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Critique de Alfaric


Merci babelio, merci Masse Critique, merci Akata ! (oh oui, merci aux éditions Akata et leur collection WTF !)
Trash talking, cul, gore, humour noir à tous les étages : ouais, un Quentin Tarantino hongkongais ! Mieux la rencontre entre la série télé "Dexter" et le manga "Bakuman" pour un OVNI vaudevillesque absolument grimm & gritty… C'est pour un public averti !

Cette bande dessinée hongkongaise, ou ce manga chinois (c'est au choix ^^), est découpé en 3 actes et nous raconte la collision entre les mondes des internautes tchateurs nommés le Loup et Marie.
Le Loup, est un jeune mangaka qui cumule tous les caractéristiques du geek adulescent, et s'il est en couple avec la joli Ngaa (une soi-disante saint-nitouche qui s'avère être la dernière des garces voir une grosse salope en bonnes et dues formes) il a tout du détenteur d'une bonne tête de vainqueur (donc d'un gros looser ^^).
Marie, est un jeune journaliste en réinsertion. Gueule d'ange mais coeur de pierre, depuis tout petit il rêve de devenir tueur en série, et a inauguré sa carrière en assassinant son père après le suicide de sa mère à l'âge de 13 ans. La justice ayant été clémente avec sa personne, c'est après 6 ans de prison qu'il compte rattraper le temps perdu tout en échappant aux assiduités pas très discrètes de sa contrôleuse judiciaire.

Le Loup a accidentellement tué son ami d'enfance, un parasite qui lui taxait de l'argent pour se taper meuf, et demande conseil à Marie pour se sortir d'affaire… D'où un huis clos mêlant quiproquo, rebondissements et retournements de situation !

J'ai adoré, et c'est pitié qu'on en reste là. Les aventures du Loup et de Marie mériteraient leur propre série !
Et les médias prestitués ont tout simplement passé sous silence la chape de plomb qui s'est abattu sur Hong Kong depuis 1997 (voir bien avant selon certains) : avec les médias aux ordres, la censure de la presse, la censure des livres, la censure des films, la bande dessinée est devenue le dernier bastion de la liberté d'expression qui a effectué sa révolution culturelle 50 ans après la révolution culturelle.
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