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Critique de Alfaric


Dans ce dernier opus de la saison 2 de la série "Sept", on est dans un "Expendables" version western et c'est au tournant du XIXe et du XXe siècles (remember "La Horde Sauvage" de Sam Peckinpah ^^) que 7 pistoleros de légende ont pris leur retraite dans leur Forteresse de Solitude texane, près de la ville de Sollima (private joke pour les amoureux du genre western : ça ne s'invente pas, n'est-ce pas ? ^^) :
- le Vétéran, alias le Colonel Mortimer, alias Lee van Cleef
- l'Irlandais, alias John H. Mallory, alias James Coburn
- Cercueil, alias Django, alias Franco Nero
- Gâchette, alias... Giullano Gemma ? j'ai comme un doute donc avis aux amateurs ^^
- le Magicien, alias... Gian Maria Volonte ? j'ai comme un doute donc avis aux amateurs ^^
- Double Cuir, alias Old Shatterhand incarné pas plusieurs acteurs...
- Seconde Chance, alias Tomás Milián, qui a survécu à l'Homme sans Nom alias Clint Eastwood !
(Notez bien que tous ces justiciers en mode Robin des Bois sont réunis dans une planche pastichant "La Cène" de Léonard de Vinci ^^)

Le vétéran David Chauvel et Bastien Ayala s'amusent beaucoup et les références sont évidemment légion, mais il y a l'histoire et L Histoire. le journaliste William Henry Wilton est au crépuscule de sa vie pour ne pas dire au bord de la mort, et il se confesse à nous autres lecteurs : sans avoir tiré le moindre coup de feu il a assassiné tous ceux qu'il idolâtrait pour le compte des homines crevarices du Grand Capital qui parlent de progrès là où ils pensent argent, privilèges particuliers et intérêts biens calculés... Car les hommes d'affaires ont décidé d'appliquer les lois des affaires au Far West : faire en sorte que s'entre-tuent leurs rivaux, en opposant héros et desperados ! En mettant à un prix exorbitant la tête des 7 Pistoléros toute la racaille du Texas se précipite vers la manne illusoire du Big Business, à commencer par les révolutionnaires mexicains d'extrême-gauche du Diable Rouge et les révolutionnaires américains d'extrême-droite du Révérend du Ku Klux Klan. C'est tout naturellement que les 7 Pistoleros refont le coup des 7 Mercenaires mais avec un dénouement différent bien en phase avec notre Monde de Merde actuel élaboré et dirigé par des homines crevarices persuadés que l'homme est un loup pour l'homme et qu'il faut diviser pour régner... Comme des millions pour ne pas dire des milliards d'êtres humains je n'en peux plus de tous ces salopards inhumains !!!

C'est simple mais pas simpliste donc efficace et donc la messe est dite : ou tu aimes le western et tu kiffes, ou tu n'aimes pas le western et tu restes de marbre... Mais si tu n'as jamais aimé le western pourquoi tu as lue cette BD à part l'envie de rager, donc qu'est-ce que tu fous ici à me lire ??? Et je ne parle même pas de tous ces commentaires avisés faisant la part belle aux « clichés » (déjà si tu confonds clichés, clin d'oeil et hommage tu ne comprends rien à la différence entre 1er et 2e degré donc remets-toi en cause !!!), aux « caricatures », aux « personnalités en carton pâte », au « manque originalité », à la « banalité », à la « lourdeur », à la « faiblesse », au « déjà vu » et tutti quanti... ah ça on sent que certains avaient vraiment pas envie d'avoir envie hein !
Après je ne suis pas un fanboy aveugle et je suis obligé de signaliser les dessins d'Antonio Sarchione colorisés par Custom Art Studio qui ne sont pas « nec plus ultra », donc bien que satisfaisants ils restent en deçà du récit qui nous est conté ici et c'est bien dommage ! Au final nous sommes en face d'une oeuvre hautement sympathique à recommander à tous les amoureux de BD et de westerns, et si ce n'est pas votre cas et bien passez votre chemin pour votre bien ^^
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