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sur 245 notes
Les Tannenbaum sont une famille pour le moins atypique. Outre que les sept femmes, de la grand-mère aux petites-filles, règnent d'une main de maître sur Tannenland maintenant que les hommes sont tous partis, outre que l'on vient de loin à Tannenland pour découvrir ce paradis des animaux miniatures et déguster les meilleurs bredele d'Alsace tout en admirant le show de Noël, Richard, âgé de 19 ans, détonne du haut de ses presque 2m parmi toutes ces femmes de petite taille. Autant dire que le jeune homme peine à trouver sa place au coeur de cette curiosité alsacienne. Lorsque sa cousine Ludovika, surnommée Lulu, avec qui il s'entend particulièrement bien, connaît quelques petits soucis, c'est toute la petite famille qui va s'en trouver ébranlée, dévoilant ainsi les caractères de chacun et quelques petits secrets...

Inoubliable, cette famille Tannembaum. Hautes en couleurs, au caractère bien trempé, exubérantes parfois, les petites femmes de cette tribu ne manquent ni de piquant ni d'humour. Que ce soit la grand-mère, Bettina, ronchonne, autoritaire et parfois froide, surtout avec « le grand », Fritzi, sa soeur, douce et conciliante, Herta, la plus maligne des petites-filles, Leni, la dévergondée, la touchante Lulu, ou encore les soeurs, Katinka et Zella qui partagent un lourd secret. Sans oublier, évidemment, Richard, élément perturbateur parmi ces femmes, qui souffre d'un certain mal-être. Si l'on ne s'ennuie à aucun moment au cours de ce roman, de par cette fantaisie et exubérance ambiantes, ces envolées de répliques drôles ou percutantes, par cette galerie de personnages loufoques, pleins de vie et de malice, par cette sororité indéniable, par ces rebondissements cocasses, l'on est également ému et touché par cette histoire empreinte d'amour, d'entraide, d'humanité et de tendresse (même si elle est parfois cachée). Véritable déclaration d'amour à l'Alsace, d'où est originaire Émilie Chazerand, ce roman, enlevé et fantasque, est aussi une véritable bouffée d'oxygène d'autant que la plume de l'auteur se révèle percutante, vivante, explosive parfois, et entraînante.
Original, pétillant, fantasque... un en mot : Falalalesque !
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Entouré de 7 femmes achondroplases (naines) et au caractère loin d'être aussi réduit que leurs tailles, Richard Tannenbaum est un jeune adolescent d'1m98 qui a bien du mal à trouver sa place dans cette famille. Plutôt effacé, Richard se doit de toujours s'adapter car la maison Tannenbaum, véritable attraction touristique de l'Alsace, est un lieu créé pour les membres de sa famille et est un passage obligé au moment des fêtes de Noël pour tous les touristes du coin. Au moment où le « Falalalalalalalaaa » résonne dans les cuisines de la demeure des Tannenbaum, impossible de ne pas saliver au moment de la conception des pâtisseries de Noël typique d'Alsace.

Après m'avoir charmé avec son roman La Fourmi Rouge, c'est avec une excitation non contenue que je me suis jeté sur le dernier roman d'Emilie Chazerand, Falalalala. Emilie Chazerand est une autrice qui a véritablement une plume particulière. Rempli d'un humour décapant et qui semble ne jamais s'essouffler, l'autrice nous propose ici un titre addictif et attachant. Chacune de ces sept femmes a un caractère décapant et le quotidien n'est pas toujours facile pour notre pauvre Richard, mais comme lui, malgré leur dureté, il est impossible de ne pas aimer ces femmes de tous notre coeur.

Falalala est un roman hilarant mais qui sait également toucher et être émouvant. Tout comme avec Fourmi Rouge, on passe des rires aux larmes, mais le véritable moment le plus émouvant est quand l'on doit tourner la dernière page et dire au revoir au Tannenbaum.

