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Ce qui est à nous - 1ère époque tome 1 sur 5

Erwan Le Saëc (Illustrateur)
EAN : 9782840553908
33 pages
Delcourt (16/09/1999)
3.52/5   20 notes
Résumé :

Ceci est l'histoire d'une nation. Celle qu'on a surnommée " le cinquante-deuxième état ". Mafia, Costa Nostra, Camorra. Organisation, Syndicat... Appelez-la comme vous voudrez. C'est aussi l'histoire des hommes qui l'ont bâtie. Rothstein, Capone, Luciano, Costello... Elle commence ici, maintenant, à New York, en 1909.

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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Leurs trois noms ne vous sont pas inconnus, ils ont fait les beaux jours de la pègre et de la mafia américaine : al Capone, Lucky Luciano, Franck Costello.
Mais avant d'être connus et de s'appeler ainsi, ils ont vécu à New-York et s'appelaient à l'époque : Alphonse Caponi, Salvatore Lucania et Francesco Castiglia, tous trois fils d'immigrés italiens ou siciliens.
Et autant le dire tout de suite, ils filaient déjà mauvais coton à cette époque, traînaient dans la rue et étaient à la tête de leur gang.

L'histoire de "La Mano Nera" se passe en novembre 1909, dans le quartier de Lower East Side, à New-York, et tout son enjeu est la somme de 1 000 dollars en petite coupure.
Racontée par un gamin de la rue, Leonardo Teresi dit Bricks, cette histoire pourrait se résumer comme il le dit à "La Mano Nera joue et perd."
Un gang sévit et rançonne régulièrement les familles d'un quartier, cette fois-ci c'est le tour du chaudronnier Alfredo Morici, il doit livrer 1 000 dollars en petite coupure sous peine de représailles.
Le problème, c'est que Samuzzo est un jeune homme trop curieux, il va tout entendre, le répéter à un ami qui s'empressera d'en informer deux chefs de gang de sa connaissance : Alphonse Caponi et Salvatore Luciana.
Et c'est ainsi qu'une presque banale histoire de rançon finira par une nuit de bagarre, de violence, de sang et verra s'affronter deux gangs pour récupérer l'argent, ainsi qu'un troisième, celui de Francesco Castiglia, présent sur les mêmes lieux pour une toute autre raison.

Basée sur des faits historiques réels (la partie de billard entre Rothstein et Conway, l'échauffourrée entre Caponi et un soldat notamment), l'histoire s'attache à montrer une partie de la jeunesse de trois des plus célèbres mafieux américains, comment ils en sont arrivés là et pourquoi.
Mais c'est aussi l'occasion de montrer le New-York du début du 20ème siècle et la vie dans les quartiers populaires peuplés par des immigrés italiens et siciliens venus chercher le rêve américain et offrir une vie meilleure à leurs enfants : "L'école était la chose la plus sacrée pour nos parents. En Italie et en Sicile, elle était réservée aux gosses de riches, à ceux qui avaient du bien. Pour nos vieux qui n'y avaient pas eu droit, elle représentait l'accès à une vie meilleure, pour lequel ils s'étaient sacrifiés au point de quitter leur pays pour affronter la jungle de New-York. Et ce luxe qui nous était offert, nous lui tournions ostensiblement le dos, en bons petits salopards inconscients que nous étions, comme un affamé qui cracherait dans une assiette remplie de caviar ... pourquoi ? Parce qu'elle n'était pas faite pour nous."
Pour les parents, la vie est difficile : "Entassés dans des immeubles lamentables et bruyants, sans chauffage central, ni eau courante, ni salle de bains, ils travaillaient comme des forçats pour moins de dix dollars par semaine ." et pendant le même temps leurs enfants traînent dans les rues, apprenant à truander comme ils le voient quotidiennement faire.

