Le chat Catia mène l'enquête, tome 6 : La disparue des Monts d'Arrée

Quand j'avais vu ce livre dans la liste de Masse Critique ce sont les monts d'Arrée qui m'avaient attirée : je venais de relire un certain nombre de Bannalec ! Je ne connaissais pas l'auteur (il est pourtant connu) et surtout je ne connaissais pas Catia !
Il s'agit d'une chatte superbe et très intelligente.
Rien d'étonnant, tous les chats sont superbes et très intelligents, mais c'est aussi une très fine enquêtrice qui aide la police et communique avec son humain par l'intermédiaire d'une tablette. Elle peut être aidée dans son travail par Hector, un chien Saint Hubert. Tout au moins quand ils ne sont pas fâchés, parce que Catia est une chatte de vulgaire extraction alors qu'Hector est un chien châtelain dont les ancêtres ont fait les Croisades ! Ils peuvent avoir des différends "politiques"...
Mais la voila tout de suite au travail : une petite fille a été enlevée. Alors que ses parents, un couple de chinois, négociaient la location d'une voiture en descendant du ferry de Plymouth, elle a disparu !
Alerte Enlèvement est immédiatement activée : on a vu la petite fille dans un restaurant avec un monsieur âgé et tout avait l'air de se passer très bien ! Les parents interrogés pensent qu'elle était avec son grand père.
Alors de quoi s'agit-il ? D'une querelle de famille ? D'un désaccord entre les parents, qui n'ont pas l'air de s'entendre si bien que ça et surtout qui ne "coopèrent" pas vraiment avec la police ?
Est-ce une affaire politique ? Madame Liu est un membre important du Parti et son beau père vit depuis plusieurs années en France dont il a demandé la nationalité.
Est- ce de l'espionnage industriel ? Monsieur Liu est un ingénieur chimiste dont les découvertes sont connues et reconnues. Veut on faire pression sur lui ?
Du reste, voila l'attachée "culturelle" de l'ambassade qui arrive aux nouvelles...
Vous comprenez comme le travail de Catia est compliqué et comme il va lui falloir faire preuve de finesse pour résoudre cette affaire !
Qui, c'est dommage, sera peut être sa dernière ! Il faut dire qu'elle est un peu lassante, avec ses jugements à l'emporte pièce sur les humains qui l'entourent et ses prétentions et qu'on peut comprendre que Gérard Chevalier qui ne fait que retranscrire ses textes en soit un peu fatigué !
Si vous avez envie d'un livre léger et drôle, les aventures de Catia sont faites pour vous et je remercie Babelio et les éditions Palemon de me l'avoir fait connaître. Je vais chercher les autres aventures de Catia et Hector !

Je trouve que la qualité générale de cette série baisse.
L'humour de Catia ne m'a pas fait rire et ses digressions non plus.
L'enquête est aussi un peu capilotractée.
Par contre, un vrai bonheur quand on retrouve Boutier et Hector. Ce sont eux qui lui volent la vedette. Mais ne lui dites pas, elle pourrait très très mal le prendre.
Cependant, il ne m'en reste qu'un pour finir la série donc je le rajoute dans mes "A lire".

Voici la sixième et peut-être dernière aventure de Catia, chat enquêtrice au sein de la police. Pourquoi La disparue des Monts d'Arrée devrait-elle être sa dernière enquête ? Parce que l'auteur ne supporte plus le caractère de la sus-dite enquêtrice/narratrice. Essayez de travailler avec un chat, juste pour voir, et vous m'en direz des nouvelles !
Pourtant, l'affaire est d'importance : une petite fille a été enlevée ! Difficile de croire que la Bretagne puisse être une région aussi dangereuse, et pourtant. Venue de Chine, elle a disparu du terminal de Roscoff et depuis, la police est sur les dents. Ses parents ? Ils ne sont pas aussi coopératifs qu'ils pourraient l'être, ils passent plus de temps, au début du moins, à vitupérer contre la police qu'à les aider réellement. Etre policier, ce n'est pas facile, surtout quand l'enquête nécessite de se rendre dans de nombreux restaurants, et de partager divers alcools avec le père de la victime afin de faciliter l'interrogatoire.
Ironique, moi ? Oui, un peu. Il faut dire qu'un suspect est très vite identifié, il s'agit ni plus ni moins du grand-père de la fillette. Il est un traître ! Il a en effet choisi de vivre en France et se passionne pour le taoïsme ! Un comble quand son fils est un brillant ingénieur qui fait la prospérité de son entreprise !
Catia et les siens vont mettre de l'ordre dans tout ce gâchis, en arpentant les belles routes de Bretagne. Surtout, surtout, elle va mettre fin à une histoire bien plus douloureuse : au tout début du roman, elle s'est fâchée avec Hector, son complice canin, un modèle de connaissance historique qui pourrait renvoyer aux oubliettes Stéphane Bern et consort. Oui, pour trois fois rien, elle s'est fâchée avec lui. Heureusement, cette enquête est l'occasion de faire appel à ses talents, et elle ne s'en prive pas.
A lire si vous aimez les polars humoristiques et les enquêtrices félines.

