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Critique de Elamia
Déjà deux ans. Deux ans que cette belle épopée aux allures médiévales a débuté. Je commence à y prendre goût, alors que va t-il advenir une fois la quadrilogie achevée ?
Mais il n'est pas l'heure de s'émouvoir. Non, il est l'heure de vous parler de cette troisième partie que j'ai encore une fois, a-do-rée.
C'est bien l'une des rares séries qui garde une qualité constante, à la fois par une plume toujours maîtrisée et un récit qui ne s'essouffle pas.
Ce troisième tome des Récits du Demi-loup fait entrer en scène des personnages secondaires qui prennent une importance grandissante mais nous livre aussi des nouveaux visages, tout beaux, tout neufs. Et notamment un en particulier. Le personnage de Crêm est une très belle découverte. Il a ce côté protecteur, bienveillant, avec de l'humour et même s'il est nul en orthographe, il est attachant pour tellement d'autres raisons. Une autre bonne surprise de cet opus, c'est la présence de Crassu, qui malgré ce sobriquet affligeant, et son handicap, va pleinement se révéler. Il est mis en lumière pour commencer dans sa relation avec Nersès sa mère adoptive et petit à petit va prendre de l'épaisseur au contact d'autres gens qui lui font découvrir d'autres univers et modes de vie. Et surtout, il va grandir au fil des épreuves -parfois terribles- qu'il va traverser.
On retrouve avec plaisir les Suivantes, Nersès, Lufthilde, la « traîtresse » Catelle, qui nous offrent toujours un récit à la première personne et des introspections intéressantes à suivre. Les souveraines Malvane et Calvina mentionnées par leurs pairs, restent toujours en retrait. Elles semblent ne pas pas avoir changé d'un pouce, et pourtant... Calvina de futile et précieuse, pourrait devenir tout autre, de même que l'impérieuse Malvane, qui pourrait bien s'adoucir avec l'âge.
La guerre est proche, tout le porte à croire. Dans ce jeu de pouvoir et d'intrigues politiques où la Preste-Mort sévit encore, de nouvelles alliances sont formées, d'autres délitées. La rébellion commence à s'organiser et Aldemor, toujours à l'Est, chez l'Impératrice Névée, nourrit lui aussi des projets ambitieux pour son royaume du Demi-Loup. Au milieu de toutes ces considérations politiques, les personnages ne réfléchissent pas toujours et cela a des conséquences dramatiques sur leurs vies personnelles. Des accidents bêtes, des prises de risque inutiles rendent le récit encore plus trépidant.
Ce titre était sombre, quelques pertes sont à déplorer, mais l'auteur a d'ores et déjà annoncé, au cours d'une interview, que le quatrième volume serait encore plus tragique. Tout s'accélère, la fin est proche, on le sent.
Je l'avoue sans détour, j'ai eu un peu de mal à m'y remettre. Car avec toutes les autres lectures qui se sont interposées entre Les Terres de l'Est et Mers brumeuses, j'avais oublié certains détails. Mais grâce aux petits rappels et clins d’œils que Chloé Chevalier insère de-ci de-là, je me suis vite replongée dans l'intrigue, comme si je n'avais jamais laissé le Demi-Loup. Il faut souligner aussi que la lecture de Fleurs au coeur des ruines, qui conte la fondation de la citadelle troglodyte de Nul-Nöch, aide bien à appréhender certains évènements de Mers brumeuses.
Je suis fan des Récits du demi-loup depuis la première heure. Ces romans pleinement axés sur les sentiments et la psychologie des personnages m'enchantent et me captivent à chaque fois. Le talent de Chloé Chevalier, scénariste de métier, m'épatera toujours. Car ayant le même âge, je serais à sa place, bien incapable d'écrire des romans de cette trempe.
Le rendez-vous est pris pour le quatrième et dernier tome dont la date de sortie n'est pas encore annoncée.
Mais il n'est pas l'heure de s'émouvoir. Non, il est l'heure de vous parler de cette troisième partie que j'ai encore une fois, a-do-rée.
C'est bien l'une des rares séries qui garde une qualité constante, à la fois par une plume toujours maîtrisée et un récit qui ne s'essouffle pas.
Ce troisième tome des Récits du Demi-loup fait entrer en scène des personnages secondaires qui prennent une importance grandissante mais nous livre aussi des nouveaux visages, tout beaux, tout neufs. Et notamment un en particulier. Le personnage de Crêm est une très belle découverte. Il a ce côté protecteur, bienveillant, avec de l'humour et même s'il est nul en orthographe, il est attachant pour tellement d'autres raisons. Une autre bonne surprise de cet opus, c'est la présence de Crassu, qui malgré ce sobriquet affligeant, et son handicap, va pleinement se révéler. Il est mis en lumière pour commencer dans sa relation avec Nersès sa mère adoptive et petit à petit va prendre de l'épaisseur au contact d'autres gens qui lui font découvrir d'autres univers et modes de vie. Et surtout, il va grandir au fil des épreuves -parfois terribles- qu'il va traverser.
On retrouve avec plaisir les Suivantes, Nersès, Lufthilde, la « traîtresse » Catelle, qui nous offrent toujours un récit à la première personne et des introspections intéressantes à suivre. Les souveraines Malvane et Calvina mentionnées par leurs pairs, restent toujours en retrait. Elles semblent ne pas pas avoir changé d'un pouce, et pourtant... Calvina de futile et précieuse, pourrait devenir tout autre, de même que l'impérieuse Malvane, qui pourrait bien s'adoucir avec l'âge.
La guerre est proche, tout le porte à croire. Dans ce jeu de pouvoir et d'intrigues politiques où la Preste-Mort sévit encore, de nouvelles alliances sont formées, d'autres délitées. La rébellion commence à s'organiser et Aldemor, toujours à l'Est, chez l'Impératrice Névée, nourrit lui aussi des projets ambitieux pour son royaume du Demi-Loup. Au milieu de toutes ces considérations politiques, les personnages ne réfléchissent pas toujours et cela a des conséquences dramatiques sur leurs vies personnelles. Des accidents bêtes, des prises de risque inutiles rendent le récit encore plus trépidant.
Ce titre était sombre, quelques pertes sont à déplorer, mais l'auteur a d'ores et déjà annoncé, au cours d'une interview, que le quatrième volume serait encore plus tragique. Tout s'accélère, la fin est proche, on le sent.
Je l'avoue sans détour, j'ai eu un peu de mal à m'y remettre. Car avec toutes les autres lectures qui se sont interposées entre Les Terres de l'Est et Mers brumeuses, j'avais oublié certains détails. Mais grâce aux petits rappels et clins d’œils que Chloé Chevalier insère de-ci de-là, je me suis vite replongée dans l'intrigue, comme si je n'avais jamais laissé le Demi-Loup. Il faut souligner aussi que la lecture de Fleurs au coeur des ruines, qui conte la fondation de la citadelle troglodyte de Nul-Nöch, aide bien à appréhender certains évènements de Mers brumeuses.
Je suis fan des Récits du demi-loup depuis la première heure. Ces romans pleinement axés sur les sentiments et la psychologie des personnages m'enchantent et me captivent à chaque fois. Le talent de Chloé Chevalier, scénariste de métier, m'épatera toujours. Car ayant le même âge, je serais à sa place, bien incapable d'écrire des romans de cette trempe.
Le rendez-vous est pris pour le quatrième et dernier tome dont la date de sortie n'est pas encore annoncée.
