AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,63

sur 417 notes
Stephen Chbosky est également l'auteur du roman « le monde de Charlie » (The Perks of being a wallflower), dont j'avais adoré la version cinématographique, ainsi que la bande originale avec l'excellente musique de David Bowie.

Le récit démarre en compagnie de Christopher et de sa mère Kate, qui emménagent dans la petite ville de Mill Grove. Un bled perdu en Pennsylvanie qui devrait leur permettre d'échapper à Jerry, le dernier conjoint particulièrement violent de Kate. Un jour, le petit Christopher disparaît dans la forêt environnante pour ne réapparaître que six jours plus tard. Incapable d'expliquer ce qu'il lui est arrivé, il paraît cependant différent. Outre son niveau scolaire qui monte en flèche alors qu'il avait d'énormes difficultés d'apprentissage, il semble également être revenu avec… un ami imaginaire !

Commençons par le positif…et il y en a ! J'ai adoré les 400 premières pages de cette histoire de disparition d'un gamin dans la forêt. Les personnages sont divinement brossés et foncièrement attachants. Stephen Chbosky s'avère de surcroît un conteur hors pair qui parvient à tenir le lecteur en haleine à la frontière de la réalité et de l'imagination. Un pur bonheur !

Par contre, et c'est là qu'arrive le « mais », j'ai commencé à avoir un peu de mal avec le récit au moment où le côté fantastique prend de plus en plus d'importance, sans oublier les nombreuses redondances qui font qu'on tourne un peu en rond entre le monde réel et le monde fantastique dans un affrontement entre le Bien et le Mal qui tire en longueur. N'étant pas friand du genre fantastique, je suis probablement la principale cause de ce manque d'enthousiasme lors du final car le monde imaginaire inventé par l'auteur est indéniablement l'une des grandes forces de ce roman qui débute comme un conte à l'ambiance oppressante pour terminer en véritable livre horrifique.

Bref, si vous êtes fans de fantastique, de grosses briques (750 pages !) et de Stephen King (désolé pour le pléonasme avec la grosse brique) : foncez !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
Commenter  J’apprécie          224
Un vrai pavé de 750 pages ,un roman hommage à king et l auteur ne s en cache pas,donc pour tous fan de stephen king ce roman est fait pour vous.
Malgré une fin un peu trop longue on plonge facilement dans l histoire qui nous transporte dans une aventure sans temps mort avec beaucoup de protagonistes, mais pour ma part l ami imaginaire restera un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          170
Christopher et sa mère emménagent dans la ville de Mill Grove, cherchant à fuir leur passé.
Attendant sa mère à la sortie de l'école, qui a du retard faute d'un accident survenu sur la route, Christopher va être attiré dans les bois et disparaît pendant six jours, pour être retrouvé sain et sauf
Durant ces 6 jours, le garçon se met à parler avec un ami invisible, qui lui demande de construire une cabane dans la forêt avant noël, cabane qui est en fait une porte sur un monde imaginaire hostile.

Tout est assez prenant, on retrouve limite du S.King dans l'histoire avec une écriture plus fluide.
Tout est donc fait pour être un super livre, mais c'est sans compter qu'on a une pléthore de scènes redondantes qui viennent gâcher toute une dynamique et vous lassent une fois les 300 premières pages lues, en sachant qu'il en reste 450 de plus avant d'arriver au bout.
Dommage pour ce loupé, dont je constate que beaucoup d'avis de lecteur le mentionnent également.
Commenter  J’apprécie          152
Ohlala, monsieur Chbosky, vous nous avez fait quoi là ?

Soit vous optez pour un thriller bien dégueu, et vous allez jusqu'au bout (vous coupez la langue et tout et tout), soit vous misez sur le suspens, et vous l'utilisez avec parcimonie… mais par pitié, épargnez à vos personnages des dizaines de moment où ils pensent subir la pire souffrance et où un événement inattendu les tire de là… c'est lassant à la fin !

