AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Apocalypsis, tome 1 : Cavalier blanc, Alice (19)

Il me narrait Louis XVI, Vercingétorix, ou Jeanne d'Arc. J'étais suspendue à ses lèvres aussi fermement que Saddam Hussein à sa corde...
Commenter  J’apprécie          200
« Tandis que la plupart de mes camarades s’étaient contentés de « j’aime bien » ou « c’est intéressant », je pense pour ma part que les livres sont comme les êtres humains. Parfois, nous les aimons pour des raisons cohérentes, raisonnées et intelligibles. Ils sont bien écrits, riches et attrayants comme des éphèbes bien nés. Mais de temps à autres, notre inclinaison vers tel ou tel ouvrage relève plus du pulsionnel, de la passion et de l’irrationnel. Exactement de la même façon dont on s’éprend d’une personne improbable qui ne correspond en rien à nos attentes. »
Commenter  J’apprécie          150
J’adore vraiment papa. Il a un sens de l’humour auquel moi-même je ne peux résister. Parce qu’il est plein de tendresse et de malice. Parce que chaque clin d’œil et allusion me conforte dans la certitude que je suis adoré de quelqu’un. Et ce, sans que ce soit logique, sans que j’aie besoin de faire quoi que ce soit pour ça. Je peux effectivement le prédire, que cet amour-ci subsistera à tout, eux et moi y compris.
Commenter  J’apprécie          110
La plupart des gens se pensent unique. Génétiquement, peut-être. Et heureusement, par ailleurs... Les adolescents à plus forte raison. Je le sais puisque j'en côtoie tous les jours et que j'en suis une, parait-il. Mais en fait, ils se confondent tous, tant dans le style vestimentaire, les modes d'expression, les dilemmes pseudo existentiels qui les animent et les passions futiles qui bouleversent leurs sens. Le propre de cette tranche d'âge est de se croire unique tout en faisant tout pour s'uniformiser en épousant la pensée de la masse. Si demain on lisait dans - Youpla - ou - Touchy - que la tendance est au port de la cravate en serre-tête ou à la chaussette dans la sandale, le lycée ressemblerait à une réunion d'alcooliques anonymes allemands.
Commenter  J’apprécie          90
Mes parents échangent des regards entendus et rieurs. Mon embarras si flagrant doit être une véritable distraction pour eux. Ils semblent, pour la première fois, ne pas prendre mes paroles au sérieux. Pourtant, je me fiche vraiment de Virgile en tant que personne. Enfin, je le crois. Tout est subitement très embrouillé dans mon esprit. D'ordinaire, celui-ci est conçu et agencé comme un meuble Ikea. Pensé pour optimiser l'espace, obtenir un gain de place, proposer des zones de rangement pratiques et nettes. Il ne s'encombre nullement de la plus petite frivolité. Il n'y règne que rectitude et ordre.
Virgile semble s'y être introduit pour fouiller et désorganiser le tout. Un courant d'air. Un cambrioleur missionné pour trouver un objet bien précis et qui n'hésite pas vider l'armoire, retourner chaque tiroir ou éventrer les coussins. Mentalement, j'appose un verrou, un système d'alarme savant et compliqué, ceci afin de protéger mon chez-moi interne. Je remets le tout en ordre, réaménage ma psyché et me décrispe progressivement. Comment mener à bien une apocalypse si un garçon, très moyen de surcroît, génère un semblable chaos intérieur ? Je dois me reprendre. Je dois surmonter pour dominer.
Commenter  J’apprécie          80
- Tu n'es pas gentille. Les gens aiment traiter les enfants avec une certaine condescendance et de l'empathie, certainement parce que le fait de leur enseigner des choses les valorise et les conforte dans un sentiment de supériorité intellectuelle illusoire et provisoire. A plus forte raison, un enfant handicapé ou différent jouit d'un capital sympathie énorme. Mais toi, je le répète, tu n'es pas du tout gentille.
- Eh non. Je n'aime pas les enfants, qu'ils soient sur roulettes, à une patte, à moitié débile ou qu'ils pètent de santé. Je les trouve de toute façon assez médiocres. Je n'ai pas beaucoup aimé en être une moi-même... Mais rassure-toi, les gens en général ne trouvent pas une grâce particulière à mes yeux.
Commenter  J’apprécie          70
L'enfer est pavé de bonnes intentions, tu viens de carreler la cuisine !
Commenter  J’apprécie          60
La beauté est une chose surfaite : Ca ne requiert aucune compétence, pas le moindre talent ou mérite.
Commenter  J’apprécie          60
— Vilaine mademoiselle Naulin ! Alice, me feriez-vous la grâce d'ordonner aux personnes dont je vous dicterai le nom de se ligoter sur les rails d'un train ? Car selon mademoiselle Létang ici présente, de corps j'entends bien, vous en avez le pouvoir !

Je m'efforce de sourire. Je glisse avec une légèreté d'apparat :
— Mais je vous en prie. Je l'étudierai attentivement.

Le professeur étire ses lèvres minces et sèches, paroxysme du sourire pour lui, frappe dans ses mains et commence :
— Maintenant que nous avons réglé les petits tracas féminins de maquillage et super-pouvoirs, veuillez, jeunes pourceaux, ouvrir vos livres à la page 88 !

Commenter  J’apprécie          50
- Qu'est-ce que je peux faire pour toi, Luc?
Ce garçon porte merveilleusement bien son nom. Il suffit de le lire de droite à gauche pour comprendre pourquoi.
Commenter  J’apprécie          40






    Lecteurs (246) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Quiz la fourmi rouge

    Comment s'appelle la pire ennemie de Vania ?

    Victoire
    Louise
    Charlotte
    Anna

    10 questions
    38 lecteurs ont répondu
    Thème : La fourmi rouge de Emilie ChazerandCréer un quiz sur ce livre

    {* *}