AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 49 notes
5
7 avis
4
6 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mais quel plaisir, je viens de passer le meilleur moment de cette saga, je crois, mais il me reste encore Omega à lire, donc le bilan définitif se fera plus tard.

Comment vous faire comprendre mes sensations après la lecture de ce cavalier pâle: Elias.
Il est vraiment à l'opposé des autres cavaliers. Il est bon, gentil, et c'est son problème d'ailleurs, il ne peut pas accomplir ce pourquoi il est sur cette terre, il faut qu'il change.
Il détient un pouvoir qui de prime abord, apparaît comme fabuleux, mais la réalité n'est pas si rose que ça.
Il a en commun avec les cavaliers rouge et noir, le fait qu'il aime une personne par dessus tout, d'un amour qui est ici, pur et d'une beauté à toutes épreuves.
Mais je ne vous en dit pas plus sur ce personnage que j'ai trouvé extraordinaire.
Comme chaque cavalier il faut le découvrir par soi même.

Concernant l'écriture de l'auteure, je suis toujours autant bluffée, c'est rondement mené, tout s'emboîte, on peut faire des petits recoupements avec les autres cavaliers et leur entourage, et là on se dit "mais oui, bien sûr"

Ce tome 4 nous amène de façon magistrale au cinquième et dernier tome de la saga "Oméga", et j'avoue que c'est avec une certaine effervescence que je m'empresse de terminer cette critique afin de pouvoir connaître le grand final et le fin mot de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          230
Cavalier Pâle est le meilleur tome d'Apocalypsis pour le moment, et a été un immense coup de coeur pour moi. La capacité d'Elias à voyager dans le temps, couplée à son don de Mort, donne un personnage unique, touchant, incarnant la mélancolie à l'état pur, et dont on suit le parcours avec une grande curiosité, dévorant page après page. La forme du récit m'a énormément plu : Elias s'adresse à un autre lui-même, dans un autre temps, et lui livre des souvenirs choisis, plaçant tous ses espoirs dans cet autre Elias pour ne pas reproduire ses erreurs, et réussir ce pour quoi il est né : l'Apocalypse. Les recoupements entre les cavaliers sont nombreux, et on met enfin un nom sur leurs ennemis : les Apôtres de l'Infini. La suite promet d'être étonnante !
Lien : http://lecturestrollesques.b..
Commenter  J’apprécie          100
Je ne saurais vraiment pas expliquer pourquoi, mais dès Alice, quand on avait les visuels des couvertures à venir et que l'on connaissait les descriptions des quatre Cavaliers, je sentais qu'avec Elias, ça serait particulier.
Je ne trouve pas les mots pour l'expliquer correctement, juste une sentiment, une impression diffuse qu'Elias serait "mon" Cavalier.
Cette lecture n'a fait que confirmer tout ça, faisant de celle-ci sûrement la plus extraordinaire, mais également la plus douloureuse.

"L'être humain n'est qu'un nostalgique en puissance qui a juste oublié qu'il n'était pas plus heureux, avant. [...] La pression est telle que, à peine sortis de l'enfance, on rêve d'y retourner, de s'y lover, s'y nicher. S'y emmurer. La nostalgie touche les gens de plus en plus tôt. Si quelqu'un te déclare un jour n'avoir jamais rêvé de remonter le temps pour corriger, rectifier, modifier quelque chose, tu auras devant toi un menteur. Tout être souhaite pouvoir avoir le choix. À nouveau."

Elias est le Cavalier Pâle. Il le sait depuis toujours. La maladie n'a aucun effet sur lui, et la moindre égratignure se referme immédiatement.
Par contre, tous ceux qu'il touche se voient souffrir d'une affection ou l'autre, et meurt prématurément. Il est la maladie, la fièvre, le cancer, le pus, la pourriture des tissus.
Comment un enfant peut vivre avec un tel "don" ? Comment grandir et s'épanouir quand on ne peut toucher personne sans risques, même pas sa propre mère ?
Cette particularité s'accompagne d'un autre cadeau (des Cieux, de la nature, qu'importe) : le voyage dans le temps.
C'est grâce à ça, et à quelques essais et allers-retours, qu'il se retrouve à écrire un journal pour un futur lui. Pour le prévenir, pour se prévenir des risques, des dangers se tramant autour de lui.
Car parfois, il y a pire que de devoir préparer l'Apocalypse.