Soit vous optez pour un hommage, soit vous décidez de vous inspirer franchement de Stephen King, parce que là, sérieux, la frontière entre les deux, elle est assez floue…

Et puis n'abusez pas des procédés éculés, du style dilatation du temps, parce que moi, tourner les 35 pages qui rapportent les 3 minutes qui doivent nous mener à l'heure fatidique, bon, j'veux, bien, mais sérieux… c'est d'un ennui…

Ah ! Au passage, rappelez-vous que l'écrit fantastique s'appuie sur un incipit profondément ancré dans le réel (c'est la prof de français qui parle, là !). Ben oui, parce que si on ne croit pas à votre réel, comment voulez-vous qu'on gobe votre imaginaire ? Donc tous ces gamins qui s'esquivent de chez les parents pour la nuit avec deux-trois tours de passe-passe et de faux textos, vous m'les faites vite fait re-rentrer chez eux et vous m'trouvez quelque chose de plus crédible, hein…

Bon, dernier truc, parce que là, ça va pas non plus : vos histoires de religion ensorceleuse et d'immaculée conception, y'en a qu'on déjà fait, alors, c'est pareil, ça, ‘faut trouver autre chose, et vite fait ! C'est trop connu, trop commun, et ça marche plus, ça, c'est fini !

Et pis arrêtez tout de suite avec vos noms mièvres pour nommer vos personnages ! ça me tape sur le système vos histoires de Gentil Monsieur et de Dame qui siffle ! Trouvez-leur un nom, bordel, faites comme tout le monde !

***************
Pour encore plus d'échanges, rejoignez-moi aussi sur Instagram !

Lien : http://www.instagram.com/les..
Commenter  J’apprécie          131
L'idée de départ fait illusion durant les 300 premières pages, laissant présager une mythologie, un univers relativement intéressants. Puis vers le milieu du roman, l'auteur nous pond du simili-Stephen King frelaté (l'ombre de "Ca" plane manifestement sur cette histoire), notamment lorsqu'il se met à dilater l'action sur plusieurs personnages simultanément, situés en des lieux différents.
Le roman devient pénible à lire et m'a fait penser à ces mauvaises séries qui délayent jusqu'à plus soif afin de se maintenir artificiellement sur plusieurs saisons.

Je me suis efforcé de continuer mais ma patience de lecteur était émoussée depuis un moment : je déclare donc forfait après 400 pages qui ne m'apportaient plus aucun plaisir de lecture (un comble pour ce genre de camelote !).
Au final, il n'y a ici, pas plus de littérature fantastique et d'inventivité que de beurre en broche...
Commenter  J’apprécie          133
La quatrième de couverture de « L'ami imaginaire » en dit très peu. de toute façon, c'est un roman impossible à résumer, encore moins à « genrer ». Je suis bien en peine de vous dire ce que j'ai réellement lu… Juste vous dire que c'est un des ovnis les plus incroyables qui me soit tombé entre les mains ces dix dernières années. Christopher et sa mère Kate fuient le Michigan pour échapper à Jerry, le conjoint violent de Kate. Ils atterrissent dans une communauté de Pennsylvanie, Mill Grove où Kate trouve rapidement un emploi. Près de leur maison, la forêt est un merveilleux terrain de jeux pour ce petit garçon qui a des difficultés d'apprentissage à l'école et des problèmes de socialisation. Un jour, après l'école, alors qu'il attend sa mère, un événement un peu particulier va l'amener à pénétrer dans cette forêt. Il va y disparaître et ne réapparaître que 6 jours plus tard sans pouvoir expliquer ce qui lui est arrivé. Cependant, quelque chose a changé. Il le sait. Des voix dans sa tête lui dictent une mission.

Si vous décidez d'acheter ce roman, vous aurez entre les mains le livre le plus dingue jamais lu. Outre l'épaisseur, un bébé de 749 pages, cette lecture vous laissera non seulement exsangue après une première partie « d'installation », assez psychologique et une seconde partie très cinématographique, mais il vous permettra surtout de plonger dans les tréfonds de l'imaginaire d'un auteur qui a des idées déjantées. Attention, cette dinguerie a du sens, un but, une explication, mais Stephen Chbosky va vous en faire voir de toutes les couleurs.