Cette bande dessinée est intéressante sur bien des aspects.
Tout d'abord, l'histoire est très prenante et bien menée, racontée par un oeil extérieur le suspens monte crescendo pour finir en apothéose.
Cette narration par une tierce personne permet de plus en apprendre sur les conditions de vie à cette époque, sur les regroupements par quartier et sur la vie des gangs et surtout d'entraîner immédiatement le lecteur dans l'histoire, en le rendant familier avec les lieux, les personnages et l'action qui va se dérouler.
Du point de vue de l'histoire, il y a beaucoup de faits réels et les notes en fin de bande dessinée sont bienvenues pour faire la part du vrai et la part de fiction.
C'est très bien documenté et cela n'en rend la lecture que plus agréable.
Les dessins sont de très bonne qualité, ce qui est un atout supplémentaire pour cette bande dessinée. Les traits sont agréables à regarder, il y a eu une recherche sur le New-York de cette époque, les tenues et les scènes sont vivantes avec beaucoup de mouvement.
J'en profite également pour signaler que la mise en couleurs de Scarlett Smulkowski est faite de façon intelligente, il n'y a pas de couleurs criardes mais plutôt une harmonisation des couleurs en fonction de l'action et du moment temporel où elle se situe.
En plus, même s'il s'agit d'une série, chaque tome s'attache à un évènement bien précis, il n'est donc pas obligatoire de les lire dans l'ordre.

Je n'ai pas vu le temps passer avec cette lecture, j'ai passé un très bon moment pendant lequel je me suis retrouvée à New-York en 1909, "La Mano Nera" est une réussite sur toute la ligne.
Je ne regrette pas la lecture de ce premier tome, j'ai découvert là une bien belle série prometteuse dont j'ai hâte de lire les autres tomes.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Je suis tombée par hasard sur cette BD à la bibliothèque et elle n'est pas mal du tout. Avec seulement 36 pages, le scénario va à l'essentiel, c'est concis mais suffisamment dense.
Nous sommes à New York en 1909, avec les gamins des rues, des fils d'immigrés italiens qui s'appellent Alphonse Caponi, Francesco Castiglia et Salvatore Lucania, entre autres. Dès l'âge de 12 ans ils ont des âmes de caïds et des réactions d'adultes, ils commencent déjà à pratiquer le racket dans leur quartier, ils s'y sentent bien plus à l'aise que sur les bancs de l'école. Si vous êtes adeptes de l'histoire de la mafia ou des films de Coppolla vous aurez peut-être reconnu les futurs Al Capone, Franck Costello et Lucky Luciano. J'ai bien aimé ce point-de-vue, même si rien ne prouve qu'ils se soient vraiment rencontrés à cette époque, on se rend bien compte de la manière dont les pratiques mafieuses ont pu s'installer. le scénario est efficace, et la chute finale inattendue me donne bien envie de lire la suite.
Les dessins sont classiques, on voit que la BD a déjà 20 ans, mais ils sont bien adaptés au propos, avec une recherche particulière sur les cadrages qui tiennent compte de l'architecture de New York.
Une chouette découverte que cette BD qui gagnerait à être connue (il n'y a quasiment pas de critiques sur Babelio, c'est dommage !)
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J'ai bien aimé la première époque de cette mafia story mais beaucoup moins la seconde qui tire réellement en longueur sur 5 volumes pour expliquer la montée en puissance de Luciano. J'ai appris récemment qu'un condensé en deux volumes venait de paraître ce qui est une bonne idée en soi.

C'est mieux que La Cuisine du Diable dans le même genre. le dessin est juste, voire agréable. On apprend beaucoup sur l'origine du crime organisé par les grands noms qui ont fait la mafia aux States. Cependant, cette chronique mafieuse est un peu trop verbeuse à mon goût.
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David Chauvel et Erwan le Saëc ont décidé de retracer en BD l'histoire de la criminalité mafieuse aux Etats-Unis au XXe siècle.
Dans ce premier album, "la Mano nera", ils racontent les premiers pas de trois futures grandes figures du banditisme new yorkais, Lucky Luciano, Al Capone et Franck Costello, alors qu'ils ne sont encore que de jeunes ados et qu'ils sont chacun à la tête d'un gang de petits voyous italiens. Ils vont, chacun à leur tour, essayer de profiter d'une tentative de racket sur un pauvre commerçant pour tenter de mettre la main sur 1000 dollars.

