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EAN : 9782354222383
289 pages
Emotion Primitive (01/10/2012)
3.66/5   41 notes
Résumé :
A la tête d'un grand laboratoire pharmaceutique lyonnais, Romain Lazar est porté disparu. Dans sa maison ultra-sécurisée, pas de trace d'effraction ni de lutte, mais un doigt. Le sien? La capitaine Lisa Guéran demande à être chargée de l'enquête, avec ses deux lieutenants Lionel Serrino et l'anti-conformiste Paul Vidal. Déjà un autre doigt est retrouvé sur la fontaine de la place la plus fréquentée de Lyon. Au domicile de Lazar, l'équipe découvre que le doigt indiqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Grégory Chevignon est un « petit nouveau » dans le monde du polar. Ce professeur d'histoire et de lettres dans lycée horticole est à son troisième polar et il semblerait que son roman « Les ténèbres d'Hiram » ait connu plusieurs vies. Il a tout d'abord été publié en 2012 aux éditions Émotions Primitive, puis en 2018 aux éditions Nouvelles Plumes et est paru au format de poche chez Pocket en novembre 2019. C'est d'ailleurs le format poche que je vous présente aujourd'hui.

J'ai un vague souvenir d'avoir vu la couverture des éditions Nouvelles Plumes sur l'un ou l'autre groupe de lecteurs. Au bout du compte, le thriller est passé sous mon radar. C'est sur l'étal d'une librairie que je l'ai découvert. Ambiance vaporeuse, pentacle, oeil de la providence, équerre et compas plus quelques symboles, forcément mon regard a été attiré cette couverture.

En fouinant quelque peu pour préparer cette chronique, la version publiée par l'éditeur Nouvelles Plumes disait de cet ouvrage : « Un roman documenté et passionnant, pour les amateurs de Giacometti et Ravenne ! »
Il ne m'en faut pas de plus pour que je saute sur l'occasion pour savoir si ce roman est à la hauteur ou s'il dégage une véritable identité littéraire ? Analysons tout ça !

Tout commence par un obscur rituel autour d'un personnage nommé Yub'la. On nous décrit le personnage comme un athlète de Dieu. Bodybuildé et tatoué à outrance avec divers symboles religieux. Il s'en suit le kidnapping d'un certain docteur Romain Lazar dans sa villa fortifiée sur les hauteurs de Lyon. Voici la base de ce thriller. Prometteur n'est-il pas ?

Il faudra tout de même dépasser le cap de la cinquantaine de pages pour réellement décoller. Nous avons tout le schéma classique du roman policier français avec le vocable de la police, la terminologie de la rue et de la criminalité. Jusque-là, c'est normal, étant donné que les héros sont policiers du SRPJ de Lyon. Trouver le tempo, ça sera l'un des défis du premier quart de ce thriller. Il doit développer son identité et les coups d'accélération devraient plus diffus et moins soudain. J'ai parfois eu cette impression que pour avoir ce coup d'accélérateur, il fallait atteindre un certain niveau. Un peu comme dans les jeux vidéos où votre personnage doit d'abord accomplir une quête avant d'obtenir un bonus.

Dès que l'on dépasse les fameuses cinquante pages, on découvre tout doucement notre trio de policiers. le héros ou plutôt l'héroïne est une certaine Lisa Guéran. Un vrai pitbull contre l'injustice, une mère-poule bienveillante vis-à-vis de ses subalternes et cas rare dans le polar maçonnique, l'héroïne est une grenouille de bénitier. En général, les protagonistes ne sont pas contre la Franc-maçonnerie ou les Francs-maçons mais au départ, le Capitaine Guéran fait dans l'antimaçonnisme de base en ayant une certaine méfiance vis-à-vis de l'Ordre. En dehors de l'aspect « bonne catholique », elle a tous les arguments de la femme moderne. Engagée, indépendante, libre, on peut lui trouver un grand nombre qualificatifs pour la décrire mais il semble qu'elle ait tendance à avoir le cul entre deux chaises surtout en matière de relation avec la gent masculine.

Tant qu'à continuer à parler des héros, continuons avec les lieutenants Paul Vidal et Lionel Serrino. le premier personnage a une histoire bien à part dans ce thriller. Il me donne l'impression du flic au profil écorché. et notez-bien qu'il fait le fil rouge entre la première et la deuxième partie. le flic entretient une relation avec une prostituée mais chut ! Gardons le suspens. le second est pour moi l'expert informatique ou du moins, je vois un jeune lieutenant de police. Son rôle est certes capital mais il est pour moi le moins développé.

