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Citations sur Ces livres peuvent changer votre vie (35)

Ne surtout pas se fier aux apparences ! C’est ce que suggère Muriel Barbery en mettant en scène deux « hérissons » qui mettent à mal nos préjugés sociaux : ils piquent à l’extérieur, mais sont à l’intérieur « des petites bêtes faussement indolentes, farouchement solitaires et terriblement élégantes. »
Combien de fois nous sommes-nous cachés parce que nous avions peur d’être jugés ? Entourés de gens qui ne peuvent pas nous comprendre, nous préférons parfois nous réfugier derrière un masque de façade. Combien de fois aussi avons-nous été pris au piège des masques des autres ? Cette dissimulation peut être nécessaire, mais ne croyez-vous pas qu’on a beaucoup à gagner en prenant le risque de rencontrer les autres ?
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Dans nos écoles, l’enseignement se fait selon des principes auxquels nous sommes habitués : il est commun à tout un groupe d’enfants ; on le reçoit de manière passive ; l’enfant doit s’adapter et se contraindre à ces apprentissages qu’on lui inculque. L’enseignement Montessori est très différent : il respecte le développement individuel de chaque enfant ; il laisse le libre choix des activités ; il incite l’enfant à développer sa propre personnalité. Oui, c’est possible ! Non, ça n’est pas l’anarchie ! Au contraire, grâce à un souci permanent d’accompagner l’enfant en adaptant l’environnement à sa mesure, il parvient à s’en saisir par lui-même.
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Raconter son enfance, c’est retourner aux sources de sa personnalité, se heurter à sa mémoire défaillante, inventer une logique aux égarements de la vie.
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Partager ses goûts, quand bien même cela serait fondé sur des faits insignifiants, suffit parfois pour devenir amis. Ainsi se rencontrèrent nos deux acolytes en une scène mythique, où l’un et l’autre se reconnaissent dans la brillante idée d’avoir inscrit leur nom dans leur chapeau.
Mais n’aurions-nous pas tendance à nous entretenir ensemble dans nos petits travers lorsque nous sommes amis ? Bouvard et Pécuchet ne tirent aucune leçon de leurs échecs, au contraire ils se trouvent mutuellement des excuses pour poursuivre leur folle entreprise. Attention à l’aveuglement partagé !
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La plupart des Contes de la folie ordinaire ont pour personnage central un certain Bukowski, écrivain de son état… On y reconnaît immédiatement l’auteur si on a vu d’anciennes émissions télévisuelles où il apparaissait ivre et désabusé. Bukowski s’amuse avec la part autobiographique pour nous emmener de la réalité sordide au jeu littéraire, nous montrant la force subversive du récit sur les choses. Il ne prétend pas montrer la beauté sous la décrépitude du monde, mais la capacité préservée de l’écriture à transformer le monde.
Ces Contes sont autant d’occasions d’apprendre à rire de soi. Il s’y joue un incessant jeu de masques, et l’autodérision y règne partout. Tantôt Bukowski se présente comme un être las, lucide, désabusé, et pourtant il est clair qu’il croit à la poésie. Il se présente comme un héros populaire, auprès des petites gens, dont il élève les histoires insignifiantes au rang de littérature.
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Essai philosophique et engagé, Le Deuxième Sexe est une avancée majeure dans la pensée du féminisme. Simone de Beauvoir étudie les raisons de la domination masculine en examinant l’anthropologie, la littérature, la biologie, la psychologie et l’histoire des rapports entre les sexes. À travers cette étude systématique, elle déconstruit les justifications essentialistes de la soumission des femmes. « La femme se détermine et se différencie par rapport à l’homme et non celui-ci par rapport à elle ; elle est l’inessentiel en face de l’essentiel », écrit-elle. Elle affirme que les femmes doivent reprendre possession de leur destin, par le travail, le contrôle des naissances et l’éducation.
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Que faire de l’amour maternel, si fort qu’aucun amour ne pourra l’égaler, et à la fois si étouffant, si pesant ? Il décide d’en faire un livre, un hommage, une déclaration d’amour pour cette « Russe chimérique, idéaliste, éprise de la France, mélange pittoresque de courage et d’étourderie, d’énergie indomptable et de légèreté, de sens des affaires et de crédulité ». Est-ce une manière de s’acquitter de sa dette infinie ? Ou une réappropriation de sa vie ?
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L’humour et le sarcasme s’avèrent des boucliers nécessaires contre les sentiments bouillonnants.
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On a beau partager le deuil avec d’autres proches du défunt, personne ne vit ni la même expérience ni la même temporalité.
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Les contes ne sont pas réservés aux enfants, ils nourrissent la culture populaire orale depuis des siècles, lors des veillées au coin du feu. Ils redonnent du courage, et le désir d’accomplir ses rêves. En vous plongeant dans un monde qui n’obéit pas aux mêmes lois naturelles que le nôtre, vous renouez avec des traditions oubliées depuis l’avènement de la télévision dans nos foyers.
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