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3,8

sur 168 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Si on me dit « Fragonard », je réponds « L'escarpolette », et c'est à peu près tout.
Enfin ça, c'était avant ! Avant la lecture de cette biographie romancée, vive, pleine d'allant, dynamique, joyeuse, comme Fragonard, quoi.

Car oui, si vous lisez la vie de Fragonard, vous comprendrez pourquoi on l'associe au bonheur. Depuis sa naissance à Grasse jusqu'à sa mort à Paris, Fragonard a traversé le 18e siècle et l'a parfumé d'enthousiasme et de goût de la vie. Enfin, je mets quand même une sourdine à ma phrase : depuis la mort de sa fille, tout s'est éteint à l'intérieur de lui, quoiqu'il fasse montre d'un semblant de bonheur, par courtoisie.
Cultivant l'amitié, l'amour de sa famille et la passion pour son art, il a connu un succès marqué et marquant.
A ses côtés, évoluent Boucher, Chardin, Greuze, Hubert Robert, David, Gros, Diderot également…
Il a traversé la Révolution, très bien narrée, avec son cortège d'horreurs et d'excentricités grimaçantes.
Toutes les personnes sont racontées avec passion par Sophie Chauveau, qui les rend à nouveau vivantes en les croquant avec leurs tics, leurs tocs, leurs bons côtés, leurs petits travers et leurs mauvais penchants.

Vraiment, je vous conseille ce roman (dont le seul défaut est d'être loooooong car répétitif à souhait) pour vous plonger dans une époque, pour analyser des oeuvres des plus grands peintres dans leur mise en contexte.
J'ai vraiment aimé me documenter de cette manière, et je peux dire que oui, maintenant, je suis devenue une intime de Frago.
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On peut reprocher beaucoup de chose à Internet, au rang desquelles celle de voler des heures de lecture aux surfers impénitents, mais lorsqu'on lit la biographie d'un artiste peintre comme je viens de le faire avec celle de Fragonard par Sophie Chauveau, on bénit cette technologie moderne de nous donner accès à la visualisation des oeuvres de l'artiste.

Les biographies d'artistes ont quelque chose de plus que les autres. Cette même chose qui fait d'eux des êtres inspirés, capables de capter des ondes destinées à eux seuls et les rendre accessibles à autrui. Ça s'appelle le talent. A leur préjudice ils sont souvent des précurseurs dans les courants de leur art et ne trouvent malheureusement de popularité qu'à titre posthume.

Tel ne fut pas le cas de Fragonard. Il a vécu de son art. Avec d'autant plus d'intelligence que son époque fut parmi les plus troubles de l'histoire. La guillotine de la Terreur n'était-elle pas implantée sous ses fenêtres, ou presque.

Tout cela nous est conté avec luxe de détails par Sophie Chauveau. Au point d'appesantir son ouvrage de quelques longueurs. Mais l'oeuvre considérable de Fragonard ne pouvait que susciter l'épanchement devant pareil talent. Elle qui s'est faite spécialiste des biographies d'artistes a voulu donner corps à son ouvrage et justifier le titre qu'elle lui a conféré : l'invention du bonheur. Bel ouvrage qui peut nous rendre qu'admiratif du travail de recherche et documentation de son auteure.


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1606-1806. Durant deux cents ans, peintres, sculpteurs graveurs et tapissiers du Roy se verront « protégés », dans la partie basse de la grande galerie du Louvre.
Logements, ateliers. le Louvre était un véritable capharnaüm. Continuellement en mouvement, rempli de bruit, de vie. On travaillait au Louvre. On traversait les périples de l'Histoire. On s'entraidait. On apprenait, on éduquait, on discutait, on comparait, on élaborait,on s'aimait, on s'engueulait, on y naissait, on y mourrait aussi.
Jamais fini, toujours en travaux, D'Henri IV à Louis le 16e. Bonaparte y mettra fin. Il faut de la place pour entasser les oeuvres que l'Empereur s'approprie lors de ses conquêtes.
Place ! il faut faire place. «"Qu'on me foute tous ces bougres à la porte ! ».
La Pompadour n'est plus. Marigny non plus. Les artistes quittent le Louvre, les ateliers n'existent plus. Boucher, Chardin Fragonnard, David, Greuze, La Tour, Marguerite Gérard, et « Frago », Jean-Honoré Fragonard, L'enfant de Grasse, le diablotin, amoureux fou du bonheur et de la vie. Frago avec ses chiens, et toute sa ménagerie, Frago qui arpentait les jardins des Tuileries en promenant « Flemmard ».
Il aurait du être gantier parfumeur, il aurait pu. Mais le goût des couleurs l'a pris au berceau. Sa mère ne voulait pas qu'il soit l'esclave d'une famille, d'une corporation. Alors ce sera Paris. Pour la vie.
«  Ce peintre de magie »comme l'appelaient Edmond et Jules de Goncourt. Ce nouvel Fa-presto. le peintre des couleurs, de la lumière, du mouvement. Des batailles d'oreillers, des gueules d'anges, des escarpolettes, des verrous, des orages, des chemises enlevées, du feu aux poudres, des grands secrets, des liaisons dangereuses, des baisers volés, des coquettes, de l'instant, des rubans envolés, des linges éveillés, des dentelles froissées , quelques moments pour l'éternité , et du soleil, son soleil toujours un peu, beaucoup, toujours, partout.
Et puis 1793. Un torrent de sang se met à couler sur les pavés de Paris, noire de sang. Tout ce sang pour nourrir l'Empire. Peu à peu Frago en perd le goût des couleurs. Il referme la boite de ses pigments. Terminé, il ne peindra plus jamais. le sang s'est écoulé le long du temps, le Louvre est à présent un musée. Plus rien des ateliers, plus de cris, plus d'odeurs de soupe mêlées aux effluves des huiles et des vernis, plus de cavalcades d'enfants, plus de claquements de portes, de jappements, de poussière de plâtre, de coups de burin et de marteaux, rien.... juste tout ce qu'ils nous ont donné.

