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EAN : 9782070437450
576 pages
Gallimard (14/04/2011)
3.84/5   119 notes
Résumé :
Diderot l’écrivain, le philosophe, l’Encyclopédiste nous est ici révélé sous un autre jour.
Voici un adolescent, fuyant son père avec la complicité de sa soeur, qui plonge avec délices dans le Quartier Latin. Voici un bon vivant, gastronome et séducteur, navigant d’amour en amour.
Surveillé par les censeurs sous le règne du Roi Soleil, il se passionne pour toutes les causes, entraîne d’Alembert, La Condamine dans l’aventure de l’Encyclopédie.
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Critiques, Analyses et Avis (23) Voir plus Ajouter une critique
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Renonçant à la publication de certains de ses écrits de son vivant, Diderot ambitionnait d'écrire pour la postérité. Opportune lucidité que lui dictait la prudence. Il s'agissait de se protéger lui-même mais aussi sa famille des foudres que son temps de censure ne manquerait pas d'attirer sur lui de la part de ceux dont le niveau de tolérance n'allait quand même pas jusqu'à admettre la critique. Mais Diderot était loin d'imaginer que cette postérité serait aussi distante de lui qu'elle devrait attendre ce 21ème siècle pour faire éclater des préceptes de vie en société que l'on peine encore aujourd'hui à faire nôtres. La tolérance a encore du chemin à faire.

Il a trouvé en Sophie Chauveau une avocate ardente à faire valoir l'incroyable modernité de ses pensées et l'immense talent qu'il a eu à les mettre en mots, tant à l'oral de son vivant qu'à l'écrit désormais. Elle attribue au personnage, quant à la promotion du 18ème siècle en siècle des lumières, une plus grande part que celle que l'histoire a voulu lui consentir.

Le baptisant Diderot, le génie débraillé, elle lui consacre ce magnifique ouvrage. Il lie à merveille la part romancée et celle attestée par les sources. Je reste admiratif du travail de recherche et de la mise en forme de ce pavé qui ne dissimule rien de l'admiration qu'elle voue au personnage, à mettre en avant l'intelligence subtile et la hauteur de vue de ce monstre de talent, tout autant que l'avance sur son temps. Elle rend l'auteur de l'Encyclopédie bougrement attachant et sait nous rallier à son engouement.

L'innovation dans le domaine des idées n'avait rien d'une sinécure en ce siècle ou l'église régnait en maître sur les consciences. Les esprits dits éclairés étaient confrontés à des institutions sclérosées, tant civiles que religieuses, bouffies de leur pouvoir exorbitant jusqu'à disposer du droit de vie et de mort. Monarchie, noblesse et clergé confondus, tous obnubilés qu'ils étaient par la préservation de leurs privilèges. Aveuglés au point de ne pas voir surgir la vague de fonds qui allait les engloutir quelques années seulement après la disparition du philosophe. Sophie Chauveau se fait fort de lui rendre la place qu'il mérite parmi les promoteurs des idées neuves du 18ème siècle, déclassé qu'il fut par des Voltaire et autre Rousseau. Ce dernier ayant à ses yeux fait montre d'une misogynie et d'un mépris de sa progéniture en complet décalage avec les thèses développées dans ses ouvrages.

Véritable immersion en un 18ème siècle qui entretient l'utopie de promouvoir l'humain au-dessus de la chape de convoitise et d'appropriation, laquelle fige à dessein le peuple dans l'ignorance et l'indigence, cet ouvrage de Sophie Chauveau n'est pas seulement une biographie, il est un brillant plaidoyer en réhabilitation d'un jouisseur sublime.

