AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,31

sur 26 notes
5
10 avis
4
5 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une plume fluide, maîtrisée et poétique porte ce roman qui met en scène des sujets noirs sans jamais sombrer dans le sordide. Les meurtres d'adolescents et lacunes épouvantables de l'aide sociale, l'enquête bâclée de la police, les conditions de vie des enfants bagnards dans le passé, sont autant de sujets durs abordés avec justesse. Ils permettent de mettre en valeur le caractère des personnages principaux : des anti-héros accablés par un passé difficile, un quotidien qui ne l'est pas moins, et qui pourtant avancent avec courage et réussissent même à s'entraider. J'ai vu dans ce roman, non un thriller, mais plutôt, une étude de moeurs, un constat poignant sur des sujets actuels et anciens, un témoignage mis en fiction et placé dans un décor magnifiquement évoqué. J'ai regretté que ce roman se termine si vite !
Commenter  J’apprécie          30
Je vais déjà annoncer que ce roman est un méga coup de coeur. le roman noir revêt toutes ces lettres de noblesse avec ce livre qui m'a fait découvrir la plume de l'auteure.
S'attaquer au sujet de l'aide sociale à l'avance est un pari osé mais que isabelle relève haut la main. Elle dénonce, sans faire trop en faire, les limites de ces travailleurs sociaux qui ont souvent la foi dans ce qu'ils font mais qui sont limités par les décisions qui viennent de plus haut. Les personnels qui bossent avec les humains de manière générale se heurtent à ces cadres imposés. Ils ont beau être passionnés par leurs emplois, ils se sentent souvent brimer de ne pas pouvoir en faire plus.
Et Marie, cette assistante sociale fait partie de ces gens. On lui donne une mission, elle la mène à bien, s'attache forcément à ses gosses alors qu'on lui demande juste de les évaluer. Mot barbare quand, en face, il y a des enfants qui souffrent. On évalue car faut bien tenir des statistiques !
On découvre dans ce roman noir des personnages tous très attachants. Marie, bien entendu, l'est fortement surtout avec ses failles qui s'expliquent aussi par son enfance. Elle va se retrouver dans une histoire qui la dépasse après la mort d'enfants qu'elle a suivi. Une affaire bizarre qui la brise, la fait douter d'elle-même, mais qui lui permettra tout de même de rencontrer Bastien.
Mais il y a surtout Abram, cet ado atteint du syndrome de Cotard. Profondément dépressif à, à peine 16 ans, il se croit mort.
Et il y a aussi ce Jean-Baptiste , cet ancien enfant bagnard qui de 1855 à 1860 raconte tout dans son journal intime de ses années au bagne de Castelluccio, devenu un hôpital.
Le lien entre ce personnage du passé et ceux du présents est bien réel et petit à petit les indices s'emboitent pour une explication qui nous saute à la gueule sans y être préparé.
Isabelle nous fait aussi voyager en Corse. Les descriptions sont très visuelles et on s'y voit. Il en va de même des récits du quotidien du jeune bagnard comme de l'adolescent qui se mutile pour exister. Elle mêle faits divers réel et fiction avec brio.
Je suis passée par toutes les émotions possibles lors de ma lecture. Colère, peine, mais aussi l'espoir qui peut renaitre quand enfin Marie trouve en Bastien un vrai soutien dénué de tout jugement.
Un livre que je recommande. Je ne le classe pas dans le genre thriller même s'il y a une enquête et du suspense. Il est plus que cela pour moi. C'est un formidable roman noir écrit tout en délicatesse par une auteure qui mérite d'être plus mise en avant. C'est un roman dont on ne sort pas indemne et qui fait réfléchir sur des thèmes comme nos histoires de vie, notre passé, notre généalogie et j'en passe.
A lire donc.
Commenter  J’apprécie          30
C'est avec un immense bonheur que j'ai retrouvé les mots d'Isabelle Chaumard. On l'attendait après l'excellent « belles sanguinaires ». J'ai fini « le sacrifié de Castelluccio », je suis à nouveau conquis.
Nous débarquons à Ajaccio et nous y resterons tout au long de cette histoire. Nous allons nous promener entre passé et présent avec deux acteurs principaux, Marie et Abram et deux seconds rôles, Jean-Baptiste et Bastien sans oublier la bonne copine, Caro, qui veille sur Marie.
Marie est assistante sociale et travaille dans le même bâtiment que l'aide sociale à l'enfance. Elle aime son boulot mais avec la baisse des budgets de l'état on demande toujours plus à ses employés en leur donnant moins de moyens. Elle a en charge le dossier d'Abram, qui vient d'être placé en hôpital psychiatrique de Castelluccio, faute de place en foyer et en famille d'accueil. C'est un ado de 16 ans, il vivait seul avec sa mère qui est dans l'incapacité de s'en occuper. Il souffre du syndrome de Cotard, une forme dépressive grave où le patient est convaincu d'être mort. L'auteure a construit son récit par chapitre en donnant la parole à chacun des deux protagonistes. La présentation et les conditions du travail de Marie relève de la réalité et ça Isabelle Chaumard est bien placée pour le connaitre. Elle a travaillé pendant 20 ans dans l'insertion et la protection de l'enfance avant de démissionner et devenir journaliste et lanceur d'alerte.
En alternance on va suivre la vie de Jean-Baptiste jeune Rochelais incarcéré au bagne de Castelluccio de 1855 à 1860. Comme les 1200 autres mineurs il sera exploité par l'état et la région pour construire des routes, un barrage et ce qui sera aujourd'hui l'hôpital. Il finira malheureusement par mourir comme 160 autres sous les coups, exploités, malnutris, violés et atteint de diverses maladies. Il sera déposé dans ce carré avec les autres, souvent à même le sol sans sépulture. Aujourd'hui réhabilité, ce cimetière de la honte avait disparu sous les ronces et buissons, dame nature reprenant son dû. Je vous invite à visionner la vidéo de l'auteur pour mieux vous imprégner des lieux. Cela m'a permis de m'immerger et de mieux appréhender ma lecture.
Pour ce qui est de l'intrigue, je pense qu'on est plus dans l'atmosphère d'un roman noir. Elle est très subtile et accroche le lecteur dès les premiers mots posés par l'auteure. Une série de 3 meurtres d'enfants va malmener le quotidien de Marie mais aussi lui permettre de faire la connaissance de Bastien !!!
Et toujours cette si belle écriture qui nous fait voyager dans des paysages et décors magnifiquement décris. Tous nos sens sont en éveil. J'ai senti les odeurs du maquis quand le soleil commence à sécher l'humidité de la nuit, subtil mélange de thym, de myrtes sauvages. J'ai entendu la musique des cigales le soir quand le jour laisse sa place à la nuitée. le vent dans les oliviers. J'ai vu le couché de soleil au dessus des eucalyptus.
Le style d'Isabelle est envoutant et parfaitement rythmé, il ne manque pas de rebondissement, de suspense savamment distillé. Il procure de l'émotion, j'ai ressenti la haine, la tristesse et la peine mais aussi par moment le sourire. Mille mercis pour tout cela Isabelle Chaumard vous m'avez à nouveau captivé, troublé, fasciné.
Merci aux éditions « le mot et le reste » pour leur confiance dans ce SP.