Astrid Shriqui Garain
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Paru le 27 octobre dernier, "Fragonard. L'invention du bonheur" est signé de la française Sophie Chauveau, également auteure des romans "L'Obsession Vinci", "Le Rêve Boticelli" ou encore de "Diderot, le génie débraillé".

C'est à Grasse, en plein siècle des Lumières, que naquit le jeune Fragonard, enfant sensible essentiellement élevé par une mère pragmatique mais toujours soucieuse de son bien-être.
Alors qu'il manifeste un talent certain pour le dessin et la peinture, sa mère l'emmène chez François Boucher, grand portraitiste de son temps plébiscité par Madame de Pompadour, maîtresse du roi Louis XV.
Après un séjour chez le peintre Chardin, Fragonard rejoint le cercle des apprentis de Boucher qui voit en lui le futur détenteur du prix de Rome.
Et il a vu juste ! Mais à son arrivée à la capitale, Fragonard accepte mal l'ambiance stricte qui règne à l'académie. Il pourra heureusement compter sur l'amitié d'Hubert Robert et de Saint-Non, puis plus tard de son maître Natoire, pour encourager ce talent dont il doute tant.
Tous apprécient la compagnie de ce petit homme chaleureux, toujours enjoué, dont les toiles respirent la joie de vivre et l'émerveillement que lui inspirent les femmes, la nature, les animaux, les enfants.
Au diable la peinture d'histoire, c'est dans les paysages bucoliques et les scènes de genre que le jeune peintre éprouve le plus de plaisir à décliner son art.

A Rome, ses amis et lui mènent une vie de bohème, heureux de leur succès sans cesse renouvelé auprès des femmes. Mais voilà qu'il est temps de rentrer à Paris où Fragonard souhaite trouver son indépendance.
Pour gagner de quoi vivre, il accumule les commandes légères, que certains qualifieront de "licencieuses".
La mort du peintre Deshays lui fera hériter de son atelier au Louvre où il rejoindra le clan des Illustres.
Malgré la vétusté de l'endroit, l'ambiance entre artistes y est fraternelle et propice à l'échange plus qu'à la rivalité.
Alors qu'il vient d'essuyer un cuisant échec au Salon de 1767 où on lui reproche de s'être dispersé dans tous les genres et d'avoir laissé le vice contaminer son talent, il recroise Marie-Anne Gérard, fille de la meilleure amie de sa mère, qui deviendra sa femme.
Peintre tout comme lui, elle seule le comprend, lui offre l'équilibre dont il a besoin ainsi qu'une fille, Rosalie.
Marie-Anne est rejointe par sa soeur Marguerite qui deviendra l'élève (mais pas seulement) de Fragonard.
Tous formeront une famille épanouie par ce même amour pour l'art, ambiance propice pour le peintre à la réalisation de nombreuses toiles représentant des scènes familières disant le bonheur intime.