Laissez-vous porter par le doux « falalalala » de la famille Tannenbaum, un roman parfait à déguster ! Vous cherchez LA lecture parfaite pour votre prochain Noël, ne cherchez plus, la voilà !
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Le nouveau roman d'Émilie Chazerand est un roman « feelgood » rempli d'humanité qui mérite d'être lu et découvert en famille au delà de toute frontière d'une littérature ou l'autre.
On y découvre la vie de la famille Tannenbaum nichée dans un petit village proche de Strasbourg : oui, le contexte lecture de Noël est déjà bien campé.
On y croise trois générations de femmes toutes achondroplases. Sept naines accompagnées d'un géant: Richard, le seul garçon et seul grand de la tribu. L'équilibre familial vacille à l'annonce du problème de santé de Ludovika, seize ans. Mais attention comme l'annonce à juste titre la citation de Mirabeau : « Prenez un grand homme, mettez-le devant une petite femme, et il ne sera pas de taille. »
Ce roman est idéal pour la période pré-Noël car c'est une véritable déclaration d'amour à l'Alsace, ses petits gâteaux de Noël, les rues de Strasbourg, l'orgueil et la fierté des Alsaciens. Les personnages sont incroyablement attachants parce que pleins de vie, de travers, de bosses et de rugosités. Ce roman est une ode à l'humanité et la lecture de ce roman donne une furieuse envie de sociabilité malgré tous les travers et embûches du quotidien.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Un roman sur Noël original dans le ton (cependant pas forcément du meilleur goût) mais dont l'histoire basée sur de (trop) nombreux clichés m'a laissée perplexe.
L'auteure s'est amusée à inverser les ingrédients d'un conte très connu en imaginant une maisonnette où vivent 7 naines et un grand gaillard de presque 2m. On entre de plein pied dans les traditions de cette famille alsacienne au langage avant tout grossier et vulgaire à souhait. Au début c'est amusant, au fil des pages cela devient vite trop ! Que ce soit un roman pour adolescent ou pas, le vocabulaire et les idées semblent ne tourner qu'autour des pratiques sexuelles ou désirs refoulés de chacun des personnages, à qui mieux mieux de détailler sans aucune pudeur et à des moments inopportuns, telle une logorrhée*, sans aucun rapport avec l'instant de l'intrigue… si intrigue il y a… qui ne débouche que sur une banalité finale déprimante.
Je ne connais pas l'Alsace mais ce n'est certainement pas ce roman qui me donnera envie de découvrir cette région présentée ici de façon si grotesque, hélas.

*Une citation page 237 pourrait presque illustrer cette écriture : « Elle fait partie-elle le sait- de ces gens qui utilisent des mots comme des centimètres : en les enfilant les uns derrière les autres, elle essaie d'éloigner le plus possible un sujet sensible, une bourde verbale, mais elle finit souvent par s'emmêler dans la guirlande tricotée d'inepties, telle une larve ficelée et enrubannée par son cocon, et bientôt elle ne pourra plus respirer »
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Abandon vers la moitié du livre. Pourtant, j'ai essayé ! Hélas, une pluie d'éléments pénibles ont eu raison de moi… J'avais repéré « Falalalala » sur les réseaux sociaux et j'avais failli craquer en l'achetant, car j'ai vraiment adoré « La fourmi rouge » et « le génie de la lampe de poche » de la même auteure. J'ai toutefois limité mes achats, gardant en mémoire ce titre que j'espérais découvrir un jour… Ce qui est arrivé, puisque j'ai découvert que mon réseau de bibliothèques l'avait acquis ! Mes attentes concernant l'humour ont été comblées : comme dans les autres publications d'Emilie Chazerand, les pages regorgent de remarques désopilantes ou de situations improbables. Mais peut-être était-ce trop ? J'ai parfois eu une impression de surenchère, me demandant même si l'ambiance allait être toujours aussi loufoque ou si on allait enfin basculer sur quelque chose d'un peu plus sérieux…

Il y a donc de l'humour, c'est indéniable néanmoins, cela ne fait pas tout ! Je ne suis pas vieux jeu toutefois, j'ai été choquée par la vulgarité de la narration ou des dialogues. Il y a énormément de vocabulaire grossier comme turlute, putain, merde, bite, sperme, queue, etc. Je rappelle qu'il s'agit d'un ouvrage à destination des ados. On peut employer un langage jeune et un peu vulgaire, mais je n'aime pas que ce le soit autant ! Pour moi, il y a une limite. de ce fait, j'ai trouvé l'ambiance assez dérangeante… Ajoutons à cela que je n'ai pas apprécié la construction temporelle du récit : souvent, on passe d'une scène du présent à une autre du passé en un paragraphe. Il est difficile de comprendre ce basculement temporel ! Cela a notamment été le cas au début du roman, lorsque Richard était dans un groupe de discussion. D'un seul coup, on est passé sur un flash-back, puis à un autre, avant de revenir dans le présent, pour ensuite parler longuement d'un personnage secondaire. Que l'on soit fatigué ou non, cette narration n'est pas évidente à suivre !