Lien : https://www.facebook.com/Phi..
Commenter  J’apprécie          30
J'avais succombé aux belles sanguinaires l'an passé, c'est tout naturellement que j'ai souhaité découvrir ce second roman d'Isabelle Chaumard.
J'ai à nouveau été conquise. L'auteure nous entraine entre réalité historique et fiction d'une main de maitre. le récit alterne entre passé et présent, entre le récit de Marie, jeune assistante sociale débordée de travail et dépourvue de moyens, et celui d'Abram, un jeune de 16 ans atteint du syndrome de Cotard, un syndrome dépressif le poussant à croire qu'il est mort. Enfin nous alternons entre le décor de ce pénitentiaire de la honte où l'on enfermait des enfants coupables d'avoir volé un bout de pain et l'hôpital psychiatrique qu'il est devenu aujourd'hui. À la fin de votre lecture, vous pouvez vous plonger dans les notes et les remerciements de l'auteure. Ils vous feront découvrir tout le travail de recherche d'Isabelle et des articles et des livres sur l'histoire de Castelluccio. Passionnant !
Au début de cette lecture, on est un peu perdu par ces allers et retours, on ne comprend pas tout et puis les pièces du puzzle s'emboitent les unes après les autres jusqu'au dénouement très réussi.
Le style d'Isabelle est toujours aussi poétique, sensible, authentique, vraiment très agréable à lire. Il m'a manqué les odeurs et les couleurs des belles sanguinaires, mais ce roman est beaucoup plus noir que le précédent. En revanche, j'ai ressenti tout un tas d'émotions, de la rage, de la tristesse, du dégout et de l'espoir. Je me suis attachée à ces personnages et j'ai découvert un pan de l'histoire française bien peu reluisante.
Un roman court, mais si riche grâce aux thèmes abordés et aux recherches effectuées. Un thriller noir avec des rebondissements et de la tension. Un voyage émouvant et bouleversant à découvrir !

