Ciel, déjà fini! Ces personnages m'étaient devenus tellement familiers que j'aurais bien apprécié de les voir grandir encore un peu.
Effectivement, comme je l'ai lu dans une précédente critique, j'avoue que c'est un peu long à se mettre en place, le rythme au départ est assez lent et je pense que c'est ça qui a fait que j'ai mis assez longtemps à me plonger dedans. Mais quand le rythme est pris, impossible de s'arrêter.
Cette superbe idée de faire parler les personnages à tour de rôle sur les mêmes événements nous fait avancer toujours plus vite et nous éclaire sur les pensées de chacun.
Lavinia nous énerve, on lui mettrait bien quelques claques, mais elle reste quand même attachante, torturée entre son idéologie chrétienne et les bonnes manières.
J'ai beaucoup aimé le petit Simon, qu'on n'entend malheureusement pas assez tout au long du récit. Entre gueux on se comprend et j'aurais bien aimé savoir ce qu'il adviendra de lui avec la guerre qui arrive, lui perdu dans cette drôle d'amitié avec ces deux filles qui ne sont pas de son milieu. C'est un bon petit gars, maltraité, mal nourri et très attachant. Un petit spin-off serait le bienvenu!
J'ai eu ce fameux petit pincement au coeur ce matin en refermant le livre, j'aurais finalement volontiers passé quelque centaines de pages en plus dans le Londres de l'avant-guerre, avec ces gamins en quête d'eux-même et leurs parents qui ne se sentent pas très concernés par les grands changements qui s'opèrent dans la société.
Je l'avais acheté sur un coup de tête pour l'auteur (même si sur le coup j'ai été incapable de mettre un titre derrière le nom de
Tracy Chevalier), j'en suis très heureuse. Une belle lecture. J'en redemande.