« Mes pensées ce sont mes catins » écrit-il en prologue dans le neveu de Rameau. Et Sophie Chauveau d'intercéder pour que ses errances libertines lui apportent un jour, peut-être enfin en ce siècle qui connaîtra la compilation de ses oeuvres, la juste rétribution d'un humanisme certes hédoniste mais sincère et dépouillé de toute discrimination.
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Diderot, le génie débraillé/Sophie Chauveau
D'une lecture très agréable, cet ouvrage de plus de 500 pages, tel un thriller se dévore littéralement. Il faut dire que la vie de Denis Diderot dépasse largement toute fiction : un personnage méconnu et hors du commun, sympathique, voltairien, forte tête mais grand coeur. Séducteur dès son plus jeune âge, « il conquiert qui et quand il veut. Frondeur mais jamais assez révolté pour être pris en défaut, il semble la parfaite illustration de la pédagogie jésuite. »
Sa boulimie de savoir et son insatiable curiosité de toutes connaissances est à peine imaginable ; elle épouse toutes les formes : latin, grec, théologie, philosophie, mathématiques, anglais, italien, physique, théâtre, opéra, jeu d'échecs ; en tout il brille et toujours premier de la classe. Sans pour cela négliger les plaisirs de la chair au cours d'amours voluptueuses et multiples. Sa vie est un tourbillon incessant d'enthousiasme et de gourmandise, d'exaltation et d'émerveillement. Esprit universel, curieux de tout et doué d'une largeur de vue peu commune, Diderot est compétent dans toutes les matières.
Grand admirateur De Voltaire et Montesquieu dont il dévore les écrits, il a Homère et Horace à son chevet ; et Marivaux pour se distraire.
Affecté d'un pyrrhonisme latent, « il affirme péremptoirement que Jésus n'est pas né d'une vierge. Vierge est une mauvaise traduction, une traduction fautive du latin « virgo », qui veut simplement dire « jeune fille ». » Il fait scandale évidemment. Et ce n'est qu'un début !
D'un physique imposant, il est bagarreur ce qui lui vaudra de quitter le lycée jésuite Louis le Grand pour aller chez les jansénistes. Il fréquente également la Sorbonne.
A 28 ans, il fait la rencontre de Jean Jacques Rousseau : c'est le coup de foudre intellectuel. La même année il séduit une jeune couturière, Toinette. La liaison est rendue difficile par la famille de Denis qui ne voit pas la chose d'un bon oeil. Victime du stratagème de Lysistra (grève du sexe comme dans la pièce d'Aristophane) mis en oeuvre par Toinette pour qu'il la présente à sa famille, alors qu'il vient de l'épouser clandestinement, Denis se réfugie dans le travail, écriture et traductions.
Il fait alors la connaissance de D'Alembert et de Condillac. Avec Rousseau, ils vont s'atteler à la rédaction d'une encyclopédie collectant toutes les connaissances actuelles.
Par ailleurs, il adresse ses premiers écrits personnels publiés anonymement en raison de la censure, à Voltaire qui le félicite et le nomme expressément son rival. Mais ses écrits sont jugés subversifs et il est emprisonné au donjon du château de Vincennes durant 102 jours : cette détention lui fait une publicité notable inattendue.
De son union avec Toinette vont naître trois enfants qui vont tous trois mourir en bas âge. Il sera très affecté par ces malheurs successifs. Plus tard, il aura une fille qui vivra et à l'éducation de laquelle il consacrera beaucoup de son temps.
Sa passion pour la musique va l'entrainer dans la querelle qui sévit alors entre les défenseurs de la musique française et ceux de la musique italienne. Pour Diderot, « la musique, c'est à la fois le plaisir et la rigueur de la pensée, l'imagination et l'ordre mathématique, la science mâtinée de sensibilité, la théorie plus la pratique, outre une réflexion métaphysique, esthétique, morale, sociologique, pédagogique et même politique. »
« Diderot aime à parler et s'y adonne avec éloquence. du talent, de la grâce, et parfois du génie. Il règne sur la communauté dispersée des encyclopédistes dont Voltaire est le grand maître, Montesquieu l'inspirateur, D Alembert l'intendant, d'Holbach le trésorier, Rousseau le prieur. » Diderot est l'élément fédérateur et tous travaillent de façon solidaire pour Diderot.
Peu à peu Diderot verse dans l'athéisme –(« Seule la matière régit le monde » )- et il écrit sans publier, comptant sur des publications posthumes. Il a vendu sa bibliothèque à Catherine II de Russie et donc n'a plus de soucis financiers. Tandis qu'il est éperdument amoureux et amant de Sophie Volland et de ses deux soeurs, et qu'il n'a toujours pas rencontré Voltaire en chair et en os, il continue « d'opter pour une gloire posthume. C'est moins risqué ! Il a paradoxalement davantage confiance dans la postérité que dans ses contemporains pour reconnaître ses talents. Et sa modernité. »