"Tu ne sentiras jamais le frisson sur la peau de quelqu'un grisé par ta main. Tu ne devineras pas sa timidité en sentant sa paume devenir moite contre la tienne. Tu ne pourras jamais vivre ton premier baiser parce qu'il serait fatalement le dernier pour l'être aimé. Tu ne connaîtras pas les plaisirs de la chair puisque cela ferait de toi un assassin. Est-ce qu'il y a pire perspective ? Je ne crois pas."

Bon sang, dire que je croyais avoir un peu fais le tour des émotions avec cette série, j'étais loin de mes surprises.
Comme je l'ai dis au début, j'étais persuadée qu'avec Elias, il y aurait quelque chose en plus. Je ne sais pas pourquoi, mais rien qu'à voir la couverture et à en lire le quatrième, j'avais le coeur serré et une boule dans la gorge.
Bon, pour vous résumer : j'ai pleuré quasi tout au long de ma lecture.
Elle fut dure, laborieuse, douloureuse, presque physiquement, tellement chaque nouvelle émotion était comme un pieu enfoncé dans mon coeur, dans mon ventre.
Elias, c'est la mélancolie à l'état brut, dans le sens médical du terme. C'est complètement hallucinant la façon dont l'auteur arrive à nous la faire partager, à rendre toutes ces émotions si vivaces, si réelles, palpables.
Je ne crois pas que ça soit possible de rester de marbre en lisant ce tome. C'était déjà vraiment peu probable avec les précédents, mais on atteint ici une sorte de paroxysme dans les émotions et dans la promiscuité avec le narrateur.

D'ailleurs, on sent comme un changement de cap, il y a certaines différences avec les autres Cavaliers qui rendent celui-ci si particulier.
Déjà, la narration. C'est Elias qui se parle à lui-même, en quelque sorte. Ou du moins, à une autre copie de lui. Il passe par un journal, où il retranscrit ses souvenirs marquants l'amenant jusqu'au présent, le tout écrit à la deuxième personne du singulier.
Quelque peu déstabilisant au début, on se rend vite compte que c'est là une façon d'être au plus proche des pensées d'Elias.
On apprend à le connaître comme le Elias qui lit apprend à se connaître lui-même. Brillant.
Et alors que dans les autres volumes, on n'avait que quelques vagues signes des autres Cavaliers, ici les clins d'oeil prennent plus de place. Ils sont cités plusieurs fois et leur présence se fait de plus en plus sentir au fil des chapitres. D'ailleurs, la fin laisse présager un tome final explosif et des plus intense.

"On s'habitue à tout, même à l'hostilité, au silence agressif, aux regards dégoûtés. Y compris lorsque tout ça vient de son propre père."

Impossible de décrire Elias sans avoir lu ce livre. Il y a une telle richesse dans les émotions, c'est tout simplement incroyable. J'avais déjà du mal à écrire mes avis pour les Cavaliers précédents, car c'est dur de résumer en une chronique des livres d'une telle qualité.
Mais pour Elias, j'ai presque envie de baisser les bras, parce que peu importe ce que je pourrait écrire, ça n'effleurera jamais la grandeur du livre, je n'arriverais jamais à vous transmettre le douloureux bonheur que l'on éprouve pendant cette lecture.

Encore une fois, Eli Esseriam a réussis à me surprendre par la qualité de sa plume, toujours plus grande, toujours plus précieuse.
C'est dingue comme j'arrive encore à être émerveillée à ce point au bout de quatre livres. Mais franchement, il y a de quoi. Il n'y a pas beaucoup d'auteurs qui peuvent se vanter de faire éclater de rire un lecteur alors que la scène ne s'y prête pas, ou à le faire fondre en larmes alors qu'il ne s'y attendait absolument pas.
Certains passages sont d'une douleur telle qu'il me fallait suspendre ma lecture quelques instants, le temps que les sanglots s'espacent un peu.
Je suis tombée profondément amoureuse d'Elias, et je n'avais qu'une envie, c'est de le prendre dans mes bras, l'embrasser et lui souffler que ça ira, qu'il n'est plus seul, qu'il y arrivera.
C'est sûrement parce que je me suis reconnue dans pas mal de ses pensées, ou tout simplement dans ses regrets, ses idéaux. Mais en tout cas, c'est vraiment de lui dont je me suis sentie le plus proche.
Je pense que ça pourrait être le cas de pas mal de lecteurs, Elias étant un peu ce que l'adolescence a de plus écorchée, solitaire, désespérée et à fleur de peau.
C'est en tout cas un personnage d'une intensité jamais vue dans d'autres titres YA, qui choquera sans aucun doute mais qui, j'en suis certaine, saura également se faire aimer profondément.