L'autre point qui m'a perdue est le nombre de protagonistes. Entre les huit membres de la famille Tannenbaum, les membres du groupe de discussion et les rencontres que va faire Richard, j'ai été complètement larguée par tous ces noms ! Hormis trois individus, j'étais incapable de mémoriser qui était qui… Par ailleurs, je me suis longuement demandée où allait l'auteure. En effet, le rythme est assez absent (du moins, dans la moitié que j'ai lue) : il ne se passe rien, on se contente de découvrir les personnages sans comprendre le but de ce scénario (si ce n'est la découverte des origines du grand héros et l'approfondissement des Femmes de la famille). de ce que j'ai compris dans les critiques des autres lecteurs, le récit met vraiment du temps à se mettre en place et finit par décoller plus tard… Pour la plupart, ce n'est pas dérangeant, car l'humour prend le dessus. Malheureusement, cela n'a pas été mon cas. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre ou à m'attacher à l'un des membres de cette petite famille achondroplase… Malgré tout, j'ai tout de même poursuivi ma lecture, espérant un autre ressenti… Peine perdue. Je ne prenais pas de plaisir avec cette histoire hivernale. J'ai donc décidé d'abandonner. Dommage ! Peut-être que je réessayerai plus tard néanmoins, je doute que mon ressenti diffère.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Une comédie tendre et original comme nous a habituée l'auteure. Durant les fêtes de Noël, Richard seul garçon d'une famille de fille naine, nous raconte sa vie, les coutumes de sa famille et ses difficultés à trouver sa place dans cet univers extra-ordinaire.
Poussé par sa cousine, il va rencontrer de nouvelles personnes et ce noël va changer sa famille comme jamais auparavant.
Un roman qui fait rire, sourire, avec plein de tendresse.
Un bon Emilie Chazerand
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Chaque année en cette période j'aime lire un roman sur le thème de Noël. Cette fois j'ai suivi le conseil de « ma » bibliothécaire et me suis lancée confiante à la rencontre de ces personnages plutôt humoristiques et très originaux.
Nous nous retrouvons au fin fond de l'Alsace, dans une famille hors du commun : une famille de petite taille dont l'un des membres est Richard qui mesure 1m90. Ce dernier se retrouve dans un groupe de paroles et ses souvenirs affluent, permettant au lecteur de faire connaissance avec toute cette famille, avant de les « rencontrer vraiment »
Les thématiques des traditions familiales, du passé précieux permettant de savoir d'où l'on vient pour mieux se construire, des différences et de l'acceptation de soi sont intéressantes mais peu à peu semblent ne devenir que prétexte au profit d'un récit à l'humour décapant. Et en effet ça « décape », toutefois un peu trop pour moi… le style et les personnages en deviennent caricaturaux au possible. Tout, absolument tout, est tourné en dérision qui plus est dans un langage trop vulgaire (Ce genre de langage ne me choque pas en soi, mais il faut savoir doser. Ici c'est cru et on nous en ressert jusqu'à la nausée et ça a fini par me gâcher en partie ma lecture. Cela ne m'amusait plus !).
Pour un roman qui se veut « ado » (Le site de l'éditeur le propose à partir de 13 ans), j'ai trouvé les références culturelles quelque peu vieillies et dépassées : Dick Rivers, Carlos, Hervé Villard, Plastic Bertrand, entre autres, certaines publicités également. Puis ce besoin de citer des marques à foison, cela aussi m'agace dans une lecture et renforce ce côté caricatural.
Tout cela cousu de fil blanc, la fin étant devinée dès la moitié du livre…
Bref, vous l'aurez compris, cette lecture est décevante et je ne la proposerai pas aux collégiens.
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"Falalalala" aurait pu s'intituler "Richard et les sept naines". Je soupçonne d'ailleurs Émilie Chazerand de ne pas avoir choisi un prénom si évocateur de royauté par hasard.
Pourtant, loin des princes et des princesses, "Falalalala" se déroule dans l'Alsace actuelle. Enfin plus précisément à Tannenland, lieu où la personne de petite taille est reine (on y revient !).

Emballée par "La fourmi rouge", je me suis précipitée sur le premier roman d'Emilie Chazerand qui était disponible.
On retrouve ici l'humour (et notamment l'autodérision), une espèce de fantaisie du quotidien et la plume enlevée de l'auteure. 

Mais, excepté Richard, j'ai un peu peiné à m'attacher aux personnages.
En partie parce que malgré l'arbre généalogique (essentiel) qui ouvre le roman, j'ai passé mon temps à mélanger toutes ces femmes au caractère bien trempé. Mais aussi et surtout parce que le curseur de chaque situation était poussé un brin trop loin pour moi. 