La mort de sa fille Rosalie, qui n'arrive pas à trouver sa place dans cette famille d'artistes, jettera un voile définitif sur la personnalité joviale du peintre tandis que la Révolution, déclarée un an plus tard, le plongera dans une totale indifférence.
Son absence de parti pris lui vaut le statut de contre-révolutionnaire alors que Fragonard ne demande qu'à retrouver cette insouciance qui est le leitmotiv de sa peinture.
Chapeauté par son ami David, Fragonard se voit confier le catalogage des oeuvres qui trouveront leur place dans le futur Musée de France, une mission dont il aura la charge tout au long de la Révolution, de la Convention et du Directoire et laquelle lui permettra de sauver des flammes bien des oeuvres issues du pinceau d'amis peintres et même du sien !
Aussi, si le peintre nous a laissé une quantité de toiles pleines de ce jaune vie dont lui seul avait le secret, c'est aussi grâce à sa connaissance sensible de l'art que de nombreuses oeuvres peuvent encore se dresser sous nos yeux aujourd'hui...

Lorsque Les Agents Littéraires m'ont proposé de découvrir la vie de Fragonard, j'ai eu comme un doute. Fragonard, le parfumeur ? Non, le peintre. Ah.
Ce n'est qu'en me rendant sur Google images que j'ai pu relier certaines toiles connues à ce nom de famille derrière lequel se cache en fait plusieurs artistes.
Pour info, il n'existe aucune parenté entre la marque de parfums et 'Frago', simplement un hommage au peintre qui comme la marque vit le jour à Grâce (peut-être aussi parce le jaune liquoreux du peintre rappelait la couleur du parfum ?)
Si tout comme moi, Fragonard le peintre ne vous dit rien au premier abord, vous le connaissez certainement grâce à cette oeuvre : "La liseuse".
Il n'en fallut pas plus pour que je me laisse charmer par la luminosité et la grâce qui émanaient de chacune des toiles aperçues.

"Fragonard. L'invention du bonheur" m'a fait l'effet d'un curieux objet littéraire oscillant entre biographie et roman historique.
Si le respect d'une certaine chronologie et une vraisemblance dans le récit laissent penser à une biographie, le lecteur ne trouvera ici aucune notice bibliographique attestant de la véracité des faits énoncés.
Qui plus est la qualité de l'écriture et le style vivant de l'auteure contrastent quelque peu avec l'austérité présente dans bon nombre de biographies et le rapprochent davantage du roman.
Aussi le qualifierais-je de "biographie romancée".

La passion investie par Sophie Chauveau dans ce texte est indéniable. Non seulement pour explorer la palette d'émotions ressenties par le peintre et l'homme à la lueur d'événements marquants tout au long de sa vie, mais également pour réhabiliter le rôle majeur des femmes ayant gravité autour de lui.
Une femme et une mère pour ainsi dire identiques, des femmes organisées sans être autoritaires, admiratrices de son talent et protectrices vis-à-vis de ce clan grassois qui à l'image d'une mafia souhaiterait voir l'homme renoncer à la peinture pour des occupations plus lucratives.
Ses femmes tout comme ses amis peintres formaient une famille d'artistes veillant toujours à ce que Fragonard puisse pleinement déployer son talent.
C'est sans doute au nom de ce même talent et de toutes les personnes qui l'ont soutenu que Sophie Chauveau a voulu ici rendre hommage à l'homme et réhabiliter dans nos mémoires le peintre qu'il était.

Pari fort réussi selon moi ! J'ai d'ailleurs passé autant de temps à lire ce livre qu'à admirer ses toiles sur mon écran.
Un portrait d'autant plus intéressant qu'il s'inscrit dans un contexte historique particulièrement riche (et lourd, faut-il le préciser), l'occasion d'en apprendre davantage sur l'administration des arts et le statut réservé aux artistes à l'aube et au lendemain de la Révolution.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Bravo ! Sophie Chauveau a réussi à rendre la biographie d'un peintre aussi passionnante qu'un bon roman. Ce type de lecture est réjouissant par sa très grande richesse. C'est magnifique d'apprendre avec plaisir.
Sophie Chauveau nous plonge dans la fin du XVIIIe siècle et tout début XIXe. A travers le récit de la vie de Fragonard on voit une société légère sous Louis XV évoluer puis exploser pendant la révolution française pour enfin redevenir plus calme mais un peu tristounette avec l'arrivée du premier empire. Ce livre nous permet de découvrir le monde de la peinture et ses codes mais aussi la manière de vivre des artistes au milieu des bouleversements de l'époque.
Pour moi c'est difficile à critiquer tant cette oeuvre m'a paru foisonnante et il m'est maintenant évident qu'il faut aller au Louvre voir ses oeuvres mais aussi celles de tous ceux qui l'ont entouré.
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Découvert en livre audio, ce roman est passionnant. On y suit la vie du peintre à travers cette période de l'histoire si mouvante entre la révolution et le directoire. L'écriture est toute en cavalcade comme l'époque mais aussi juste et posée comme le trait du peintre. de belles pages artistiques et historiques.
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"Tire-toi d'affaire comme tu pourras, m'a dit la nature avant de me pousser dans la vie".

