"Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain
Lui donner confiance en son pas
Prendre un enfant pour un roi."
Yves Duteil.
Le petit garçon qui voulait qu'on le jette:
("Les bébés ne sont que des tubes digestifs qui ne savent que manger, dormir et n'ont besoin de rien d'autre", pensait-on dans les années 1934-44.)
Un enfant de 2 ans qui paraissait 10 mois. Retardé mentalement et répugnant, braillant, puant /eczéma, morve et bave en permanence), il attrapait maladie sur maladie...
"Il avait été abandonné à sa naissance, "accouché sous X", afin qu'il ne puisse retrouver sa mère...)
Jusqu'à ce que Françoise Marette-Dolto (la folle qui parle aux bébés) s'en occupe!
Elle commença à lui parler:
-"Bonjour, tu es G..., et moi je suis la docteresse Marette et je soigne les enfants qui souffrent."
Le bébé se tut, en entendant son prénom (et pas bébé !) et la regarda.
-"Et si tu étais tout le temps sale et mal en point, en train de hurler pour recréer la relation que tu as eue avec ta maman, une relation de rejet? Et si tu voulais être rejeté par tout le monde, pour que tout le monde soit comme maman?"
Françoise était cataloguée comme Zinzin, "sympathique mais Zinzin."
L'enfant écoutait :
-Mais ta maman t'a rejeté, pour que tu sois sans elle, et moins malheureux qu'avec elle?"
Le petit se mit à changer. Il cessa de vomir son repas, de couler du nez, de pisser et de chier partout.
Il commença à regarder les gens au lieu de fermer les yeux, de douleur. Il sourit, prit du poids, devint propre. Il marcha à 3 ans et put être placé dans une famille d'accueil...
A 12 ans, Françoise fut marquée par la mort de sa soeur Jacqueline, 18 ans. Sa mère fait une dépression et accuse Françoise de ne pas avoir prié assez fort, pour la guérison de Jacqueline (sa fille préférée !)...
Mais, Françoise eut la chance de rencontrer Sophie Morgensten qui fut la première à pratiquer la psychanalyse, pour jeunes enfants, en France...
"Pourquoi cela paraît subversif de dire que les parents n'ont pas de droits sur leurs enfants?
A leur égard, ils n'ont que des devoirs!"
Françoise Dolto.