Cela n'ôte rien au plaisir de lecture, et d'ailleurs j'enchaîne avec "Annie au milieu". Mais ce roman n'est pas mon préféré de l'auteure.
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Hep, psttt, toi là-bas ! As-tu fait ta lettre au Père Noël ? Pas encore ? Trop tôt ? Je ne crois pas, mon ami.e. Il n'est jamais trop tôt pour faire une lettre au Père Noël de la Vie ! Car c'est exactement ce que le dernier roman Falalalala de Emilie Chazerand me donne envie de faire, une fois la dernière page tournée. (Non mais ce titre !! Non mais cette couverture !! Non mais cette écriture de ouf !! Non mais merci de tout ça !! Non mais cours acheter ce livre !!)

Car ce livre est une ode à la vie, à profiter de chaque seconde, de ceux qu'on aime, nos proches et nos moins proches, ceux qui arrivent et ceux qui partent. Et tout ça dans une explosion de rebondissements désopilant-émotionnants totalement jouissifs (si, si). En un mot : « Fantastibuleux » !

Alors voilà, oui, ce roman est de toute beauté et de grande nécessité ! Nom d'un Bredele, j'ai savouré chaque friandise mises en mots par la fabuleuse Dame Emilie. Et ce fut un régulier lâché de commentaires vocaux pour mon entourage (famille et/ou baignoire) pendant ma lecture : des « nooon, mais elle ose, c'est trop bon » fourrés d'éclats de rire, des « oh mais oui » fulgurants au rythme de chaque punchline feudartifiesque et des « eh beh c'est malin tiens » aux lèvres serrées et menton tremblotant, touchée par une émotion brute qui m'a serré le coeur.

On ne peut pas résumer l'histoire en quelques lignes (parce qu'il faut courir acheter ce roman pour le dévorer, on te dit !) mais on peut t'allécher, lectrice, lecteur… Car tu vas vivre des émotions fortes aux-côtés de la famille Tannenbaum, et tout particulièrement de Richard, 19 ans, seul « grand » d'une famille composée de « petites » personnes aux tempéraments « XXL » avec en tête de liste, Bettina, Fritzi, Katinka, Zella, Leni, Herta et… Ludovika ! Accroche-toi, car c'est parti pour plus de 400 pages de folies montagnerussiennes auprès de gens normalement bizarres et bizarrement normaux. Alors préviens ton coeur (et tes zygomatiques), ça va secouer chéri.e.s !

Allez, on tease un brin : « Chez les Tannenbaum, on est petit. Trois générations d'achondroplases, soit sept naines, gèrent ensemble Tannenland, le paradis réduit des animaux miniatures. Deuxième curiosité alsacienne après la cathédrale de Strasbourg, experte en Bredele et productrice des meilleurs shows de Noël de la région, cette famille n'a rien d'ordinaire. Sauf peut-être Richard, le seul garçon de la tribu. le seul grand, aussi. L'exception à la règle, la mouche dans le lait. Tout aurait pu néanmoins rester ainsi, si… Si le coeur de Lulu Tannenbaum, 16 ans, ne s'était pas déglingué ! Si la Syrie n'était pas en guerre. Et si Hervé Vilard était juste un chanteur. »

FALALALALALALA LA LALALALALA LALA LALA (sache que tu ne pourras plus fredonner cet air sans penser aux Tannenbaum, et c'est tant mieux ! Je te préviens, c'est contagieux !)

Voilà et j'ai envie de chanter la VIE, là, encore et encore ! Alsace Powa ! Strasbourg toujours !
Oui, car cette famille Tannenbaum est bouleversante par son ironie millefeuillesque et ses interactions humaines profondément touchantes. Il y a de l'amour qui suinte à chaque page, des couches d'humanité qui se découvrent à chaque bouchée et ça te réchauffe le palpitant tout en te titillant le bulbe. Crénom d'un bâton de cannelle bio, c'est fort !

"Dans ce monde chaotique et perturbé, on peut heureusement compter sur la constance des emmerdeurs pour offrir de solides repères."