Au cours de la lecture, je me suis demandé où Grégory Chevignon voulait m'emmener. Nous sommes dans un polar maçonnique et l'auteur nous embarque dans plusieurs histoires qui semblent à première vue rien à voir avec le kidnapping des premières pages. Dans un premier temps, j'embarque dans une histoire de proxénétisme et de trafics de stupéfiants dirigée par des criminels albanais. L'une des filles des Albanais entretient une relation avec l'un des lieutenants du SRPJ, jusqu'à ce que tout ça tourne au vinaigre. Avec ces éléments, on peut border un chouette roman policier. Nous avons aussi une histoire autour des origines douteuses du docteur Lazar et sur ses activités lors de la révolution qui a conduit à l'indépendance du Kosovo, mais aussi sur le trafic d'organes à destination de riches occidentaux. Il sera également question de bioéthique et de clonage, mais je ne vais pas en dire plus sur les histoires parallèles et je me suis l'une ou l'autre fois posé la question : « Quel est le rapport avec polar maçonnique ? » Mais bien entendu, on retrouve cette bonne vieille technique qui consiste à regarder dans un coin avant de nous emmener là où il a envie qu'on regarde et au bout du compte tout s'emboîte bien.

Maçonnique or not ? Voilà la liste de mes arguments qui me font dire que ce polar s'inscrit bien dans le genre :

→ Primo, ne connaissant pas la ville de Lyon, je me suis senti un peu perdu dans les descriptions de la ville des gones. Bien entendu, il m'a fallu du temps pour apprivoiser le roman même si je connaissais quelques grands noms comme la Coix-Rousse. Bref, on a droit un chouette tour du Lyon maçonnique, des catacombes et si vous ne connaissez pas, c'est occasion où jamais de vous pencher dessus.

→ Secundo, ce que j'appelle les coups d'accélérateurs, ce sont mes attentes face à l'aspect « polar maçonnique ». Nous avons droit à un étrange jeu de piste dans les rues de Lyon où des doigts sont disposés aux quatre coins de la ville.

→ Tertio, Grégory Chevignon nous montre qu'il a bien potassé son sujet et nous explique que la victime serait un maçon haut gradé. Il serait au 30ème degré du REAA, autrement dit celui du Chevalier Kadosh. Il nous développe toute une théorie sur l'homme régénéré. Quelle ironie quand la victime s'appelle Lazar !

→ Quarto, la lutte à distance avec un groupuscule catholique. Si Lisa Guéran est une « bonne catholique », elle reste néanmoins une policière au service de la République. Si ma chronique vous amène à lire ce roman, vous comprendrez pourquoi elle se retrouve là aussi le cul entre deux chaises. Sur la dernière partie, Guéran et ses hommes vont faire face à des Sédévacantistes qui ont envie de bouffer du Franc-maçon.

En conclusion, Je trouve qu'il y a trop de petites histoires parallèles. Elles ne parasitent pas l'histoire principale mais on peut se dire « Où veut m'emmener l'auteur ? » Si le Capitaine Guéran et ses hommes étaient amenés à revenir sur le devant de la scène, il faudrait peut-être se concentrer uniquement sur l'histoire principale et prendre l'un ou l'autre élément pour pouvoir l'étoffer. Ici, les histoires qui orbitent autour de la principale sont très intéressantes et il y a de quoi broder de très bons romans sans avoir un caractère maçonnique. Un peu comme son héroïne, j'ai eu l'impression que l'auteur voulait nous montrer de quoi il est capable. Il nous livre un agréable polar qui s'inscrit dans la lignée des Giacometti et Ravenne, l'argument de vente tient la route mais en ajoutant une pointe de Franck Thilliez ou d'un autre auteur du même rang. Dernier point, il faudra peut-être bosser sur le rythme mais c'est aussi au lecteur de faire l'effort.

L'identité littéraire passe par là !
Lien : https://litteraturemaconniqu..
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Auteur découvert à un salon du Polar et... Pas déçue !

Plongée dans le Lyon inconnu de la plupart de ses habitants. Religion, franc-maçonnerie, fanatisme, lieux secrets...
Lisa enquête sur une disparition un peu étrange : un homme a été kidnappé dans sa maison qui est une véritable forteresse. Pas de signes d'effraction et pas de suspect en vue. Qui voudrait s'en prendre à un grand des laboratoires ?
Un doigt est retrouvé sur les lieux, suivi peu de temps après par d'autres.
Ça ressemble fort à une vengeance... Aidée par de nombreux personnages intéressants, l'équipe de policier remonte doucement la piste tout en faisant face à une autre fléau des grandes villes : le proxénétisme et trafics en tous genres.

Les plus : on nous fait voyager à travers la belle ville de Lyon, on découvre l'histoire de certains lieux mais aussi on a l'occasion de "visiter" les catacombes tout en restant tranquillement assis dans le canapé (les odeurs, l'humidité, l'obscurité... Tout est magnifiquement décrit !). On apprend aussi beaucoup sur les francs-maçons et la religion en général. Un cours d'histoire dans un polar, donc. Les personnages sont eux aussi très travaillés, certains plus que d'autres mais le résultat fonctionne. Ils ont l'air vrais. de la fliquette qui veut faire ses preuves bien qu'elle soit arrivée haut, en passant par le flic ronchon qui cache ses émotions, la scientifique qui cache bien son jeu, jusqu'au juge qui devient attachant.