Commenter  J’apprécie          20
j'ai refermé, il y a quelques jours déjà, un livre que je n'aurai jamais découvert sans les retours sur les groupes de lecture ! il a suffi de deux commentaires pour me convaincre de lire « le sacrifié de Castelluccio » ! jusqu'à il y a peu de temps, j'ignorais tout de ce bagne pour enfants (devenu aujourd'hui un hôpital psychiatrique)… dans ce récit on croise, Marie, l'assistante sociale et Abram, interné dans l'hôpital ; on découvre la vie de Jean-Baptiste, enfant condamné à une peine d'emprisonnement au bagne de Castelluccio !
De nos jours, des adolescents sont assassinés… pourquoi ? par qui ? quel est le lien entre ces crimes et Marie, l'assistante sociale ? on ne peut pas refermer ce livre sans avoir découvert la vérité ! Ce livre met également en lumière, la difficulté des services sociaux face au manque de personnel, face à la lenteur de l'appareil judiciaire, services qui se trouvent démunis devant l'ampleur de la tâche à accomplir ! Un coup de coeur pour ce livre !
Commenter  J’apprécie          20
Après son premier roman Belles sanguinaires, c'est à nouveau en Corse que se déroule l'intrigue de ce nouveau roman noir.

Tirée de faits divers ŕéels, cette histoire nous fait voyager dans le passé, près de deux siècles en arrière, du temps où de malheureux enfants étaient ncarcérés dans un établissement pénitentiaire près d'Ajaccio et exploités pour la construction de routes et autres bâtiments publics.

Et de nos jours, sur ce même lieu, devenu un hôpital psychiatrique, nous voyagerons aux côtés de Marie, assistante sociale, qui s'occupe en particulier d'Abram, un jeune garçon perturbé. Nous apprendrons à mieux cerner le milieu de l'aide à l'enfance parfaitement bien décrit par l'auteure qui connaît bien ce monde.

Je n'en dirai pas plus pour ne pas dévoiler trop l'histoire.

MON AVIS :

J'avais adoré le premier roman d'Isabelle Chaumard, Belles sanguinaires, et j'ai eu un énorme plaisir à retrouver sa plume toujours aussi agréable à lire, avec des chapitres courts qui sont alternés par des passages de la vie d'un jeune bagnard de la Rochelle qui était sur le site de 1855 à 1860.

L'histoire est émouvante et les faits réels d'une extrême tristesse. Les personnages sont superbement bien décrits et attachants.