Il écrit : « Je suis homme aujourd'hui je serai poussière demain et après-demain la matière qui me constitue sera associée à d'autres formes matérielles. » Avec de tels propos il n'en fallait pas plus pour être emprisonné en ces temps où la religion d'état faisait loi.
Âgé de 60 ans il part pour la Russie ; passant par la Hollande, il voit la mer pour la première fois. Il va passer plusieurs mois à la cour de Catherine II la tsarine qui a besoin de ses conseils politiques éclairés et aime la compagnie du philosophe.
Ce n'est qu'en 1778 qu'il rencontre son idole Voltaire ; cela se passe au théâtre De Voltaire, et la querelle concernant Shakespeare paraît inévitable ; Shakespeare que Voltaire traite de faquin dont « l'oeuvre ne recèle que quelques perles dans un énorme tas de fumier ! »
Puis il s'enthousiasme de la naissance du grand pays démocratique que Jefferson et Benjamin Franklin portent sur les fonds baptismaux avec l'aide de Lafayette.
Diderot travaille à son oeuvre posthume jusqu'à son dernier jour au cours duquel il déclarera : « Moi encore vif, je ne crois ni au Père ni au fils ni au Saint Esprit, ni à personne de la famille. » Et : « le premier pas vers la philosophie c'est l'incrédulité. »
Au terme de cet ouvrage passionnant de bout en bout qui fourmille d'anecdotes conférant in fine un caractère de bon vivant totalement hédoniste à Diderot, il faut noter le travail considérable de Sophie Chauveau et la grande connaissance qu'elle a de toute l'immense correspondance de Diderot qui a écrit des milliers de lettres à ses nombreux amis.
On peut juste regretter comme l'ont noté certains lecteurs, quelques longueurs surtout dans la seconde partie du récit.
« L'homme n'est ni le tout, ni le maître de tout. C'est un maillon, tardif sans doute, éphémère certainement, infime et fragile en tout cas. »(Diderot)
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A lire, si on aime - ou si on veut apprendre à aimer - le XVIIIème et Diderot. Diderot, l'amoureux des femmes et de la vie, le boulimique de connaissances et de nourritures terrestres, le passionné d'opéra, de théâtre, de sciences, bref de tout ce que lui offre son siècle, le courageux codirecteur de l'Encyclopédie, l'ami fidèle des philosophes. Eux aussi prennent chair dans ce livre, ainsi que le fameux neveu de Rameau, les jésuites, les jansénistes, la famille de Diderot, la soeur tant aimée, le père si droit, Nanette l'épouse, Sophie Volland, l'Amie. On assiste à la genèse des oeuvres, au départ à Saint-Pétersbourg auprès de Catherine II.
Certes, quelques chapitres sont un peu longs et embrouillés, mais les événements l'étaient aussi, et il y a des pages particulièrement réussies, comme le dialogue de Diderot avec "sa part maudite". L'ensemble de cette vie qui fut un vrai roman se lit comme un roman.
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Quand on a envie de (re)lire Diderot, de se (re)plonger dans les écrits du philosophe, de l'encyclopédiste du Siècle des Lumières (Diderot, 1713-1784), le livre de Sophie Chauveau est très intéressant :
Une première grande partie (1728-1749) nous raconte l'amoureux de la vie que fut Denis Diderot, son amour des femmes, sa soif peu commune de connaissances, ses études de théologie à La Sorbonne puis de droit, ainsi que son admiration pour Voltaire et pour Montesquieu. Intitulé "Les années bohème", ce premier tome suit le jeune homme de sa première fugue, il ne veut pas rester à Langres mais quitter un avenir tout tracé pour "réussir" à Paris, jusqu'à son emprisonnement à Vincennes.
Quand il veut quitter, en douce, la maison paternelle, il a à peine quinze ans ; son père, auquel il s'affrontera toute sa vie, essaie alors de le comprendre et le conduit lui-même au lycée Louis-le-Grand. S'ensuivent alors des années d'études, d'une certaine liberté et de pauvreté, d'opposition à son père : il ne veut pas devenir chanoine comme son oncle, il veut être libre, voir ses amis, profiter de Paris, aimer... Il rencontre J. J. Rousseau, c'est un "coup de foudre d'amitié" comme il en connaît un certain nombre mais cette amitié-là sera par la suite une grande déception.
Après avoir été écrivain public, il commence à rédiger des articles, à se faire un peu connaître ; et quand il est emprisonné, il met un certain temps à comprendre que c'est à cause de ses écrits sulfureux ; il a déjà commencé à réunir son équipe pour l'Encyclopédie, et a publié quelques textes, dont les "Pensées philosophiques" (1746) et "La lettre sur les aveugles" (1749) où se font sentir son irrespect pour les puissants, le roi (Louis XV) et l'Eglise.
Voltaire qui a le sens de la formule : " Quel barbare persécute le pauvre Diderot", "Je hais bien un pays où les cagots font coffrer un philosophe" et enfin "C'est Socrate qu'on martyrise".