Ce roman est un hommage au maître du genre, Stephen King, et Stephen Chbosky ne s'en cache pas, il le remercie à la dernière phrase de son ouvrage. S'il développe des thématiques similaires en début de roman, comme l'enfance, le pouvoir de l'amitié, les blessures de la prime jeunesse et les évènements traumatiques qui la peuplent, il me semble que cela serait un pari risqué et sûrement un peu injuste de vouloir les comparer, car Chbosky se détache très rapidement de King pour faire du Chbosky, un savant mélange entre force des personnages, psychologie, fantasmagorie, et imaginaire débridé. Car l'imaginaire est bien la force de ce roman et Chbosky ne parvient à y embarquer son lecteur que parce qu'il a su l'attirer dans ses filets grâce à une progression habilement menée qui démarre comme une histoire à la King, pour finir dans un feu d'artifice.

Le procédé narratif utilisé, notamment celui de l'anaphore, le gentil monsieur, la dame qui siffle, 2h17, Dieu est un assassin, et tant d'autres contribuent à un martelage brillant qui parvient à garder la tête du lecteur sous l'eau en lui offrant très peu de prises d'air. Chbosky vous garde prisonnier dans sa forêt, entouré de cerfs anxiogènes et de boîtes à lettres silencieuses. Il va vous falloir oublier toute forme de raison pour entrer dans ce roman, mais l'auteur y parvient sans même que vous vous en aperceviez, en développant, ni vu, ni connu, un portrait acerbe et vitriolique de l'Amérique puritaine d'aujourd'hui, pétrie de religion, toujours en balance entre les forces du bien et du mal. C'est grinçant et acéré, lucide et extrêmement perspicace. Volontairement, je n'en dirai pas plus, car ce roman doit se vivre seul, égoïstement, pour en apprécier tout le caractère et la singularité. Il restera pour moi un modèle du genre, et une référence.

Un plaisir intense de lecture vous attend si vous êtes prêt à laisser un peu de votre raison de côté. Chbosky vous propose une expérience unique dont vous aurez l'impression de sortir un peu fou, secoué, mais riche d'une histoire surnaturelle ensorcelante. Il aura saccagé quelques-unes de vos rêveries, ouvert des portes magiques, bouleversé vos émotions. Ce roman est une vraie réussite, une performance narrative, visuelle, olfactive, auditive comme vous n'en avez jamais vécu auparavant. Soyez curieux et laissez cette histoire singulière prendre lentement possession de votre esprit, vous ne serez pas déçu du voyage, car il est EXCEPTIONNEL.

Je remercie les éditions Calmann-Lévy de leur confiance et leur dit bravo d'avoir eu le courage d'éditer un roman pareil.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
Commenter  J’apprécie          130
Où commence le monde imaginaire et où s'arrête le monde réel ?

Pourquoi Christopher, enfant chétif et pas très doué sur un plan scolaire, revient-il transformé après une absence de 6 jours dans les bois ?

Pourquoi doit-il construire une cabane dans les bois absolument avant Noël ?

Christopher a un ami imaginaire, un vieux monsieur; avec lequel il communique. Est-il atteint d'une maladie mentale ?

Voici les ingrédients de ce très long roman d'épouvante dans la lignée de ceux écrits par Stephen KING.

Globalement , le lecteur rentre facilement dans l'histoire et se laisse convaincre par l'intrigue. A mon avis, le roman est tout de même un peu trop long et il aurait été possible de réduire au moins un quart du livre (presque 1000 pages en édition de poche).

En définitif, belle découverte qui va ravir les amateurs de ce genre de livre.

Stephen CHBOSKY est également connu par avoir écrit le monde de Charlie (adapté au cinéma avec Emma Waston) et pour avoir contribué à la série télévisée "Jéricho"
Commenter  J’apprécie          120
Dans la description, je me suis permise d'insérer les critiques émises outre manche pour vous donner le contexte où j'ai commencé ce livre…avec une haute haute très haute attente !!! Et comment vous dire que je n'ai pas été déçue !!! 757 pages…en 4 jours, chaque pause boulot, repas, lecture du soir tout a été prétexte pour repartir dans la ville de Mill Grove.

