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Sept tome 14 sur 21
EAN : 9782756026206
64 pages
Delcourt (22/08/2012)
3.54/5   50 notes
Résumé :
Texas, 1899. Sept tireurs d’élites, véritables légendes vivantes, coulent une retraite paisible près de la frontière du Mexique. Hélas pour eux, depuis la côte Est, les plus grands capitaines d’industrie du pays décident de mettre leur tête à prix. Leur stratégie : opposer aux sept pistoleros tout ce que la région compte de bandits et desperados, afin qu’ils se massacrent entre eux.
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Dans ce dernier opus de la saison 2 de la série "Sept", on est dans un "Expendables" version western et c'est au tournant du XIXe et du XXe siècles (remember "La Horde Sauvage" de Sam Peckinpah ^^) que 7 pistoleros de légende ont pris leur retraite dans leur Forteresse de Solitude texane, près de la ville de Sollima (private joke pour les amoureux du genre western : ça ne s'invente pas, n'est-ce pas ? ^^) :
- le Vétéran, alias le Colonel Mortimer, alias Lee van Cleef
- l'Irlandais, alias John H. Mallory, alias James Coburn
- Cercueil, alias Django, alias Franco Nero
- Gâchette, alias... Giullano Gemma ? j'ai comme un doute donc avis aux amateurs ^^
- le Magicien, alias... Gian Maria Volonte ? j'ai comme un doute donc avis aux amateurs ^^
- Double Cuir, alias Old Shatterhand incarné pas plusieurs acteurs...
- Seconde Chance, alias Tomás Milián, qui a survécu à l'Homme sans Nom alias Clint Eastwood !
(Notez bien que tous ces justiciers en mode Robin des Bois sont réunis dans une planche pastichant "La Cène" de Léonard de Vinci ^^)

Le vétéran David Chauvel et Bastien Ayala s'amusent beaucoup et les références sont évidemment légion, mais il y a l'histoire et L Histoire. le journaliste William Henry Wilton est au crépuscule de sa vie pour ne pas dire au bord de la mort, et il se confesse à nous autres lecteurs : sans avoir tiré le moindre coup de feu il a assassiné tous ceux qu'il idolâtrait pour le compte des homines crevarices du Grand Capital qui parlent de progrès là où ils pensent argent, privilèges particuliers et intérêts biens calculés... Car les hommes d'affaires ont décidé d'appliquer les lois des affaires au Far West : faire en sorte que s'entre-tuent leurs rivaux, en opposant héros et desperados ! En mettant à un prix exorbitant la tête des 7 Pistoléros toute la racaille du Texas se précipite vers la manne illusoire du Big Business, à commencer par les révolutionnaires mexicains d'extrême-gauche du Diable Rouge et les révolutionnaires américains d'extrême-droite du Révérend du Ku Klux Klan. C'est tout naturellement que les 7 Pistoleros refont le coup des 7 Mercenaires mais avec un dénouement différent bien en phase avec notre Monde de Merde actuel élaboré et dirigé par des homines crevarices persuadés que l'homme est un loup pour l'homme et qu'il faut diviser pour régner... Comme des millions pour ne pas dire des milliards d'êtres humains je n'en peux plus de tous ces salopards inhumains !!!

C'est simple mais pas simpliste donc efficace et donc la messe est dite : ou tu aimes le western et tu kiffes, ou tu n'aimes pas le western et tu restes de marbre... Mais si tu n'as jamais aimé le western pourquoi tu as lue cette BD à part l'envie de rager, donc qu'est-ce que tu fous ici à me lire ??? Et je ne parle même pas de tous ces commentaires avisés faisant la part belle aux « clichés » (déjà si tu confonds clichés, clin d'oeil et hommage tu ne comprends rien à la différence entre 1er et 2e degré donc remets-toi en cause !!!), aux « caricatures », aux « personnalités en carton pâte », au « manque originalité », à la « banalité », à la « lourdeur », à la « faiblesse », au « déjà vu » et tutti quanti... ah ça on sent que certains avaient vraiment pas envie d'avoir envie hein !
Après je ne suis pas un fanboy aveugle et je suis obligé de signaliser les dessins d'Antonio Sarchione colorisés par Custom Art Studio qui ne sont pas « nec plus ultra », donc bien que satisfaisants ils restent en deçà du récit qui nous est conté ici et c'est bien dommage ! Au final nous sommes en face d'une oeuvre hautement sympathique à recommander à tous les amoureux de BD et de westerns, et si ce n'est pas votre cas et bien passez votre chemin pour votre bien ^^
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Dès le titre on pense immédiatement aux "7 mercenaires", le film de Sturges au casting 5 étoiles (que j'ai d'ailleurs revu récemment et qui m'a un peu déçue, il est tellement moins bon que l'original de Kurosawa, "les 7 samouraïs" que j'ai également revu récemment et qui est un chef d'oeuvre éternel et absolu, mais ceci est une autre histoire...). Référence assumée au point qu'un dialogue citera même l'histoire de 7 types ayant défendu un village mexicain.
Mais plus qu'au western américain, ce "sept pistoleros prend sa source dans le western italien. Ce n'est pas pour me déplaire, qu'il soit américain ou italien, j'aime ce genre.

