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EAN : 9782844554123
32 pages
Elan Vert (08/09/2016)
3.8/5   15 notes
Résumé :
Henri déteste le premier dimanche du mois.
Ce jour-là, c'est comme si la maison entière devenait folle. Maman court partout, papa dit que ça va bien se passer sans y croire du tout. Ce jour-là, pas le choix, ils doivent tous aller... Chez l'horrible-madame-mémé !
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Un grand chambardement, ça court dans tous les sens, les bras s'agitent pour habiller, coiffer, pour damner le pion au retard qui pointe le bout du museau et pour ne pas souffrir le courroux de l'horrible mémé. "Madame", comme elle souhaite qu'on l'appelle, s'il vous plait. La maman du papa d'henri ne fait pas dans l'équitation mais se trouve à cheval sur tout. Les manières, la politesse, le retard... Ses cadeaux pour henri sont des boites de nourriture pour chien et il doit dire "merci".
Henri n'aime pas ses rendez-vous réguliers et se pose même la question de savoir pourquoi il faut souffrir d'y aller. Il regarde sa maman, sa mémé et puis son papa... Est ce vraiment cette mémé qui a été un jour une maman pour son papa? Lui faisait-elle du chocolat chaud, lui racontait-elle des histoires avant le dodo?
Le papa ne saurait quoi lui répondre mais les images parlent pour lui et il ne semble pas forcément s'en porter plus mal. Et c'est l'essentiel. Émilie Chazerand nous conduit à la vraie question qui mérite que Henri s'y attache, sa maman deviendra t-elle une horrible madame mémé.
La réponse est rassurante, démontrée avec la petite folie d'humour d'Amandine Piu, l'impertinence et l'intelligence d'Émilie Chazerand. La petite ménagerie de bestioles domestiques qui vivent dans la maison d'Henri contrastent également de vie et de fantaisie, ils sont spectateurs de cette cohue en "coulisses" avant la triste représentation du déjeuner lugubre. Les décors d'Amandine Piu virent au bleu nuit à l'approche de la maison de la parente sèche comme un bout de bois. le clin d'oeil au mythe de la sorcière est drôle et met une douce distance. Il y a des mamans comme ci et comme ça, mais ta maman à toi, t'aimeras toujours.
C'est un peu aussi sur la vieillesse et le temps qui passe.
C'est simple, fin, amusant, plaisant pour les yeux et sûrement sympa à raconter.
À partager.
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Dans cet album jeunesse plein de charme et de tendresse, les auteures abordent avec malice les thèmes de la famille et de la vieillesse. A l'image de Henri, personnage central de l'album, les enfants ont souvent du mal à imaginer que les personnes âgées ont elles aussi été des enfants. Difficile également, quand on a pas plus de 7-8 ans, d'imaginer ses propres parents en papi et mamie. On ne naît pas vieux, on le devient ! Hélas, on vieillit plus ou moins bien... Quand on voit la tête de l'horrible-madame-mémé, laide en plus d'être aigrie, il est certain que la vieillesse a de quoi inquiéter !

J'ai bien aimé le fait que les auteures ménagent le suspense autour de l'apparence physique de la grand-mère. Dans les premières pages, elle ne nous apparaît que de dos, tantôt masquée par le dossier de fauteuil, tantôt par celui d'une chaise. Elle nous apparaît ensuite sous la forme d'une ombre, démesurée et menaçante. Et puis nous la découvrons enfin, et là, c'est le choc ! On comprend mieux pourquoi le jeune Henri rechigne tant à aller voir son horrible-madame-mémé... Si la première lecture de l'album est indéniablement humoristique, la seconde peut être plus nuancée. En effet, si l'horrible-mémé nous rebute au départ, elle finit par nous attrister un peu. On peut se demander pourquoi elle est devenue si aigrie. La solitude ? Les regrets ? Quoi qu'il en soit, cette réflexion autour de la vieillesse, du temps qui passe, apporte une nuance plus sérieuse à l'album.

Le texte d'Émilie Chazerand, aussi attendrissant qu'amusant, complète à merveille les illustrations d'Amandine Piu, débordantes d'énergie. Un album à mettre entre toutes les mains : enfants, parents mais aussi grands-parents.
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J'aime énormément les cartes postales dessinées par Amande Piu. C'est pour cette raison que j'ai eu envie de découvrir qui était cette horrible Madame Mémé, et de savoir si elle était aussi horrible que cela. Et c'est bien le cas. La mémé imaginée par Émilie Chazerand est une vieille dame détestable qui a tout des pires sorcières des contes de fées de mon enfance.