Ce qui saute tout de suite aux yeux, c'est le faible nombre de pages : 34. C'est quand même très très court pour développer une histoire ! Heureusement, à défaut d'avoir un scénario décoiffant, cette BD a l'air d'être bien documentée et nous dépeint la vie quotidienne des premiers émigrés italiens à New York en ce début de XXe siècle.
Sont également bienvenus le plan du Lower East Side et la dernière page de notes où les auteurs nous dévoilent pour chaque épisode si celui-ci est une de leur invention ou s'il est bien réel et dans ce cas quelles sont leurs sources.
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New York, mais pas le New York de Frank Sinatra, le New York de la Mano Nera, de la mafia, de la Cosa Nostra. C'est d'ailleurs de Cosa Nostra qu'est issu le titre de cette série qui retrace l'histoire de la mafia.

Tout débute à New York, dans le quartier des macaronis en plein coeur de l'East Side, également surnommé Little Italy. New York au début du XXième siècle, New York à une période où un habitant sur six est italien. Ces travailleurs immigrés venus chercher leur bonheur aux Etats-Unis et qui par peur de ce nouveau monde vont ce regrouper dans l'East Side de New York afin d'y recréer leur pays d'origine : Little Italy.

C'est dans ce quartier que Chauvel et Le Saec ("Les Enragés") vont retracer les premiers pas de Salvatore Luciana, Alfonse Caponi et Francesco Castiglia, trois petits voyous que l'histoire retiendra sous le nom de Lucky Luciano, Al Capone et Franck Costello.

Une BD bien documentée, ce qui la rend réaliste et fait le charme de cette série. le dessin est assez sobre, mais les personnages sont bien typés et surtout (pour la plupart) véridiques. Les amateurs de films sur la mafia sauront apprécier l'ambiance de cette série, avec la mafia et ses surnoms allant de Don Vito à Al Capone.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Lucky Luciano est sûrement le truand dont le nom est le plus connu aujourd’hui à travers le monde, avec ce guignol de Pablo Escobar. Mais en 1909, il n’y avait pas plus de Lucky Luciano que de gugusses en balade sur la Lune. Juste un petit rital de douze ans, teigneux et brun de peau, un certain Salvatore Lucania, né en 1897 à Lercara-Friddi, Sicile, trou du cul du monde.
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L'école était la chose la plus sacrée pour nos parents. En Italie et en Sicile, elle était réservée aux gosses de riches, à ceux qui avaient du bien. Pour nos vieux qui n'y avaient pas eu droit, elle représentait l'accès à une vie meilleure, pour lequel ils s'étaient sacrifiés au point de quitter leur pays pour affronter la jungle de New-York. Et ce luxe qui nous était offert, nous lui tournions ostensiblement le dos, en bons petits salopards inconscients que nous étions, comme un affamé qui cracherait dans une assiette remplie de caviar ... pourquoi ? Parce qu'elle n'était pas faite pour nous.
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Entassés dans des immeubles lamentables et bruyants, sans chauffage central, ni eau courante, ni salle de bains, ils travaillaient comme des forçats pour moins de dix dollars par semaine.
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C’est ridicule de situer une intrigue policière à New York. New York est en soi une intrigue policière (Agatha Christie).
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Vidéo de David Chauvel
Des premiers pas de la Mano Nera à la chute de Lucky Luciano, un demi-siècle d'histoire de ce crime organisé new-yorkais qui a tant marqué son époque. Ceci est l'histoire d'une nation. Celle qu'on a surnommée le cinquante-deuxième état. Mafia, Cosa Nostra, Camorra, Organisation, Syndicat... Appelez-la comme vous voudrez. C'est aussi l'histoire des hommes qui l'ont bâtie : Rothstein, Luciano, Lansky, Costello... C'est enfin et surtout l'histoire de leur ville : New York. Alors que se dessine une crise dévastatrice, la guerre des gangs fait rage.
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