En effet, "sept pistoleros" regorge de références, citations, clins d'oeil... Ils y sont tous, les plus connus (les 3 Sergio, Leone, Corbucci, Sollima, à travers "Il était une fois...", "Django", le nom du bled pour Sollima...) mais aussi d'autres un peu moins connus comme par exemple "le dernier jour de la colère (très bon film de Tonino Valerii avec Giuliano Gemma)...
L'hommage au genre est sincère et très plaisant. C'est très ludique de s'amuser à repérer les références. L'histoire, très classique, est bien menée, j'ai passé un bon moment. Mais je dois tout de même avouer que je crois que j'ai pris plus de plaisir à jouer à retrouver les titres et les acteurs (Oh ! Tomas Milian ! Oh § Lee van Cleef !...) qu'à suivre l'intrigue proprement dite. Il me semble que cette B.D, c'est là sa limite, sera surtout appréciée des lecteurs amateurs de western sur pellicule.

"Sept pistoleros" est donc un bon cru, très ludique pour ceux qui aiment le western rital. J'ai passé un bon moment mais je ne suis pas certaine que ce petit jeu séduise les lecteurs ne connaissant pas les références.
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Voilà une bédé qui rend hommage aux grands noms et aux films western par le biais de sept pistoleros qui ressemblent un peu, de par leur légende, aux 7 mercenaires.

Nous sommes au tournant du changement de siècle, le monde des cow-boys et des légendes vivantes du tir recule pendant que la civilisation avance. Et si quand toi tu avances, moi je recule, comment veux-tu… comment veux-tu… que tu capitules !

Comme dans « le tireur » de Glendon Swarthout, ces légendes du six-coups ont vu leur terrain de jeu s'amenuiser à petit feu. On dirait même qu'ils ont tous disparus…

Tous ? Non, un petit groupe résiste encore et toujours… non pas à l'envahisseur, mais à l'avancée du progrès puisqu'ils vivent retranchés et retirés du monde dans une messa, en bordure d'une réserve indienne.

Hors, je ne vous apprendrai rien, mais quand des riches industriels se regroupent pour éradiquer un problème, ça éradique sa race ! Et là, Wilton, le petit journaliste auquel ils ont fait appel a un plan diabolique.

Oui, cette bédé est un hommage aux westerns spaghetti, avec une touche de parmesan et beaucoup de sauce bolo.

Dans les pistoleros, il y en a un qui a le regard terrible du truand Lee van Cleef, j'ai aperçu le pancho du Blondin, puis un dessin qui avait tout de la scène d'ouverture dans « Once Upon A Time In The West » (celle du quai de gare) et le révolutionnaire européen à tout de James Coburn, celui de « A Fistful of Dynamite ».

Tiens, on a même un chef de guerre mexicain qui nous parle à la Raoul Volfoni avec une réplique des « Tontons flingueurs » mis à la sauce fajita.

— Mais je vais leur montrer qui c'est, le Diable Rouge !! Aux quatre coins du Texas qu'on va les retrouver !! Éclatés en petits morceaux façon tortilla !! Moi, quand on m'en fait trop, je ne me contente plus de tuer, je massacre, j'étripe… À la mexicaine !!

Les dessins sont précis, réalistes, et j'ai apprécié la couleur sépia lors des flash-back nous présentant les 7 pistoleros ainsi que le retour vers le futur, avec le jeune Wilton, vieux, sur son lit de mort.

C'est violent – la fin ayant justifié les moyens – mais c'est jubilatoire parce c'est du bon western que les auteurs nous ont présenté là.

Lorsqu'on referme l'album, on a les tripes serrées parce que même si ces 7 pistoleros n'étaient pas des enfants de coeur, ils étaient tous retirés du circuit et vivaient paisiblement.

Mais rien ni personne ne doit arrêter le progrès et les industriels… Même pas des vies humaines.

Nous sommes si peu de choses…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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A l'Ouest, rien de nouveau ?