Deuxième partie du livre de S. Chauveau : Les Encyclopédistes (1749-1784). L'Encyclopédie, cet extraordinaire projet titanesque auquel il oeuvre avec D Alembert surtout, mais aussi des dizaines de collaborateurs, tout ceux qui pensent et qui savent faire la synthèse des connaissances - et des idées - de l'époque. C'est un travail énorme que cette Encyclopédie, la première en France dont le premier volume sort en 1751, le deuxième en 1752 ; la suite de la publication est interdite, elle le sera de nombreuses fois. Il faudra vingt ans de labeur acharné pour en venir à bout.
Diderot travaille à d'autres oeuvres : "La religieuse" qui lui permet de dénoncer l'enfermement arbitraire de jeunes filles dans les couvents, "Jacques le fataliste" où l'écrivain philosophe fait dialoguer Jacques, fataliste et philosophe, avec son maître, en profitant pour continuer sa critique sociale et afficher son anticléricalisme, et le "Neveu de Rameau" dialogue de Moi (le philosophe) avec Lui (le neveu du musicien Jean-Philippe Rameau), réponse aux antiphilosophes dont Diderot se venge.

Dans le livre de Sophie Chauveau, on le voit tour à tour, rencontrer Jacques, un soldat triste connu dans une diligence ("Jacques le fataliste") ; Sophie Volland, le plus grand amour de sa vie, son âme soeur "Lettres à Sophie Volland" ; F. M. Grimm dans la revue duquel (la Correspondance Littéraire) il publie nombre de ses oeuvres en feuilletons, Voltaire bien sûr et Catherine II de Russie qu'il ira visiter sur le tard en 1773.
Révolutionnaire avant l'heure puisqu'il meurt en 1784, haïssant le despotisme et l'hypocrisie religieuse, il a souvent écrit sous condition d'anonymat car il y avait sa fille, sa réputation, le risque de retourner en prison... Très marqué par la mort, ses soeurs d'abord, puis plusieurs de ses enfants, sa mère, son père, ses amis, et souvent déçu par l'amitié vers laquelle il est naturellement porté, il meurt au travail, s'occupant de son oeuvre posthume. Mais il n'occupe pas, pour l'auteure, la place primordiale qui devrait être la sienne dans le "Siècle des Lumières".
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Ma soeur m'a offert ce livre pour mon anniversaire. Et je l'en remercie, car ça a été une très belle découverte pour moi.
Ayant grandi dans un village proche de la ville de naissance de ce grand homme, j'ai l'impression de le connaitre depuis toujours. Mais en fait, je ne savais rien de lui.... que ce que j'ai pu apprendre à l'école, et qui ne m'emballait pas des masses.
Sophie Chauveau a su admirablement faire revivre cet homme, frère, fils, père, mari et amant, avant d'être l'encyclopédiste connu de tous. On suit son parcours de Langres à Paris, dans les troquets et sur les bancs de l'Université, en prison à Vincennes puis plus tard à la cour de Russie. On découvre ses amitiés, ses amours, et l'évolution de sa pensée philosophique... C'est vraiment très bien raconté, vivant. Diderot mérite d'être (re)connu.
En tout cas, ça m'a donné envie de lire son Neveu de Rameau, son Jacques le Fataliste et la Religieuse. Ils feront partie de mes livres à lire en 2019.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Si Diderot se montre d'avant-garde, ce n'est pas dans sa vie domestique ! Il n'y a pas plus conservateur, voire réactionnaire que lui dans le rôle du mari chef de famille. Ah çà, il ne déroge pas à l'ordre établi, il l'encourage. Le soutient. A croire qu'il n'a pris femme que pour qu'on tienne son ménage, qu'on s'occupe de son linge, de sa nourriture, qu'on réchauffe son lit, et qu'on élève peut-être un jour ses enfants... Aucun progrès depuis ses ancêtres.
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Une belle page est plus difficile qu'une bonne action. Travaillons donc. Le travail entre autres avantages a celui de raccourcir les journées et d'étendre la vie.
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Le déiste est celui qui croit en Dieu mais qui nie toute révélation. Le théiste au contraire est celui qui admet la révélation comme fondement d'un culte. Quand à l'athée, lui nie l'existence de toute divinité.
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"Ses mains ourdiraient les entrailles du prêtre, au défaut d'un cordon pour étrangler les rois"
Citation reprise par les révolutionnaires de 1789 plus directe
"Il faut étrangler le dernier roi avec les boyaux du dernier curé"
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... aie toujours présent à l'esprit que la nature n'est pas Dieu, qu'un homme n'est pas une machine, qu'une hypothèse n'est pas un fait...
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Vidéo de Sophie Chauveau
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