"[...] À chaque fois que quelqu'un naît, c'est un univers complet qui apparaît avec lui ! Tout change, tout se réorganise et s'aménage en fonction de lui ! Autour de lui ! Et quand il disparaît, tout est à refaire en sens inverse ! Alors si, si, c'est la fin du monde !"

Rien qu'à reparcourir ce livre, à le feuilleter pour y trouver mes citations favorites, j'en ai les larmes aux yeux, la gorge serrée, en repensant à telle ou telle scène plus intense encore qu'une autre, à tel personnage extrêmement touchant, à tel émotion dont la richesse me suit quelques temps encore.
Vous en connaissez beaucoup, vous, des livres qui vous remue autant ? Pour l'instant, moi, je n'en connaîs que quatre ...
Lien : http://archessia.over-blog.c..
Commenter  J’apprécie          61
Mon avis : Voila !! Je viens de faire la connaissance du dernier cavalier : Elias le pâle et on change complétement de style, de ton et d'ambiance. Autant dans les trois premiers livres, le récit était parfois drole, les réparties étaient cinglantes et j'avais trouvé les trois cavaliers forts de leur pouvoir, autant Elias est triste, refermé et l'histoire est assez tragique et bouleversante.

Elias est celui qui donne la mort quand on le touche et il régénére son pouvoir en tuant les gens, par contre lui ne peut pas mourir. Sa première victime fut sa mère quand à sa naissance il commenca à lui têter le sein, des centaines de cancers ont commencé à bourgeonner dans son organisme.

Nous allons suivre son histoire écrite comme un journal intime à travers d'une trentaine de souvenirs, de son père qui ne l'aime pas au rejet de ses camarades d'école, de son bégaiement, à sa tristesse de ne pouvoir toucher les gens ... mais c'est sans compter l'amour sans borne qu'il voue à sa mère qui meurt pourtant à petit feu.

Décidément Eli Esseriam aura de cesse de m'étonner, quelle imagination pour ce dernier cavalier, j'ai adoré suivre Elias, tellement perdu mais aussi tellement puissant. Une histoire fantastique et toujours aussi bien écrite.Un coup de coeur pour ce tome; Elias va rejoindre Alice.

Voilà, l'heure de la réunification a sonné, les cavaliers de l'apocalypse sont presque réunis, ils vont devoir sauver 144000 âmes et leurs pouvoirs conjugués vont en faire des êtres terribles.Je me demande vraiment comment va se terminer cette histoire.

Lien : http://lisalor.loulou.over-b..
Commenter  J’apprécie          40
Quatrième et dernier cavalier à être présenté avant l'Apocalypse, Pestilence est de loin le personnage que j'ai le plus aimé des quatre. Touchant, solitaire par obligation (les contacts physiques lui étant refusés), j'ai été très émue par sa destinée et celle de sa famille. Je me demandais justement comment l'auteure ferait pour rendre le personnage charismatique étant donné sa charge : imaginez un peu ce cavalier qui sème la maladie et les épidémies sur son passage, rien que son sobriquet « le cavalier verdâtre pâle » a quelque chose de sinistre et de répugnant… On dit d'ailleurs qu'il évoque la décomposition, la peur et la mort, tout un programme ! Pourtant Elias est le plus « gentil » des quatre. Pas l'ombre d'une raillerie, l'orgueil et l'arrogance de ces camarades ne passent pas par lui. Et pourtant sa vie, dès sa naissance, est un fardeau pour lui et ses proches…

... la suite sur mon blog !
Lien : http://avideslectures.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20
Encore une réussite pour ce quatrième opus !

Le Cavalier Pâle est le synonyme de la maladie, de la mort. Il est le plus redouté des quatre. Un simple contact avec lui et notre vie s'amenuise déjà. Une étreinte plus poussée et c'est la fin assurée. Pourtant, au quotidien, Elias Land passe inaperçu, les gens ne s'attardant pas sur un gamin comme lui. Il n'est pas beau avec son physique chétif, son teint blafard. Son bégaiement sévère le pousse à se taire, le rendant encore plus étrange aux yeux des autres. Mal aimé, malmené à l'école, il se fera des amis parmi les exclus, les bannis, ceux avec qui il ne faut pas être vu. Ses amitiés-là seront fortes et précieuses. Mais tout son amour ira à sa mère, Iris, qui en le portant, en lui donnant la vie, a déjà condamné la sienne...