Peut-être pas mais en tout cas voici un bel hommage rendu au western de notre enfance.. ( enfin de la mienne en tout cas !)
Pour les références cinématographiques, lisez la critique d'Alfaric qui tire plus vite que son ombre et qui fait mouche à tous les coups ! En tout cas, moi, je ne me risque pas à cet exercice ...je préfère encore paraître lâche que minable..:-))

Bref, si vous êtes amateurs de bons westerns, n'hésitez surtout pas...
Cette Bd là est née en plein coeur des plaines du Far West, au son d'une complainte d'Ennio Morricone, entrecoupée des claquements sonores des pistolets, enveloppée du parfum capiteux des femmes fardées des saloons, à moins que ce ne soit celui d'un cadavre qu'on aurait oublié au beau milieu d'un désert et pour couronner le tout, bien arrosée par un pur whisky...irlandais, s'il vous plait !

Et si vraiment, ces bons souvenirs de western ne vous disent rien qui vaille, dites vous bien que la cavalerie arrivera toujours bien à temps !
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Bon d'emblée, je dois dire que j'ai jamais été fan des Western... alors, mon jugement est surement faussé... Mais bon, je n'ai pas adhérer du tout à l'histoire, ni aux personnages. Je l'ai lu, parce qu'elle fait partie de cette série que j'aime bien, Sept, mais c'est le tome qui m'a le moins captivé depuis le début. Bref, les amateurs y trouveront surement leur compte, mais pas moi.
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critiques presse (3)
Auracan
24 octobre 2012
L’intrigue et les affrontements sont rondement menés jusqu’au final grandiose et désenchanté. Côté dessins, l’italien Sarchione nous en met plein la vue. Son style réaliste, ses encrages, ses cadrages… nous transportent au cinéma.
Lire la critique sur le site : Auracan
BoDoi
25 septembre 2012
Rien de très neuf, c’est vrai, mais tout est réalisé avec un grand soin, tant dans les dialogues, concis, que dans le découpage, précis. Le trait élégant et sobre d’Antonio Sarchione [...] participe aussi de la réussite de l’album.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Sceneario
11 septembre 2012
Sept pistoleros conclut en beauté cette deuxième saison de Sept, qui, ma foi, a été une assez bonne réussite dans l'ensemble. Ce film, pardon, ce livre, est aussi du très bon western qui ravira les amateurs du genre et saura faire plaisir à ceux qui aiment le "cinéma de quartier", le cinéma bis comme on l'a aussi appelé.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
— Vos sept tueurs impitoyables sont peut-être en fait trois ou quatre anciens cow-boys que les hasards de la vie et de la balistique auront, une fois ou deux, transformés en tireurs d'élite... Et qui auront eu l'intelligence d'exploiter à leur avantage l'exaltation dont leurs prétendus exploits ont fait l'objet.
— Vous pensez donc que la réputation de ces hommes est bâtie sur des mensonges ?
— Non. Elle repose toujours sur un fond de vérité. Mais la rumeur et l'imagination populaire l'ont amplifiée jusqu'à la rendre quasi surnaturelle.
— Mmm... Je vois ce que vous voulez dire...
— L'être humain a besoin de mythes. Et ici sans doute plus qu'ailleurs, de mythes fondateurs, de héros... Et de martyrs.
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— Mais je vais leur montrer qui c'est, le Diable Rouge !! Aux quatre coins du Texas qu'on va les retrouver !! Éclatés en petits morceaux façon tortilla !! Moi, quand on m'en fait trop, je ne me contente plus de tuer, je massacre, j'étripe... À la mexicaine !!
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" - Dommage pour toi, le jeune. Si j'ai vécu aussi longtemps, c'est parce que ce ne sont ni mes yeux ni mes mains qui guident mes colts, mais...
... mon instinct."
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Celui qui vise avec sa main a oublié le visage de son père. Je vise avec mon oeil. Je ne tire pas avec ma main. Celui qui tire avec sa main a oublié le visage de son père.
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Le quatrième se fait appeler "La Gâchette" en raison de son amour pour les armes à feu en tout genre.
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Vidéo de David Chauvel
Des premiers pas de la Mano Nera à la chute de Lucky Luciano, un demi-siècle d'histoire de ce crime organisé new-yorkais qui a tant marqué son époque. Ceci est l'histoire d'une nation. Celle qu'on a surnommée le cinquante-deuxième état. Mafia, Cosa Nostra, Camorra, Organisation, Syndicat... Appelez-la comme vous voudrez. C'est aussi l'histoire des hommes qui l'ont bâtie : Rothstein, Luciano, Lansky, Costello... C'est enfin et surtout l'histoire de leur ville : New York. Alors que se dessine une crise dévastatrice, la guerre des gangs fait rage.
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