Une fois de plus, j'ai passé un agréable moment de lecture et vous recommande ce livre.
Commenter  J’apprécie          21
✔️Mon ressenti : Isabelle Chaumard sort son second roman aujourd'hui. Après "Belles Sanguinaires", elle nous entraîne dans un nouveau thriller bâti sur des faits réels.
Abram, un jeune homme, est interné en hôpital psychiatrique car il est atteint d'un trouble : il est persuadé qu'il est mort. Marie, assistante sociale dévouée voit son quotidien s'assombrir. Ces deux personnages vont se rencontrer et nous entraîner dans un récit bourré de suspense où ils ne demandent qu'à s'en sortir.
Touchants par leur humanité, ils savent nous emporter au coeur du récit et de cette magnifique région. L'auteure sait la dépeindre et nous faire voyager par ses mots. Moi qui ne pars pas en vacances cette année, c'est un vrai plaisir de découvrir l'île de beauté. Ce roman est également pretexte à la mise en lumière de l'aide sociale à l'enfance et de l'histoire de Castelluccio, donc en plus de se divertir, on apprend des choses. L'intrigue est bien ficelée et les découvertes se font petit à petit, nous rendant vraiment acteurs et absorbés par cette lecture. le roman étant assez court, je l'ai lu d'une traite. La plume de l'auteure est délicate ce qui est rare dans ce genre.
J'ai beaucoup aimé la fin, que je vous laisse découvrir.
Une bonne lecture menée par une très belle plume.
🎯Mots Clefs : Services Sociaux / Enfant / Psychiatrie / Morts / Corse
🏆Ma note : 18/20
Commenter  J’apprécie          20
Le bagne en sang. le meurtre est là... La terre en dessous, la pierre sur eux, dans les marais ils meurent, et aujourd'hui encore. le soleil si intense ne réchauffe rien, il brûle, il crame leur corps, aux enfants. L'histoire qui le dit.
Abram a les yeux éteints, sa vie n'est plus rien. Un ado dans un univers sombre sur fond d'azur. Il est le passage entre nous et ceux d'avant. Il est vivant... Mais pour combien de temps. D'ailleurs il est mort, déjà.
Marie est douce et tendre. Trop tendre, trop douce. Des déboires, elle en a eu. Des coups elle en reçoit encore. L'amitié et le secours vont de pair pour l'aider à y faire face. La force d'un côté, la raison de l'autre. Un homme bâti comme une montagne et une femme forte comme la raison. Ah ! Les Corses et l'amitié. Sans faille. Sans compromis.Sans attendre de retour.
C'est dans cet univers que Marie se retrouve inculpée de meurtre sur enfants. Elle, une mère si tendre, une assistante sociale si dévouée. Tout la désigne. Elle est foutue. Est-elle innocente ? Entre enquêtes et agressions, elle veut savoir qui, et pourquoi. Tout est acharnement, contre elle !
Le sacrifié de Castelluccio est un roman empreint de sentiments, d'histoire noire d'une époque à aujourd'hui. La douleur, la violence et les doutes sont omniprésents dans une course à la mort, aux éléments de dossier. Jusqu'au continent, à La Rochelle.
Une belle lecture, les mots coulent en harmonie.Une montagne Corse en pleine figure de sentiments et d'histoire. C'est le deuxième roman d'Isabelle Chaumard que je lis, et là encore une fois je me sens bien. La noirceur n'est pas si noire sous son joug. Même si le noir reste noir. le crime reste en sang.Ce sang couleur de Corse.