Après Miaou, bordel ! et Ron-ron, ça tourne ! j'avais un peu perdu de vue l'originale chatte Catia, et voici déjà le sixième opus de ses aventures.

Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cette demoiselle, fort attachante quoique un brin imbue de sa personne, je rappelle que non seulement elle est très douée pour démêler les imbroglios policiers, mais selon la formule consacrée "il ne lui manque que la parole". Et pour pallier ce manque, ses enquêteurs préférés lui ont fourni une tablette, sur laquelle elle est capable de taper tout ce qu'elle souhaite leur dire sans pouvoir le faire oralement. Une enquêtrice fort originale donc. Et qui, en plus de savoir s'exprimer par écrit, est plutôt douée pour deviner le caractère des gens, et ce qui se cache derrière leur apparence.

On retrouve aussi ici Hector, mon préféré ! Vieux toutou très noble, qui bien qu'un peu diminué par l'âge, a lui aussi un don unique : capable de retrouver la plus infime trace de toute personne passée par là, avec une précision inégalée. Hélas, lui n'est pas capable de communiquer ses trouvailles aux humains. Il ne peut donc "travailler" qu'accompagné de Catia. Sa très chère amie.
Et ça commence très mal, par une dispute, car ces deux là sont aussi différents que chien et chat !!

Heureusement, ils parviendront à s'entendre de nouveau pour le bien de l'enquête, laquelle s'annonce particulièrement ardue. Une fillette chinoise a été enlevée. S'agit-il d'une simple mésentente familiale, ou d'un problème bien plus inquiétant, impliquant industriels, communauté étrangère, politique, etc... ?

Même si l'essentiel est, ici, l'humour, nous avons tout de même un vrai polar, et ce sera bien difficile de démêler le vrai du faux. Entre les Bretons incapables de distinguer un Chinois d'un autre asiatique, un couple qui semble se déchirer, (ou pas ?), les innombrables grands-pères chinois subitement de sortie avec leurs petites-filles ... Sans parler de ceux capables de parler breton ou chinois, mais pas français !

J'étais amusée de rencontrer une référence au BGG, souvenir de jolies lectures avec mes enfants... et j'ai fort regretté que la note de bas de page évoque le film, et pas le livre qui est tout de même à l'origine du film.

En résumé, plus pour les amateurs d'humour que de policiers. Mon ressenti pour ce volume est très proche de celui du tome 2.
Un sympathique moment de distraction pour lequel je remercie les éditions du Palémon, qui nous font si agréablement voyager en Bretagne, et Babelio Masse critique.
Lien : https://livresjeunessejangel..

La disparue des Monts d'Arrée de Gérard Chevalier ( Editions Palémon - 154 pages )





Sympa ce petit polar ! Après avoir terminé un livre d' Eric-Emmanuel Schmitt un peu de mal à m'habituer au style de Gérard Chevalier. En effet, il doit écrire comme il parle avec humour, blagues, mots bretons, le tout assaisonné de quelques gros mots et d'argot. Pas tout à fait du San Antonio mais une gentille histoire presque pour ados qui m'a reposé de certains gros pavés plus sérieux ou plus terrifiants.

Catia, chatte angora communique par tablette avec son bipède policier. Son ami est un vieux chien, Saint Hubert au flair exceptionnel. A eux deux ils vont aider à retrouver une petite chinoise, Ting, enlevée par son grand père à son arrivée en France sous le nez de ses parents.

Aucune violence, pas une goutte de sang et tout se terminera au mieux.

L'auteur nous décrit un coin de bretagne où nous aimerions y vivre en paix. Bonne bouffe et bon apéro durant le déroulement de l'enquête vous mettra en appétit.

Vive la Bretagne "Ar Baradoz" Demandez la traduction à un breton !

Bonne lecture

Marie Reine