Autrement dit, inutile de comprendre une femme ou de la convaincre, il suffit d'attendre qu'elle change d'avis
Elles, quand elles disent stop, c'est fini de chez fini. rideau. schlack ! le couperet tombe. On n'existe plus ! elles appellent ça du courage ... J'appelle ça de l'égocentrisme.
les femmes ont le droit de se plaindre, de s'épancher, pas les hommes.Nous devons être forts, ne pas nous justifier, ne pas avoir d'états d'âme.
Peu à peu, sans m'en rendre compte, je sombre dans un narcissisme malheureux. (p. 88)
moi qui chéris tant ma liberté, je suis devenu dépendant de quelqu'un. Dans l'attente, j'en ai perdu mon identité. Elle me consomme. Prend l'ascendant. Je ne suis que l'amant. Je passe après. L'autre.
Ava m'a vu comme un écho de sa beauté passée. Je l'ai conquise comme celui que j'aurais aimé être. Aujourdhui, je dois m'accepter tel que je suis et l'accepter telle qu'elle est.
Je te comprends, tu peux compter sur ma solidarité masculine, t'inquiète : l'amour de mon amour n'est pas mon amour mais pourrait être mon ami...
J'étais revenu à elle plein de gaîté. Elle s'est repue de ma joie de vivre et d'aimer. Quand elle en aura fini avec moi, il ne restera de moi qu'une enveloppe asséchée, une âme meurtrie, un coeur en charpie.
La réalité ne fait pas le poids face à la nostalgie. Les amours platoniques sont indépassables, parce que plus pures. Tant que nous n'avions pas "consommé", j'étais intouchable, inoubliable, inattaquable. Maintenant, c'est autre chose. Me voilà sur le même terrain, le même pied d'égalité que lui, le mari.
Nous nous sommes effectivement retrouvés avec avec l'impression de ne jamais nous être quittés. Nous n'avions pas oublié nos odeurs, nos voix, notre gestuelle... Seul le goût de ses lèvres avait changé.