Déjà, j'ai eu un énorme attachement à Christopher et à sa maman Kate, un peu en mode seuls contre tous, qui ont enchainé les galères et vraiment de multiples galères, ils se retrouvent à Mill grove car kate met en priorité l'éducation de son fils et l'école a bonne réputation. Vous allez découvrir les habitants de cette communauté, les nouveaux amis de christopher, de sa mère…et là c'est le drame, Christopher disparait durant 6 jours…

Il réapparait, à premier vue il va bien pourtant tout à changer…Il a traversé une frontière, il est revenu avec un ami imaginaire.

Oui c'est captivant !! Comment vous dire…il y a un petit air de STRANGER THINGS avec ce monde parallèle imaginaire en mode démoniaque, ce n'est pas Alice aux merveilles , ce monde maléfique veut traverser la frontière qui le sépare du monde réel. Il est dirigé par la femme qui siffle, elle s'introduit dans les pensées des habitants de Mill Grove, elle connait tous leurs secrets, leurs peurs leurs frustrations…à l'approche de Noël, la ville s'enflamme , les barrières entre le bien et le mal sautent…un petit air de BAZAAR…une mystérieuse grippe contamine la ville….un petit air du FLEAU avec deux forces qui s'opposent.Les rebondissement s'enchainent , l'auteur vous laisse à peine le temps de reprendre votre souffle !!

L'attachement aux personnages est tel que les émotions sont au rendez vous, vous avez peur pour eux, vous tremblez pour eux, c'est très prenant !!!
BREF …CHBOSKY REMERCIE KING POUR LES INSPIRATIONS, IL LUI REND HOMMAGE SANS JAMAIS LE COPIER OU L'IMITER. J'AI ADORÉ, TROUVER UN BON ROMAN FANTASTIQUE / HORREUR N'EST PAS UNE TACHE AISÉE MAIS LÀ …UNE VRAIE BELLE RÉUSSITE.



MERCI CALMANN LEVY POUR CETTE INCROYABLE LECTURE
Lien : https://lireetcourir.com/202..
Commenter  J’apprécie          120
Ce bouquin a suscité mon intérêt à sa sortie. Et une booktubeuse que j'aime bien l'avait vraiment apprécié. Je l'ai donc ajouté dans ma PAL. Je l'ai enfin sorti !! Bon, si le premier tiers du bouquin m'a vraiment enchanté, me rappelant l'univers de King, j'ai trouvé par la suite que ça trainait quelque peu en longueur… Surtout le dernier tiers, où là, c'est quasiment des chapitres en entier qui sont repris. Vraiment très et trop long. Bref, une lecture vraiment en demi-teinte, qui partait fort, mais qui, malheureusement, avait presque 300 pages de trop. Dommage !
Commenter  J’apprécie          110
Exceptionnellement j'ai abandonné, provisoirement, cette lecture. D'abord parce que je ne m'attendais pas un pavé , mais à un livre d'un peu moins de 300 pages (c'était sur liseuse, donc, sans épaisseur de livre visible). Donc après vérification, ça ne correspondait plus du tout à ce que je voulais lire en ce moment. Et puis surtout, parce que depuis quelques temps quand je m'endors en lisant un livre non fini, je rêve que je suis en train de le lire et j'invente la suite, et puis je me réveille et ce n'est pas peu dire que j'ai du mal à m'y retrouver : parfois je cherche un mot précis, une phrase, que je n'arrive plus à repérer et pour cause… je l'ai inventée. Et ce parfois plusieurs fois dans la même nuit. C'est complètement incompatible avec des livres du genre de celui-là, une catastrophe totale, sauf à prendre mes rêves en note pour écrire un autre livre. Si ça s'aggrave, il faudra peut-être que j'essaye, mais là, c'est stop, il me faudrait déjà tout relire pour faire le tri entre l'histoire et mes rêves, alors que je n'en ai lu que cent pages. J'ose à peine imaginer l'allure de l'histoire à la fin du livre et … de mes rêves.
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (1055) Voir plus




{* *}