Henri a donc bien raison de ne pas aimer les premiers dimanches du mois, car c'est ce jour-là qu'en famille on va visiter sa grand-mère paternelle. Et il a bien raison aussi de s'inquiéter quand il voit à quel point sa mémé qui sent le vieux gant de toilette ne connait ni la gentillesse ni la tendresse. Si cela venait avec l'âge de devenir ainsi? Si sa propre mère se transformait un jour en horrible mémé?

Voilà là un album pour les 6 ans et plus qui m'a laissée perplexe, même si j'ai beaucoup aimé les illustrations d'Amandine Piu. J'ai pourtant eu une grand-mère paternelle qui avait bien des ressemblances avec celle d'Henri, même si je l'appelais Grand-maman et non pas Madame.
Mais je crois que je n'aurais pas aimé la retrouver dans un livre. Probablement parce que, pas une seule minute, je n'ai imaginé que ma mère pourrait devenir une horrible vieille dame. Elle ne pourrait vieillir que comme ma grand-mère maternelle, qui était une grand-mère parfaite et aimante.

Du coup, je ne sais pas à qui on peut offrir un tel livre ni pour quelles raisons on le ferait. Et ce, même si, la plupart des critiques que j'ai lues sont toutes élogieuses.
Avoir une horrible mémé n'a rien de drôle.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Merci à Babelio et aux édition de l'Elan Vert pour ce magnifique cadeau. Un cadeau pour mes deux loulous, bien sûr.

Quand on a un livre jeune/enfant dans les mains, le plus dur est de déterminer l'âge des enfants auquel il s'adresse.

Ici, on est dans une tranche d'âge assez élevée. le livre aborde la vieillesse et le temps qui passe de manière, certes, humoristique, mais également de manière impitoyable et dure.

On suit les pas d'un enfant qui n'aime pas sa mémé... parce que -à vrai dire- elle est vieille, acariâtre, et tous les défauts qui suivent. Rides, haleine, goûts démodés...

Et l'enfant de se demander si mémé, tout horrible qu'elle soit devenue, a toujours été ainsi. Si, à une autre époque, elle n'a pas été aussi charmante que maman... et d'ailleurs que deviendra maman quand elle sera vieille... sera-t-elle aussi horrible que mémé?

Des questions que les enfants se posent inévitablement dans leur développement. Et si les choses n'étaient pas immuables...

L'ensemble est bien vu. Et les dessins sont somptueux.
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Ouch...pauvre Henri...sa grand-mère est à mille lieues de la grand mère idéale.
Acariâtre, radine, désagréable...bref...une fois par mois c'est l'angoisse, lorsqu'il faut aller lui rendre visite.

A la fin de cet ouvrage on a presque envie d'appeler sa (ses) grands-mères pour leur dire qu'on les aime !

Pourtant, cet album offre une jolie réflexion à la fin. Mais, quand même...
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critiques presse (1)
Ricochet
07 juin 2017
L’horrible madame mémé, tout le monde en connaît une, et nous sommes tous soulagés de la quitter. Mais, dans cette histoire, on en redemanderait presque !
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Dis papa, elle était comment l'horr... euh ... mémé, quand elle était juste ta maman?
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- Dis papa, elle était comment l'horr... euh... mémé, quand elle était juste ta maman ?
Papa me regarde dans le rétroviseur : il a l'air de réfléchir.
- Est-ce qu'elle était une maman comme maman ? Je veux dire, est-ce qu'elle te préparait des tartines en forme d'animaux ? Elle te fabriquait une cape de Zorro ? Elle te mettait du rouge sur tes bobos ? Elle t'emmenait au zoo ?
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Elle ne sourit jamais, surtout pas quand elle nous voit arriver.
Il n'y a pas longtemps, j'ai découvert qu'elle est la maman de mon père !
Et même que son prénom c'est Marie-Chantal et pas "mémé".
Mais moi, en secret, je l'appelle l'horrible-madame-mémé.
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Je crois qu'un jour, maman deviendra trop-belle-mademoiselle-mamie. Elle sera vieille, c'est sûr, mais quand même jolie. Elle me préparera des lasagnes et des clafoutis et elle remplira mon assiette en disant :
- Tiens, mange, mon chéri !
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L'horrible-madame-mémé est moche comme tout.
Elle sent le vieux gant de toilette et elle est grosse comme une allumette.
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