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Citations sur La vraie gloire est ici (100)

Sur le pré, l'énigmatique tortue,
à la démarche immémoriale,
En quête de quel secret tu?
de quel oracle inaugural?
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Il neige dans la nuit,
En secret, en sourdine.
En un instant, la terre
S'éclaircit, s'épaissit;
L'air froid cède le pas
À une douceur subite.
Longtemps privés de feuilles,
Les arbres se sentent pousser
Des ailes; de branche en branche
Ils suspendent des guirlandes,
Criant: "Demain la fête! "
À l'aube, tout est fin prêt,
Tous s'habillent de neuf.
Conviés au grand festin,
Intimidés, mésanges
Et merles osent à peine
Bouger leurs pattes, de peur
De salir la nappe blanche...
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Austères glaciers, tendre filet d'eau,
Où toute fin est commencement.

À LA SOURCE DU LONG FLEUVE
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Nous aurons soutenance des rizières sans âge
Où se mirent, tutélaires, les montagnes bleues,
Des plants de riz agitant leurs bras d'accueil
       vers les nuées de passage,

Des volutes montant de la pipe des vieillards,
Des ailes d'hirondelles cisaillant l'air du soir,
Du soudain silence qu'intimèrent les enfants
        à la recherche des grillons...

Leurs oreilles, absorbées, n'entendirent point
L'appel de leur mère dont la robe écrue
Déjà se noyait dans le couchant. Seule la lune
          unissait les rêves humains.
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Sur le pré, l'énigmatique tortue,
à la démarche immémoriale,
En quête de quel secret tu?
de quel oracle inaugural?
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Tout est signe,
Tout fait signe,
Souffle qui passe,
Fruit qui s'offre,
Main qui touche,
Face qui crie:
"Retourne-toi
Reprends toi,
Reçois tout
et fais signe!"

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Un iris
et tout le créé justifié ;
Un regard
et justifiée toute la vie.
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Viens te lover dans ma main, galet,
Tiens un instant compagnie
A l'anonyme passant. Toi , le pain cuit
au feu originel, nourris ce passant
de ta force tenace, de ta tendresse
lisse , au bord de cet océan
sans borne, où tout vivant, accorde
au mendiant sans voix les faveurs,
fais moi don de tes inépuisables
trésors : fête de l'aube, festins
du soir, farandoles sans fin des astres,
tant et tant de tes glorieux compagnons
réunis ici en toi, un instant lovés
dans le creux charnel de ta paume !
Toi qui survis à tout, garderas-tu
mémoire de cette singulière rencontre ?
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Viens te lover dans ma main, galet,
Tiens un instant compagnie
A l'anonyme passant. Toi , le pain cuit
au feu originel, nourris ce passant
de ta force tenace, de ta tendresse
lisse , au bord de cet océan
sans borne, où tout vivant, accorde
au mendiant sans voix les faveurs,
fais moi don de tes inépuisables
trésors : fête de l'aube, festins
du soir, farandoles sans fin des astres,
tant et tant de tes glorieux compagnons
réunis ici en toi, un instant lovés
dans le creux charnel de ta paume !
Toi qui survis à tout, garderas-tu
mémoire de cette singulière rencontre ?
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La mort n'est point notre issue,
Car plus grand que nous
Est notre désir, lequel rejoint
Celui du Commencement,
Désir de vie.

La mort n'est point notre issue,
Mais elle rend unique tout d'ici :
Ces rosées qui ouvrent les fleurs du jour,
Ce coup de soleil qui sublime le paysage,
Cette fulgurance d'un regard croisé,
Et la flamboyance d'un automne tardif,
Ce parfum qui assaille et qui passe insaisi,
Ces murmures qui ressuscitent les mots natifs,
Ces heures irradiées de vivats, d'alléluias,
Ces heures envahies de silence, d'absence,
Cette soif qui jamais ne sera étanchée,
Et la faim qui n'a pour terme que l'infini...

Fidèle compagne, la mort nous contraint
A creuser sans cesse en nous
Pour y loger songe et mémoire ;
A toujours creuser en nous
Le tunnel qui mène à l'air libre.
Elle n'est point notre issue.
Posant la limite,
Elle nous signifie l'extrême
Exigence de la vie,
Celle qui donne, élève,
Déborde et dépasse.
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