Et puis c'est instructif, je peux dorénavant ajouter de juteuses et croustillantes insultes et petits noms en français et en alsacien (hoplà), et ça c'est cadeau ! C'est Noël, on vous disait ! Mentions spéciales à : « Tête de mort à bigoudis », « le mur de Berlin avec des cheveux », « jouer de la flûte à cul », « schnäck », « arshlock », « schlimschisser », »fiable et efficace comme du Duphalac »…

J'ai dégusté escargolement ce bijou plein de folie et mon coeur s'est tordu quand cette grande dame si bien emplumée de mots vrais, telles des bulles d'électrochocs, m'a parlé de famille, de mère, de père, de fratrie et de sororité, de liens indescriptibles et si uniques. de vie et de solidarité. Car ouvrir ce livre, c'est être invité à entrer dans la coeur de chacun des Tannenbaum comme un confident, c'est avoir la chance de rencontrer l'univers d'une autrice hors normes et celui de sa brochette de personnages-amis haut en couleurs, diablement attachants et dont les caractères nous rappellent certains traits de nos proches.

Ça vibre de partout, et entre les lignes aussi où la belle âme – qui cisèle ces descriptions multisensorielles et ces dialogues percutants – se dévoile par éclairs…

"Arrête de te tracasser ma fille. Tu as pris soin de moi. Jusqu'à ma fin. Avec tes sourires au réveil et tes baisers esquimaux et tes moqueries douces et ton dentifrice sur la poignée de porte de ma chambre. Et tes blagues, que tu écrivais sur le miroir de la salle de bains ! "

Et quel talent pour créer ces métaphores extraordinaires aux images mentales inattendues et tellement trop trop vraies, c'est un régal à chaque page, ça tilt directement dans ton cerveau de façon lumineuse (et la lumière fût kidisait ? Voilàààà !)

Politiquement correct ? Surtout pas, faut que ça crépite ! Et ces néologismes verbaux qui devraient entrer directement dans le Grand Robert : on en parle ou on en parle ? point d'interrogationne-je.

Je dois confesser une chose : j'ai pété le record des post-it collés dans un livre, la tranche est toute velue de ces signaux multicolores (je ne peux donc pas choisir des exemples de traits de génie désopilants et / ou touchants ici car cela reviendrait à retranscrire tout le livre, achète-le donc, ça ira plus vite !)

Au final : touchée en plein coeur encore. Rhalalalala tiens !

"La vie transforme les petits morceaux pointus en boules lisses, si on la laisse faire."

Post-scrotum (c) : Emilie Chazerand, Queen of the Reparties, je te aime tout plein, continue de nous inviter dans ton coeur au travers de ces récits incroyables, à nous faire rencontrer des belles personnes mêlées de réalité et d'imaginaire pour nous rendre encore plus mieux à l'intérieur (pour l'extérieur, laisse-bet' c'est foutu me concernant, j'ai déjà les « biceps en ailes de chauve-souris »).
Lien : https://la-licorne-a-lunette..
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Inclassable, inrésumable, inattendu, mais à lire absolument. !!

Une chronique douce et amère, tendre et drôle, du rire aux larmes.

7 femmes/filles de petite taille, toutes en deuil d'un père, d'un mari, d'un grand-père, et un garçon au milieu, "le grand" aussi embarrassé de sa virilité que de sa taille, à la fois entouré de l'amitié de ses cousines qu'il aime beaucoup, mais aussi lassé de vivre en vase clos, dans cette drôle de famille où il n'a pas tout à fait sa place.
Une grand-mère extrêmement directive, qui mène tout le monde d'une main de fer, et qui surtout refuse tout changement.
Une famille à la fois loufoque et attendrissante, et où, comme dit la plus jeune, il est rare que chaque événement ne finisse pas en moult complications.
Chacun a son secret, son problème, à partager ou pas avec la famille.
Et quand débarque là au milieu un immigré en situation irrégulière (et tellement attachant lui aussi) probablement nommé Hazim, l'horrible boulanger d'à côté, un prêtre comme on aimerait en rencontrer plus, et qui va devoir composer avec l'interdiction de parler de Dieu, un auteur qui n'en est peut-être pas un, son anagramme et son ???, plus quelques autres personnages tout aussi improbables...

Ça, c'est la trame, mais impossible de vous donner en quelques lignes une idée des rebondissements des surprises, du quotidien ahurissant de cette petite famille.
Et puis, on se régale, de tout ce que la gastronomie alsacienne sait nous proposer de délicieux, et en plus, en période de Noël. Sans oublier de belles balades dans Strasbourg.
Je dois dire que j'ai fini en larmes, en riant aux éclats en même temps !

Je vous cite quelques extraits, mais j'en avais noté beaucoup plus, on a envie de partager presque toutes les phrases de ce roman ! :

Lien : https://livresjeunessejangel..
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