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EAN : 9782070179862
288 pages
Gallimard (02/05/2016)
3.83/5   264 notes
Résumé :
Comprenant qu’elle était loin d’être la seule à avoir connu une enfance et une adolescence saccagées, Sophie Chauveau a enquêté pour dresser l’inventaire des victimes et des bourreaux de sa famille. La dynastie de pervers, qui commence avec le dépeceur du Jardin des Plantes pendant le siège de Paris, se poursuit sur trois générations.
Unique par l’ampleur de ce qu’il dévoile, son témoignage sur l'inceste est d’une force inouïe.
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 264 notes
C'est à l'émission de François Busnel consacrée à  Camille Kouchner et à son livre, La familia grande, (j'y reviendrai dans une prochaine chronique), que je dois ma "rencontre" avec Sophie Chauveau, puisque, au milieu d'une production intense de romans consacrés à des biographies d'artistes, cette auteure a aussi écrit un récit autobiographique consacré à  l'inceste dans sa lignée familiale .  Et que c'est la lecture de la Fabrique des pervers qui aurait décidé Camille Kouchner à écrire son livre sur le viol de son frère jumeau par leur beau-père.... avec le scandale médiatique que l'on sait.

Sans doute pour prendre moi aussi quelque recul, j'ai préféré commencer par le livre de Sophie Chauveau.

Je n'ai pas été déçue.

Sophie Chauveau fait la rencontre d'une lointaine cousine qui lui apprend avoir été victime d'inceste. À son tour, la romancière avoue avoir subi le même sort.

De confidence en  confidence, les deux cousines découvrent qu'il s'agirait d'une véritable tradition familiale : l' abus criminel  des enfants,  pratiqué par bon nombre de membres mâles du clan, (et même par une femme),  et toléré voire encouragé par les mères de la horde, de génération en génération.

Naît donc le projet d'un livre.  

Avec tout le talent de l' historiographe chevronnée,   l'auteure se penche d'abord sur la généalogie familiale avant de raconter les malheurs de sa cousine et les siens propres..(si j'ose employer cet adjectif dans un tel contexte).

Quel répugnant panier de crabes, en effet!

Édifiante succession d'abuseurs sans scrupule, pratiquant l'endogamie et la prédation sur les plus faibles et les plus proches,  avec l'aplomb insupportable que donnent l'argent, le pouvoir, le sentiment de supériorité et la certitude de l'impunité!

Le triomphe de l'entre-soi! La monstruosité comme rite distinctif et ciment clanique!

Après cette généalogie de l'infâme, le livre, sagement,   reprend le recul nécessaire ,  et prend de la hauteur. Analyse percutante des lois bibliques, des lois humaines, du droit en évolution récente sur le sujet,  et de la "morale" à tirer , pour les victimes, d'un droit qui les a si longtemps et si mal protégées.

On sort édifié et révolté de cette iecture passionnante et très complète.

Brillant, cinglant, évitant à la fois le piège de l'euphémisme et celui de la grossièreté, celui du voyeurisme et celui de l'épanchement personnel,   La fabrique des pervers est un livre courageux, lucide et intelligent dont on comprend qu'il puisse donner aux victimes ou à leur entourage, la force de parler.

Je m'étonne seulement qu'il n'ait pas eu, à tout le moins,  le même impact que celui de Camille Kouchner. Pas seulement pour une question de timing, celui de Camille profitant de la récente  vague #metoo. Je pense surtout qu' en éclaboussant une série de noms célèbres du Landerneau germanopratin, le livre de Camille éveille un certain voyeurisme du lecteur, alléché par  le frisson délicieux  du scandale médiatique ...

Le livre de Sophie Chauveau qui ne surfe sur aucune vague et ne bénéficie  d'aucune éclaboussure scandaleuse, est à mon sens plus abouti et plus convaincant que celui de Camille K.

 Il est  plus fouillé,  enraciné dans une recherche sociétale, moins "people" , et donc plus convaincant. L'auteure ne " subtilise" pas la parole aux autres victimes, elle les associe à la sienne dans  une étroite collaboration. Bref, je l'avoue,  même si c'est grâce à Camille K.que j'ai découvert Sophie C. , j'ai préféré nettement l'original à la copie , la maîtresse à sa disciple.

Lire La fabrique des pervers, c'est rendre justice à un livre fondamental sur l'inceste. Qui part du particulier pour aboutir au collectif et démêle avec une grande fermeté les fils intriqués d'une tradition familiale crapuleuse et ceux d'une société et d'une législation tolérantes sinon complices à l'égard de tous les bourreaux de leurs propres enfants.
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Sophie Chauveau raconte une histoire familiale faite de prédateurs et de victimes, des adultes ayant autorité qui ont abusé de leurs enfants, neveux, petits-enfants. Une histoire impensable qui est la sienne, celle d'une fille — issue de cette lignée perverse où on s'épanouit dans l'endogamie — violée par son propre père pendant de longues années.