Ce tome est troublant, émouvant et suffocant aussi parfois. La mort est omniprésente. La maladie dans chaque page. Et pourtant, ce livre est d'une beauté inouïe. Elias est un être mortellement pur, généreux et bon. Cette dualité fait toute la magie et la force de ce personnage torturé mentalement.

Le plus étonnant avec ce quatrième tome est le récit lui-même : c'est Elias qui s'est écrit à lui-même. Notre Cavalier Pâle a la capacité de voyager dans le temps. C'est donc un lui du futur qui écrit à un autre lui plus jeune. Il espère ainsi, en quelque sorte, façonner un Elias parfait qui saura au moment opportun prendre les bonnes décisions. Nous lisons des Souvenirs d'un personnage plus âgé qui a échoué dans l'entreprise qui lui était assignée.

Cette trame choisie par l'auteur est tout a fait réussie et instaure une intimité très particulière entre le lecteur et Le Cavalier. C'est tout bonnement divin. En plus de cette complicité, on savoure la plume riche, pertinente, émouvante et drôle de Eli Esseriam qui a su combiner passages déchirants, attendrissants, puissants et pleins d'humour.

Alors que dans l'opus précédent, l'auteur nous présentait Maximilian, issu d'une famille qui a fleurté avec le nazisme, ici Elias est de descendance juive du côté paternel. Son grand-père est un rescapé des camps de la mort. Cette filiation, avec toute la tristesse et la douleur qui résulte de ce passé vient agrémenter le récit et donner une dimension plus sombre encore à l'histoire. C'est habilement bien amené, intelligemment bien construit. L'anecdote de la noix de coco et du grand-père d'Elias a elle seule m'a arrachée à la fois des larmes de tristesse et de joie.

On voit arriver aussi d'autres personnages, dont nous ignorions jusque-là l'existence : les Apôtres de l'infini. Tatoués du symbole huit couché, ils sont les ennemis des cavaliers. Mais n'en disons pas plus, à vous d'en apprendre plus en dévorant cette superbe série.

Au final, chaque tome est la présentation très intimiste de chaque Cavalier. On saura tout de leurs doutes, leurs envies, leurs peurs face à ce destin si tragique qui leur est donné. Chacun est fondamentalement différent mais se complète aussi. En finissant ce quatrième tome, nous n'avons qu'une envie, lire la suite. Oméga, le cinquième opus sortira chez votre libraire le 11 octobre 2012.
Lien : http://kamanaschronicles.blo..
Commenter  J’apprécie          20
Comment avoir les tripes complètement retournées ? Prenez en main ce Cavalier pâle et lisez-le ! Mon dieu, cette auteur est monstrueuse. J'ai eu la gorge nouée du début à la fin, les larmes aux yeux trop souvent, jamais un instant bref d'humour pour relâcher la pression. Prendre un gamin si fragile, qui plus est, bègue et lui coller un don aussi affreux c'est machiavélique Mme Esseriam

Elias est LA maladie personnifiée, le moindre contact avec lui se transforme en cancer galopant, même un cheveu, un cil, une larme. Il doit sans cesse faire attention pour préserver son entourage. Il porte des gants h 24, se rase les cheveux, les sourcils, tout. A l'inverse, lui se guérit tout seul, il ne peut mourir, il le sait, il a essayé tant de fois !


Il n'a hélas pas pu préserver sa mère, l'a contaminé dès son état de foetus. Neuf mois de contact mortel, puis des années à le choyer, le bercer avant qu'il réalise que cette promiscuité la tuait. Il a pris ses distances très tôt, mais il sait qu'elle va mourir et qu'il est responsable.

La suite sur le blog ;)
Lien : http://bookenstock.blogspot...
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (119) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz la fourmi rouge

Comment s'appelle la pire ennemie de Vania ?

Victoire
Louise
Charlotte
Anna

10 questions
38 lecteurs ont répondu
Thème : La fourmi rouge de Emilie ChazerandCréer un quiz sur ce livre

{* *}