Wollodrïn, tome 2 : Le matin des cendres

Ce deuxième tome confirme à merveille les promesses du premier épisode avec les mêmes qualités !
Le scénario est soigné et l'équilibre bulles et dialogues est parfaitement maîtrisé, mais aussi et surtout, c'est toujours aussi beau du point de vue des dessins.
Nous avions quitté notre groupe en pleine confusion à la fin du premier épisode suite à l'attaque surprise qui avait dispersé ses membres, certains prisonniers, d'autres échappés et un nain disparu.
Ce début d'histoire fait le point sur le sort des différents membres du "commando", en passant, nous en apprendrons plus sur les véritables enjeux et motifs de la mission.
Ce que je trouve intéressant, c'est que la surprise est également au rendez-vous, car figurez vous, et c'est assez rare pour le souligner, que l'auteur n'hésite pas à éliminer quelques personnages dont on aurait pu penser qu'ils iraient au bout de l'histoire, j'aime assez ce genre de "détails" qui mettent un peu de piment en même temps qu'un peu de suspense. A noter aussi une alliance pour le moins improbable en fin de tome dont je ne dévoilerais bien sûr rien.
Je continue donc à me régaler et j'envisage d'aller au bout de la série, il est facile de reprendre goût aux bandes dessinées avec de telles BD !

De retournements de situation il est question dans ce tome. On ne peut pas dire que le scénario progresse dans une direction habituelle, voire classique. Et c'est tant mieux! David Chauvel maîtrise son histoire et souhaite nous dire quelque chose. Et ce quelque chose réside dans le personnage de Onimaku, la seule donzelle du groupe et des péripéties qui l'attendent. Il est nécessaire de comprendre cette histoire à plusieurs niveaux et de plusieurs niveaux il est bien question ici. Il y a d'abord cette satanée mission pour laquelle nos personnages ont été embauchés et qui tourne au vinaigre. Mais ça, nous le savions déjà dans le tome 1. Ce que nous savions également, c'est cette fameuse guerre dans laquelle les Orcs entrent de plein pied après des années voire des siècles d'abstinence. Cette guerre fait donc office de toile de fond et rythme quelque peu le récit. Elle engendre également quelques modifications majeures dans le déroulement de la dite mission de départ. Il y a ensuite la petite histoire naissante d'Onimaku, qui viendra se juxtaposer lentement mais sûrement à l'histoire principale et qui finira par s'imposer comme la véritable histoire. Celle ci prendra véritablement forme au moment d'une révélation importante, ainsi que d'autres, mais concerne une espèce de volonté politique dont l'auteur nous révélera les derrières que tard dans le récit, ceci bien volontairement et bien judicieusement. Et ceci afin de nourrir son propos qui tourne autour de l'utilité de la guerre et de ce qu'elle cache et révèle réellement. Qui en profite? Qui en est victime? David Chauvel aime bien jouer avec les codes et il le fait à merveille dans ce dyptique.
Les graphismes superbes de Jérôme Lereculey finissent de faire de cette bd un incontournable pour qui aime l'heroic fantasy. Dessinateur que je ne connaissais pas et que je vais désormais suivre tant la qualité de son crayon est assurée. La finesse et le détail de ses dessins créent une ambiance tout à fait adéquate au scénario de Chauvel. Seule subsiste cette sorte de candeur ou de naïveté dans son trait, et qui semble être le point commun à pas mal de dessinateurs de fantasy. En effet, je lui reprocherais cette naïveté presque enfantine qu'on retrouve un peu partout ainsi qu'une fâcheuse tendance à faire se ressembler pas mal de personnages humains. Les visages ne sont pas suffisamment bien différenciés et il est parfois difficile de reconnaître tel ou tel personnage.
Mis à part cela, je vous conseille vivement ce dyptique, qui lance admirablement bien la série, et qui plaira à n'en pas douter à tout bon amateur de bd.

Une suite qui fait honneur au tome précédent car elle conserve la qualité du dessin et de la couleur. Ici les occupants de la cellule 23 se révèlent et ils possèdent tous leur jardin secret, un passé énigmatique. Que se passe t'il quand on est fait prisonnier d'un clan orc, j'ai trouvé ici la réponse. On se retrouve un peu dans un mode de Tolkien teinté de Jaworski.

Dans la lignée du premier tome, c'est tout bonnement excellent. le scénario est bien construit, et bien mené. le dessin est magnifiques, les couleurs aussi.
Le sens de l'équilibre y est parfait. C'est peut êtres l'une des meilleurs BD de fantasy que j'ai lu pour le moment.

Une seconde parti bien plus sombre que la première, le groupe est séparé et la mission semble vraiment perdu d'avance! Plusieurs des compagnons sont mort et d'autres au mains des orcs.
Rohrr et Ebrinh vont tout faire pour libérer leurs compagnons, mais pas forcement pour de bonnes raisons.
Le coté du seigneur des anneaux n'est plus présent, ce second tome prend vraiment une toute autre direction, il est plus violent, plus sombre.
Un très bon mélange d'action et de stratégies! Les dessins sont toujours aussi beau.
Lien : http://toute-la-lecture-de-s..

Première bd d'une série
L'histoire est simple mais le dessin est fouillé
L'histoire rappelle un peu le seigneur des anneaux par le choix des personnages
L'univers est remarquable et imaginaire
Et puis l'histoire se complexifie etgarde ses mystères

Les rescapés du premier album poursuivent leur mission tant bien que mal, mais les apparences sont parfois trompeuses...
Ce deuxième volume confirme toutes les qualités du premier, preuve que l‘héroïc-fantasy peut proposer des histoires de grande qualité. Certes on pourrait reprocher aux auteurs une influence très marquée par son modèle “Le Seigneur des anneaux”, mais ils ont su avec habileté explorer des pistes nouvelles (notamment en proposant un regard inédit sur les orcs), multiplier les coups d'éclats et de théâtre pour notre plus grand bonheur de lecture.
Le souffle épique du récit est encore accentué par certaines illustrations, en double page, de combats au corps à corps ou de charges virevoltantes. Avis aux amateurs !