Des faits qui a fallu du temps à Sophie Chauveau pour oser les raconter, c'est ce qu'elle explique, car écrit-elle « Sur l'instant, et même un certain nombre d'années après les faits, la honte demeure plus forte que le désir de justice. ». Or il est important que les victimes parlent, pour se reconstruire, bien sûr, mais aussi, en rompant la loi du silence, pour faire cesser l'impunité des parents criminels, la plupart du temps jamais inquiétés.

Alors bravo à Sophie Chauveau, Vanessa Springora et Camille Kouchner, leurs livres vont sans doute aider à libérer la parole de victimes de la pédophilie et de l'inceste. Et peut-être qu'enfin des violeurs payeront pour leurs déviances, même longtemps après leurs forfaits, grâce à un projet de loi qui vise l'imprescriptibilité du crime de l'inceste, dont ces livres courageux sont à l'origine.

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On pourrait essayer de résumer l'ouvrage de Sophie Chauveau, « La fabrique des pervers », mais se serait réduire ce témoignage à quelques mots et c'est impossible car chaque mot compte et qu'il faut tout lire pour parfaitement s'imprégner des crimes dont il est question. Ce serait faire injure à ce calvaire qu'a vécu l'auteur et bien d'autres enfants au cours de cette horreur de la vie quotidienne qu'est l'inceste.
Sophie Chauveau reçoit un jour le mail d'une femme, Béatrice, qui se révèle être sa cousine et avoir un horrible point commun avec elle, avoir été violée de l'age de quatre ans à quatorze ans par son propre père. Elles décident ensemble de retracer la généalogie familiale de ces crimes.
1870, les prussiens font le siège de Paris et l'affament. Arthur C. qui a fondé l'épicerie de la Madeleine a l'idée originale d'aller tuer les animaux du zoo pour remplir les étales de son commerce et le ventre de ses clients. Fortune rapidement faite, l'argent coule à flots et a le pouvoir de tourner les têtes et d'ouvrir les portes de bien des alcôves. le mal du libertinage et des moeurs dissolues s'enracine dans cette famille pour se transmettre au fil des générations et faire commettre jusqu'à l'indicible : l'inceste.
Une explication à cet inceste dont elle a été victime, Sophie Chauveau est allée la chercher au plus profond de ses souvenirs. Un long voyage à travers plus de trente années de déni, d'oubli, de volonté d'ignorer pour pouvoir avancer, se construire une vie, se reconstruire tout simplement. Impossible de survivre au traumatisme de la pire des trahisons, celle commise par les personnes en qui on a le plus confiance, ses parents, sans se mettre sous coma artificiel, laissant le temps au temps de réparer les blessures.
Sophie Chauveau décrit parfaitement ces pervers, êtres à la construction défaillante de la psyché, esclaves de leurs pulsions coupables, aux raisonnements immatures, prédateurs assoiffés de pouvoir qui séduisent, ensorcèlent et gouvernent leur entourage pour satisfaire leurs penchants infâmes. Ils administrent leur micro dictature à coup de chantage à l'affectif et justifient savamment leur vice au nom d'une liberté moderne de penser. Ils savent se trouver des complices dociles et sans jamais avoir un seul remord, poursuivent leurs victimes avec acharnement.
Pourtant…
On imagine que lors des agressions sexuelles sur ces enfants, il y a eu des cris horrifiés par la douleur et l'incompréhension. Et personne n'aurait entendu ces cris ? Toute l'ignominie de ces situations n'est-elle pas résumée là ? Au-delà de l'acte contre-nature qui en lui-même est inconcevable, l'autre versant de cette abjection est le déni, la complaisance, la complicité de l'entourage. Face à l'horreur, il est si facile de détourner le regard.
L'effet indésiré d'un tel témoignage serait d'être transformé en publication pornographique par certains prédateurs sexuels. L'auteur s'en défend ouvertement en le signalant dans son texte et utilise avec un immense talent le vocabulaire adapté pour ne pas satisfaire les goûts déviants d'un certain public de pervers ou de voyeurs. Car c'est le risque majeur qu'encourent les parutions récentes traitant du même sujet. Mal grès cela, il faut en parler, l'écrire et le publier afin que la société prenne conscience de la sauvagerie de certaines personnes qui la constituent. L'auteure ne consacre qu'une petite partie de son récit aux actes pour laisser le champs libre à l'analyse, à l'étude des motivations qui ont conduit au crime, à répondre tout simplement à la question : « pourquoi ? ».
« La fabrique des pervers » est une oeuvre remarquablement bien écrite et mérite d'être reconnue comme l'un des témoignages sur la question des plus intelligents et difficiles. Il documente parfaitement le débat qui s'est ouvert avec les récentes affaires d'inceste et de pédophilie.
Soyons vigilants, ne détournons pas le regard.
Sophie Chauveau écrit : « Et n'oubliez pas que la Loi fondatrice de nos civilisations repose sur l'interdit de l'inceste. Il en va ni plus ni moins de la pérennité de notre humanité telle qu'on la connaît, telle qu'on l'aime, telle qu'on aimerait qu'elle se perpétue. »
Editions Gallimard, 273 pages.
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Sophie CHAUVEAU, auteure de trente-trois livres, nous confie un arbre généalogique familial au sommet duquel une fratrie déjantée a lancé comme une malédiction. Sauf que c'est du vécu.

