Arthur, une épopée celtique, tome 8 : Gwenhwyfar la guerrière

Tandis que le roi Arthur combat les Lioegriens, Gwenhwyfar (Guenièvre), sa compagne apprend la mort de son père, Cgyvran Gawr, le roi picte. Comme le veut la coutume elle doit désigner son successeur. Ce qu'elle fait et, bien entendu, ce qui déplait à celui qui se sentait être le plus à même de régner. S'ensuit une grosse pagaille et une grosse bataille qui laissera des traces ainsi que des pleurs.

J'ai lu, lu et relu pas mal de ce qui s'est écrit sur la légende arthurienne mais je ne connaissais pas cette série et c'est au hasard d'une déambulation dans les allées de la bibliothèque de mon village que j'ai eu un coup de coeur pour la couverture de cet album. Coup de coeur qui s'est confirmé par la lecture de l'album. L'histoire est bien contée et terriblement intéressante dans l'ensemble car les auteurs mettent en avant peuples, noms d'époque (si tant est qu'ils soient appropriés), lieux et histoire (ou légende).
Les dessins m'ont ébloui, littéralement. Batailles et temps calmes sont d'un trait ferme et terriblement efficace à commencer par la couverture représentant la reine Gwenhwyfar en guerrière et en peinture picte de combat sur le visage. L'expression est à faire peur et annonce une détermination au combat à toute épreuve. le tout sur fond rouge.
Un bon choix et un bon moment de lecture.
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Alors qu'Arthur part à l'aventure, Gwenhwyfar apprend la mort de son père, roi picte. Étant sa fille unique, c'est à elle de désigner l'homme qui lui succédera.
Un nouvel épisode de l'épopée arthurienne, cette fois si centrée sur le couple mythique de l'île de Bretagne. Entre aventure, combat et émotion voici un moment clef dans la vie d'Arthur.
Avec un graphisme toujours aussi ciselé cet avant dernier tome est intéressant à découvrir.

Gwenhwyfar doit retourner en terres picte afin de désigner le successeur de son père et les Lloendriens attaquent à nouveau la terre de Bretagne. Deux événements simultanés qui vont avoir leur pesant de conséquences qui sont, à nouveau, admirablement narrés dans cet avant-dernier tome de la saga dédié à Arthur.
Quel excellent épisode! Peut-être le plus touchant depuis le début. J'ai été franchement émue alors que je connais assez bien les légendes Arthurienne et que, en plus, c'était une relecture.

Arthur une épopée celtique est une série en neuf volumes qui reprend les légendes arthuriennes que tout le monde connait.
Que tout le monde connait ? Oui et non, car si nous connaissons tous plus ou moins les légendes arthuriennes à la sauce chrétienne, nous avons ici les légendes arthuriennes dans leur version galloise d'origine.

Ainsi, si certaines histoires seront assez proches de ce que l'on connait, certaines en seront bien plus éloignées, ce qui pourrait perturber un peu la lecture.
En parlant de perturber la lecture, ce qui le fera le plus, ce sont les noms des personnages qui sont ceux gallois, Ainsi Merlin sera appelé Myrddin, Morgane sera appelée Morgwen ou encore Tristan sera appelé Drystan, avec également des noms qui eux seront tout simplement imprononçables.

Au fil des tomes, l'intérêt que j'ai porté à chaque aventure fut varié, que ce soit pour l'aventure en elle-même ou pour la narration qui dans certains tomes peu rendre la lecture assez lourde.

Ce huitième tome sera consacré à... Gwenhwyfar ? oui mais pas que !
En effet, ce tome sera en fait divisé en deux partie, dans la première nous suivrons les aventures de Owein un guerrier d'Arthur et en deuxième lieu seulement viendra l'histoire de Gwenwyfar, non pas en tant que reine, mais en tant que guerrière qui rejoindra son peuple après la mort de son père.
Les deux sont plutôt sympathique à suivre.

Bonne série qui remet au goût du jour les manuscrits gallois à l'origine de la légende arthurienne qui sera plus tard remaniée par Godfroy de Monmouth au service des Plantagenêts.
L'on est dans les mythes celtes pré- chrétiens avec des passages légendaires habilement insérés dans le récit:
Les personnages prennent le temps de conter l'histoire de Pwyll, de Pryderi et moultes autres légendes contemporaines à celles d'Arthur.
L'on peut néanmoins parfois trouver le dessin assez redondant, les personnages se ressemblent trop, les batailles sont touvent les mêmes, seule l'histoire a vraiment de l'importance et les images, si elles ne sont pas spectaculaires, la rendent plus attrayante, surtout ces fameux passages où l'on se pose pour narrer une légende dans la légende:
Le style est alors très original, inspiré des enluminures du livre de Kells.

Une réussite difficile par rapport au peu de matière arthurienne qui nous est parvenue de ce temps là, un excellent travail de traduction et de documentation grâce également aux travaux de Robert Graves et Jean Markale.