Du soleil de Grasse aux rues parisiennes, des ateliers de Chardin à ceux de Boucher à Rome, d'un Louvre encore inconnu aux intrigues du Paris prérévolutionnaire, Jean Honoré Fragonard traverse les chaos de ce demi-siècle avec talent.

Précurseur des impressionnistes, premier conservateur du futur musée du Louvre par la grâce de Napoléon et avec le soutien de David, les couleurs de Grasse qui ont doré son enfance illuminent son oeuvre et Marie-Anne son épouse, Rosalie et Fanfan ses enfants, et Marguerite, sa "belle" ont chacun à leur façon apporté la légèreté qui lui a été un reprochée par certains historiographes.

"Le verrou" est le premier tableau auquel on pense quand on dit Frago (sa signature). le lit, cette invitation à peindre l'enfance, les jeux, le repos et ici l'amour , précède le mouvement de ces tissus qui annonce la passion, avec ce piquant d'interdit...

"La liseuse", sagement assise peinte de profil lisant un livre, annonce ce fameux "jaune" qui va nous éblouir dans beaucoup de tableaux...et

"Rosalie", sa fille adorée, dont les traits évoquent tant de tendresse.

Sophie Chauveau nous comble avec un luxe de détails et d'anecdotes de la vie de Fragonard, et entame son livre avec une jolie phrase: "la légèreté n'exclut pas la profondeur".

Il existe beaucoup de livres, plus spécialisés sur Fragonard. Celui-ci est aux éditions Télémaque, et il a des photos d'une vingtaine d'oeuvres (très important). Il y a aussi un livre audio, lu par l'auteur. Quant au musée Fragonard, il est à Grasse, et outre une collection importante de ses oeuvres, est aussi celui du parfum.

Lien : http://unetassedebonheur.wor..
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Sophie Chauveau nous raconte la vie de Fragonard. Nous allons de Grasse à Paris, l'Italie, faisons connaissance avec ses espoirs, la découverte de son talent, ses tableaux. Un roman autobiographique qui nous fait voyager durant l'époque de Louis XV.
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J'ai beaucoup apprecié cette lecture ne connaissant que très peu les oeuvres de Jean Honoré Fragonard. L'autrice m'a fait plonger avec facilité dans cette époque, j'ai imaginé les différents lieux et pu suivre la vie fascinante de ce peintre avec beaucoup d'enthousiasme au début puis me suis essoufflée au 2/3. J'ai trouvé qu'il y avait des répétitions à ce moment là et j'ai eu du mal à terminer le livre malgré le fait que cette période de l'histoire de France est passionnante. Un livre très bien écrit mais un peu long sur la fin selon moi.
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[Livre audio lu par l'auteur]

J'ai eu du mal à suivre l'histoire, au début. Sophie Chauveau a une lecture fluide, continue, sans aspérités, qui demande un effort d'attention, car il n'y a pas de balise pour réveiller l'attention. Les récits d'enfance, d'adolescence et d'apprentissage sont dilués et peinent à avancer, on écoute d'une oreille.

La description du Louvre et de la vie incertaine et précaire des artistes qui y sont hébergés a été le passage qui m'a le plus interpellée. J'ai aimé ce paradoxe entre honneurs royaux, prestige des prix de l'Académie, et pauvreté de la vie quotidienne. La personnalité de Fragonard, amoureux des animaux et des enfants, menant sa maisonnée dans un joyeux foutoir, ayant du mal à rentrer dans les cases et n'essayant pas vraiment, défendant son intégrité et son indépendance d'esprit tant bien que mal, me l'ont rendu éminemment sympathique.

La traversée de la Révolution, de la terreur et des cahots historiques qui s'ensuivent est plus âpre, trop longue à mon goût.

Je me suis beaucoup ennuyée à l'écoute de ce livre, mais paradoxalement j'en garde une image lumineuse. J'ai regardé sur internet les tableaux de tous les peintres cités : Chardin, Boucher, van Loo… Je me suis amusée devant les mignonnes peintures érotiques. J'ai fait des recherches sur Sartine, qui fait une apparition très discrète – « Quoi, le lieutenant de police des Nicolas le Floch a vraiment existé ?? ». C'est un livre qui me laissera une impression profonde et durable.

Ce qui me dérange dans la lecture pré-digérée qu'on nous vend par camion actuellement c'est qu'on a pas le loisir de s'ennuyer, de faire des efforts, de se questionner, de laisser l'esprit vagabonder, d'être dérangé… c'est une littérature aux mécanismes grossiers et efficaces, superficiels.

Quel bonheur que l'ennui !
Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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