Une rencontre avec une cousine éloignée, qui lui révèle avoir été victime d'inceste, réveille chez elle ses propres souvenirs d'attouchements et de violences sexuelles.

"Sur l'instant, et même un certain nombre d'années après les faits, la honte demeure plus fort que le désir de justice."

Mais au-delà du réveil des souvenirs noirs de ses deux petites filles devenues mères, ce livre au titre explicite raconte d'abord l'impensable : une tradition familiale inimaginable.

Les prédateurs mâles (+ une femme), adultes dépravés d'un clan criminel agressent, d'une génération à l'autre, abusent, violent leurs enfants, leurs neveux, leurs petits-enfants (à décliner au masculin comme au féminin bien sûr ) sans qu'ils ne soient jamais arrêtés.

Sophie Chauveau a le tact pour restituer avec précision et intelligence son enquête sur ces enfants violentés et torturés devenus pour nombre d'entre eux agresseurs à leur tour. En remontant jusqu'à en 1870, sur quatre générations, cet inventaire terrifiant met surtout à jour cette maudite combinaison "bourreau - victime", la complicité silencieuse de conjoints faibles, soumis ou complices et l'absence de justice. Encore moins de réparation.

Voici un catalogue des horreurs dans lequel le sacro-saint amour est mis à mal. La narration polymorphe fait aussi la part belle au développement psychologie éclairant de ces fous et comment cela a été tendu possible. C'est un point que j'ai grandement apprécié.

Une lecture coup de poing terriblement indispensable.
Lien : http://justelire.fr/la-fabri..
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Sophie Chauveau remonte dans la généalogie de sa famille jusqu'en 1870 pour y découvrir tous les cas d'inceste qui ont eu lieu au cours du temps. ● Je crois que ce que je n'ai pas aimé dans ce livre c'est que l'enquête l'emporte beaucoup trop sur le récit. Contrairement à Camille Kouchner, Sophie Chauveau ne réussit pas à donner à ces figures familiales une incarnation. En outre, il y a beaucoup trop de personnages, on s'y perd complètement ; un arbre généalogique aurait été nécessaire. ● C'est un livre de journaliste là où il aurait fallu un livre d'autobiographe. le ton froid, objectif, le style plat, les multiples éclairages scientifiques (psychanalytique, religieux, historique, philologique…) ne m'ont pas touché. ● le titre clinquant et racoleur, que je suppose plus de l'éditeur que de l'auteure, est en décalage avec le contenu.
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Citations et extraits (120) Voir plus Ajouter une citation
En fait Mère ne savait pas du tout à quoi pouvait servir un enfant, à part encombrements, gêne, perte de temps… ni bien sûr ce qu’il était usuel de faire pour l’élever. Alors elle m’a convertie en copine-confidente comme si j’avais son âge. Et ça me flattait… Sotte mendiante qui se repaissait de n’importe quelle miette d’elle. Comme sous hypnose, je ne la quittais jamais des yeux, elle m’obnubilait… Je savais l’absence de réciprocité de mon amour pour elle mais je l’aimais tellement que je l’aimais pour deux. 
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Dévastée de honte et de culpabilité, la majorité des anciens enfants incestés se tait spontanément. Ils sont toujours terrorisés, hantés par la prémonition, régulièrement vérifiée, qu’on ne les croira pas. Qu’on risque toujours de leur demander des preuves…
« Reconnaître les faits, pouvoir les dire à quelqu’un de confiance est pourtant la première étape de toute reconstruction. La suivante étant le dévoilement devant la société, et/ou la justice », ajoute Cyrulnik. 
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... j’ai repris l’urne à mes pieds et je l’ai posée entre nous. Je me suis servie de Mère en cendres pour faire barrage à la main de Père sur ma cuisse gauche. Pour la dernière fois. En cendres, je lui ai fait tenir le rôle qui aurait dû être le sien de son vivant : me protéger de lui. 
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Il me faudra des décennies avant de découvrir, grâce à Bataille, Sade et Pauvert, que telle est précisément la définition du pervers : un qui ne sait pas que l’autre existe, qui pioche, prélève des morceaux choisis de l’autre sans imaginer que ça peut lui faire mal. Puisque lui ne sent rien. 
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La tombe était ouverte, les croque-morts attendaient qu’on dépose l’urne pour la refermer. Mais non, pas si vite. Ça avait coûté assez cher à Père de faire ouvrir ce caveau… Alors il a ressorti de sa poche le même texte complaisant déjà lu à l’église et au crématorium, et prié ma sœur de le relire pour la troisième fois. Il y est allé de son ultime petite larme, elle avait le menton qui tremblait. Ils étaient ridicules. 
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Vidéo de Sophie Chauveau
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