Lien : https://scontent-cdt1-1.xx.f..
Commenter  J’apprécie          20
Remarquable, magnétique, « le Sacrifié de Castelluccio » est un thriller mené d'une main de maître. Empreint de sociologie, de psychologie, ce récit à tiroirs est d'une envergure vive, impressionnante. Nous sommes en Corse, dans l'ombre insistante et tenace d'un bagne d'enfants, celui de Castelluccio sur les hauteurs d'Ajaccio. Ce dernier est l'emblème de la honte, des violences, des sévices, d'affamés et d'abandonnés. Entre 1855 et 1866 où sont quasi assassinés ces brins d'enfance ployés sous les affres, le manque d'amour. Compassion endormie à flanc d'armure. Cette ombre pénitentiaire donne au récit sa force intrinsèque, le poignant d'une trame de haute voltige. Isabelle Chaumaud connait toutes les arcades sociopolitiques. On ressent alors une littérature érudite, perfectionniste tout en étant pragmatique et humble. le récit en est renforcé. La tendresse allouée pour ces jeunes et plus grands prisonniers jetés en pâture. Les adultes sanguinaires qui régnaient dans ce lieu maudit sont dans le filigrane. On ne lâche rien des yeux. Et là, « le Sacrifié de Castelluccio » est d'une tristesse inouïe et à contrario le suspens enfle. Captivant, maîtrisé, on écoute Abram, hospitalisé, enfant de notre contemporain impuissant ou indifférent. L'histoire en poupées gigognes, en choralité de haute prouesse, délicate aussi, déploie les voix qui s'entrechoquent. Trois enfants sont assassinés. Marie est le bouc-émissaire. Garde à vue, impuissance, les cartes rabattent à vive allure l'évènementiel. « le Sacrifié de Castelluccio » prend place. le vent s'élève. Les secrets enfouis dans ces tombes remontent à la surface. le choc est violent, nécessaire, inéluctable. « Enfin, l'heure du dîner arrive. Puis, à 19 heures, l'heure du silence. Dans les interstices, c'est toujours l'heure de la solitude. » L'écriture est papillon de nuit. Si belle que le clair de lune se profile sur Castelluccio. Abram est cet adolescent qui conte, emblème de ce passé lourd, de ces gamins forçats abusés et battus. La vengeance rôde. La voix d'outre-tombe, de ces enfants anéantis est levier. Elle rejoint les entrelacs de notre contemporanéité. Ce récit est superbe car mémoriel, sociétal et politique aussi. Sous des allures d'un thriller, il casse les codes et bouscule tout conventionnel. C'est une réussite hors norme. Un périple salvateur dans les ruines de Castellucccio. On ne lâche pas des yeux Marie, Abram, ils sont ici bien après le point final. S'il vous plaît, lorsque vous aurez achevé ce grand livre visitez internet, les images de ce bagne y sont fragiles encore et les ruines ont été réveillées et maintenant on peut entendre et ressentir la force de ce récit puissant et digne. Vous verrez ce qui reste des pierres assoiffées de silence théologal. Ce livre est repentance, outil et rend hommage au mystère, au secret infini, aux regards de ces enfants privés d'enfance et d'amour universel. Publié par les majeures Editions le Mot et le Reste.
Commenter  J’apprécie          10
- Un roman qui évoque la force de notre héritage historique et génétique⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️
Ayant apprécié le précédent roman de l'auteure, j'avais hâte de découvrir le second, au titre intrigant. J'ai retrouvé avec plaisir son écriture rythmée avec des chapitres courts, parfois une demi-page, et ses phrases percutantes.
L'héroïne de l'intrigue, qui prend place en Corse, est assistance sociale et suit Braham, un adolescent obèse en souffrance, qui est placé en HP à Castellucio, ancien établissement pénitentiaire, qualifié par les journalistes d'"hôpital de la honte".
Les chapitres alternent, ce qui donne du suspense, avec le journal d'un autre personnage, Jean-Philippe, et des personnages secondaires qui sont un soutien pour la jeune femme : son amie corse, Caro, et le gardien, Bastien ; car des meurtres sont commis et Marie finit par se retrouver la principale suspecte. Aussi mène-t-elle sa propre enquête. Que va-t-elle découvrir ?
J'ai beaucoup aimé cette histoire, où sensations et sentiments sont extrêmement bien décrits, et qui nous tient en haleine jusqu'au dénouement. Une réflexion aussi sur les difficultés des services sociaux et les dérives des anciens hôpitaux psychiatriques... Une belle plume à découvrir !
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (55) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2859 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}