Béatrice de la Paquinière quitte Orléans, son père et son château pour se rendre à Paris, chez son oncle et y apprendre les bonnes manières.
Mais en chemin, accompagnée de son mentor, le fidèle chevalier Gardaban, qui l'a instruite, elle rencontre un mousquetaire belliqueux et il la provoque en duel. Gardaban a l'habitude de marquer d'une croix à la craie l'endroit que Béatrice devra atteindre. le mousquetaire est donc légèrement blessé puis repart avec un "nous nous reverrons jeune homme".
Après un trajet sans trop d'histoires, Béatrice et Gardaban arrivent à Paris. Gardaban conduit Béatrice chez son oncle, le duc de Fagerolles, où elle fait connaissance de la duchesse et de sa cousine Blanche, aussi blonde qu'elle est brune. Et Gardaban repart. Béatrice apprend donc à s'habiller, à se coiffer, à se maquiller, à placer judicieusement une "mouche", et ce ne sont que colifichets, dentelles, rubans, parfums, pas de danse, leçons, et.... Confidences entre cousines.
Hélas, Blanche aime un vicomte, amis du marquis de Châtillon-Hauteville, son fiancé, qu'elle doit épouser pour satisfaire son père et... le parti du Cardinal de Richelieu.
Lors d'un bal, Béatrice fait la connaissance du marquis de Châtillon - Hauteville, et ils sont mutuellement fort impressionnés l'un par l'autre. C'est là que Béatrice se promettra d'aider sa cousine autant que possible. Mais avant cela, elle se rend à l'hôtel de Bourgogne, où la troupe de l'Hôtel donne une comédie qui n'a pas l'heur de plaire aux cadets de Gascogne. Au terme d'un duel entre cadets gascons et seigneurs enrubannés, les gardes du Cardinal interviennent et Béatrice n'en peut plus. Elle ramasse une rapière sur le sol et se lance dans la bagarre, désarmant deux des meilleurs gardes du Cardinal de Richelieu.
Au retour, elle encaisse la colère du duc de Fagerolles qui la fait aussitôt enfermer dans sa chambre et mettre au régime du pain sec et de l'eau - et de la bouillie d'avoine. Mais le roi
Louis XIII a eu vent de l'échauffourée et là, bien sûr, on est en pleine fiction, il demande à ce qu'on lui présence Béatrice de la Paquinière. le marquis de Châtillon-Hauteville la conduira au Louvre et elle passera la première, au nez et à la barbe de tous les courtisans qui attendent leur tour.
Elle passera un excellent moment avec le roi qui lui offrira une paire de pistolets (non, non, ils n'ont pas fait de choses inavouables, on est dans de la littérature pour enfants).
Désormais, Béatrice s'octroiera l'une ou l'autre petite sortie, où elle aura l'occasion de veiller sur le fiancé de Blanche et surtout, sur le vicomte d'Angelines, rimailleur invétéré. Car le roman s'en prend aussi à la mode des Précieuses, dont Béatrice est l'exact opposé.
Et naturellement, grâce à l'intervention du Roi de France, dont le sobriquet le Juste, n'était peut-être pas tout à fait mérité (soyons réaliste), tout sera bien qui finira bien...