pour qui veut découvrir un peu plus l'Inde...

En effet, tout d'abord, ce roman contient une mine de références culturelles indiennes, particulièrement concernant les croyances hindoues, que je connais assez mal je dois dire, même si j'envisage d'en découvrir un peu plus (un jour)... Ainsi, le prénom même du personnage principal, "Agastya", fait référence à un ermite dans le Rāmāyana, un des écrits fondamentaux de la mythologie hindoue : c'est cet ascète qui (selon l'auteur, je n'ai pas lu le Rāmāyana) donne l'arc et la flèche à Rama, septième avatar du dieu Vishnou, parti à la conquête de Sîtâ... de même, à la faveur d'une visite d'un temple hindou, nous découvrons que l'érotisme est un aspect très présent dans la religion hindoue; guère étonnant, me direz-vous, lorsque l'on se rappelle que le Kâmasûtra est un recueil d'origine indienne...

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Lien : http://loumanolit.canalblog...
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