Michael Chekhov
Élisabeth Janvier (Autre)Paul Savatier (Autre)/5 9 notes
Michael Chekhov, acteur, directeur de théâtre et professeur d'art dramatique, est le neveu d'Anton Tchekhov. Né en Russie en 1891, il fut membre du Théâtre d'Art de Moscou, alors dirigé par Constantin Stanislavski, qui fut son premier maître. En 1914, Chekhov participa à la fondation du Premier Studio du Théâtre d'Art de Moscou qui, sous sa direction, devint le Deuxième Théâtre d'Art de Mosc... >Voir plus
Élisabeth Janvier (Autre)Paul Savatier (Autre)/5 9 notes
Résumé :
Michael Chekhov, acteur, directeur de théâtre et professeur d'art dramatique, est le neveu d'Anton Tchekhov. Né en Russie en 1891, il fut membre du Théâtre d'Art de Moscou, alors dirigé par Constantin Stanislavski, qui fut son premier maître. En 1914, Chekhov participa à la fondation du Premier Studio du Théâtre d'Art de Moscou qui, sous sa direction, devint le Deuxième Théâtre d'Art de Mosc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Après une brève introduction qui justifie la présente méthode du fait d'une trop grande généralisation d'un jeu d'acteur démonstratif et non intériorisé, l'auteur propose des exercices à réaliser chez soi.
Je ne suis pas persuadé que l'on puisse jouer aussi facilement avec les "images" que l'on s'invente comme le propose l'auteur. Cependant, si quelqu'un y arrive, ça m'intéresse, parce que d'une part, je n'y arrive pas, et d'autre part, c'est en contradiction avec ce que propose Sartre dans "L'imagination". Comme il se peut que les esprits ne soient pas tous "faits pareil", ce serait intéressant d'avoir un autre témoignage que celui de Chekhov (qui s'est peut-être emballé).
En revanche, les exercices sont très reposants, mènent à des états proches de la méditation, et donnent en effet à envisager ce que peut être le jeu de l'acteur. Les témoignages d'Isabelle Huppert semblent s'accorder avec la méthode proposée par Chekhov. Pour un emploi plus modeste que de jouer pour Chabrol, il me semble que les exercices enseignent à prendre conscience de son corps, et se justifient sans doute pour tout individu, acteur ou non.
Je ne suis pas persuadé que l'on puisse jouer aussi facilement avec les "images" que l'on s'invente comme le propose l'auteur. Cependant, si quelqu'un y arrive, ça m'intéresse, parce que d'une part, je n'y arrive pas, et d'autre part, c'est en contradiction avec ce que propose Sartre dans "L'imagination". Comme il se peut que les esprits ne soient pas tous "faits pareil", ce serait intéressant d'avoir un autre témoignage que celui de Chekhov (qui s'est peut-être emballé).
En revanche, les exercices sont très reposants, mènent à des états proches de la méditation, et donnent en effet à envisager ce que peut être le jeu de l'acteur. Les témoignages d'Isabelle Huppert semblent s'accorder avec la méthode proposée par Chekhov. Pour un emploi plus modeste que de jouer pour Chabrol, il me semble que les exercices enseignent à prendre conscience de son corps, et se justifient sans doute pour tout individu, acteur ou non.
Citations et extraits (19)
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N'oubliez pas qu'entre le clown et le comédien, il y a une grande différence. Un personnage de comédie a toujours des réactions pour ainsi dire naturelles, quelque soit l'étrangeté de son caractère ou ou de la situation; il a peur de ce qui peut être terrifiant, s'indigne de ce qui le choque, et chacune de ses réactions est toujours motivée. Chez lui, le passage d'un état psychologique à un autre est toujours logique et justifié.
La psychologie d'un bon clown est très différente. Ses réactions sont le plus souvent immotivées, inattendues, et contre nature. Il peut s'effrayer des choses les plus innocentes, pleurer au moment où on s'attendrait à le voir rire, rester insouciant devant les pires dangers. Il passe d'un sentiment à l'autre sans aucune logique. La tristesse et la joie, l'excitation et le calme, le rire et les larmes se succèdent en lui spontanément, et ces changements, qui n'ont aucune raison apparente, sont rapides comme l'éclair.
La psychologie d'un bon clown est très différente. Ses réactions sont le plus souvent immotivées, inattendues, et contre nature. Il peut s'effrayer des choses les plus innocentes, pleurer au moment où on s'attendrait à le voir rire, rester insouciant devant les pires dangers. Il passe d'un sentiment à l'autre sans aucune logique. La tristesse et la joie, l'excitation et le calme, le rire et les larmes se succèdent en lui spontanément, et ces changements, qui n'ont aucune raison apparente, sont rapides comme l'éclair.
Le public, qui réagit comme un seul homme, reçoit la pièce avec sa sensibilité, bien plus qu'avec son intelligence.
Mon corps est un instrument parfait pour sculpter l'espace et créer des formes.
Beaucoup de gens ont tendance à oublier qu'il existe deux sortes de rythmes au théâtre: lr rythme intérieur et le rythme extérieur.
Beaucoup de gens ont tendance à oublier qu'il existe deux sortes de rythmes au théâtre: lr rythme intérieur et le rythme extérieur.
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