A Harry et Hana ! Que le monde s'ouvre à eux !
A eux pour qui j'ai joué à cette masse critique pour laquelle je remercie Babelio et les éditions Yucca.
Harry aime beaucoup les livres et pose beaucoup de questions. Harry connait déjà par coeur beaucoup d'histoires et m'a étonné par l'étendue de son vocabulaire. J'espère que sa grand-mère et ses parents aimeront ce livre et pourrons lui expliquer... Je l'espère car moi je ne saurais guère. Aurais-je perdu le langage du coeur ou mon âme d'enfant ?
"C'est l'histoire d'un enfant, qui se retrouve projeté dans le monde des grands." p.7 Projeté ? Catapulté ? Trop vite ? Trop haut ? Monde trop petit ? trop frileux ? Des grands ou des petites vieilles ? En voilà des questions subtiles !
Si les images sont belles le récit me paraît désenchanté. Au lieu des questions subtiles promises, je trouve beaucoup, beaucoup trop de moralisation et pas assez d'imagination.
Promis je demanderai plutôt à Harry de me l'expliquer pour le réenchanter.
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Ce livre me laisse dubitative tant il y a de nombreuses choses que je n'ai pas comprise..
Certes, les illustrations sont belles mais c'est malheureusement la seule chose positive que je retiens de ce livre.
Ce livre se dit être un roman jeunesse. Je souhaiterais que l'on m'explique pour quelle tranche d âge il est destiné. Car j'ai fait lire certains passages à ma nièce de 11 ans et elle n'a pas compris. Déjà, rien que le titre nécessite un dictionnaire pour nos têtes blondes. Je pense que l'auteure a souhaité amener une réflexion mais le langage utilisé est celui d'un adulte et non celui d'un enfant.
Et puis l'écriture se veut poétique par l'utilisation de rimes mais la poésie nécessite autre chose que l'utilisation de ce procédé.
J'ai essayé de le lire à la fois avec mes yeux d'enfants mais aussi avec mes yeux d adultes et à part dénoncer notre société, ce livre ne m'a rien apporté en termes de réflexion.
Et puis qu'il est triste ce monde de notre petit cosmographe qui a déjà perdu toutes ses illusions d'enfant en ne croyant plus à la magie de Noël...
Bref, vous l'aurez compris, c'est une forte déception.
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Je ne comprends pas cette expression : aller de l’avant.
Je me sentais tout aussi bien auparavant.
Et pourquoi ne pas rester dans le présent,
Après tout, c’est bien aussi ce qu’on ressent.
De l’amour, de la joie, de la peine, de la haine parfois.
C’est important de bien ressentir ça, même si ce n’est pas toujours nos choix.
Le passé, il ne faut pas l’oublier,
Le futur, il faut y penser.
Mais aller de l’avant, pas tout le temps.
Parce que c’est aussi bien de vivre dans le présent.
A toute chose il faut son contraire [...]. La nuit s'oppose au jour, telle la douleur à la beauté de l'amour.
Si la paix existait, il n'y avait pas de raison de douter. Il fallait continuer à lutter.
Il y a parfois de plus importants choix que la raison.