Les moins : le mélange de phrases longues perdues au milieu de phrases très courtes. Ça hache un peu la lecture, je trouve. La fin est aussi un peu prévisible, si on sait où regarder on trouve l'auteur des malheurs de ce pauvre homme sans trop de difficultés. Pas de grosse surprise à la fin pour moi, dommage.

À lire si vous êtes curieux de découvrir Lyon et ses secrets !
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Avec Les ténèbres d'Hiram de Grégory Chevignon, on rentre très rapidement dans l'action. On suit le capitaine Lisa Guéran et ses collègues, Lionel Serrino et Paul Vidal, qui enquêtent sur la disparition d'un homme. Tout ce qu'il reste de lui est un doigt. Rapidement les enquêteurs se retrouvent à courir dans un jeu macabre, le ravisseur semant les doigts un à un dans la ville de Lyon. Tout porte à croire que le disparu est toujours vivant. S'engage alors une course contre la montre pour le retrouver avant qu'il ne soit tué.

Encore une fois, on est très rapidement mis dans le bain de l'enquête. Ce livre nous plonge dans le milieu des sociétés secrètes. Petit à petit les enquêteurs vont découvrir les liens insoupçonnés de certaines personnes avec ces sociétés. On découvre également certaines organisations, mais là j'ai souvent été perdue avec les acronymes de certaines de ces organisations. L'ambiance est un peu angoissante sans être horrifique pour autant, avec quelques chapitres abordant le point de vue du ravisseur et certaines scènes avec la victime. J'ai trouvé que l'écriture était bien dosée avec des descriptions de scènes de crime ou encore d'affrontements qui permettaient de se faire une idée sans pour autant aller trop loin dans le sanglant. Ceci dit, je m'attendais à plus entre le titre et la couverture (que j'aime beaucoup du reste), donc un peu déçue sur ce point. Il se lit facilement, la plume de l'auteur est relativement agréable.

Côté personnages, j'ai eu du mal à cerner Lisa Guéran. On sent qu'elle prend son travail à coeur et qu'elle fait tout pour aller au bout des enquêtes. C'est également quelqu'un qui soutient ses collègues quand ils en ont besoin… mais il y a ce côté indécis chez elle qui m'a un peu dérangée et qui fait qu'au final on ne sait jamais trop ce qu'elle va faire.
J'ai trouvé que le personnage de Lionel n'était pas assez développé. On en sait finalement assez peu sur lui. On assiste à sa façon de mener l'enquête mais au-delà de ça il n'y a pas vraiment grand chose de plus si on compare aux éléments qu'on peut avoir sur Lisa ou Paul Vidal.
Paul Vidal de son côté n'est pas forcément très bien traité dans ce livre. Il a eu la bonne idée de se lancer dans une histoire compliquée qui aurait pu donner une dimension différente à certains passages si la situation avait été plus exploitée. En effet, face à certains évènements graves, je m'attendais à certaines réactions… qu'il n'a pas eu. J'ai donc été un peu déstabilisée sur ce point.

Pour ce qui est de l'intrigue à proprement parler, là j'ai été complètement bluffée ! L'auteur mène la barque d'une main de maître tout en maintenant cette ambiance un peu angoissante avec la question qui reste en suspens « sauront-ils le sauver à temps ? ». On va découvrir des personnalités très particulières avec des idées totalement impensables. le twist final m'a laissée sur les fesses.

Au final, j'ai vraiment aimé l'intrigue malgré des personnages pas toujours clairs ou des situations parfois peu développées. Je ne sais pas si l'auteur compte écrire une saga, mais si c'est le cas je serai curieuse d'en apprendre plus sur les uns et les autres.
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..
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Reçu dans le cadre d'un abonnement à une boxe littéraire, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu de roman ésotérique. A peu près depuis la vague Dan Brown où j'en suis d'ailleurs restée à lui après une déferlante en librairie d'auteurs inconnus prêts à révéler des secrets inédits qui allaient révolutionner le monde.
Le résumé mérite de le placer dans ma pile à lire, à choisir entre 2 lectures d'un tout autre style afin de mieux en apprécier le contenu.
Après une rapide peur à la lecture du 1er chapitre, le reste se déroule à merveille. Oui un premier chapitre décrivant le futur méchant du roman, à base de tatouages religieux, d'incantations latines dans une cave dédiée à un grand maître. Tous les clichés réunis en quelques pages, aie.
Et puis on part assez vite dans la découverte d'un doigt sur une fontaine de Lyon, de là s'ensuit une enquête "classique" si on peut dire ainsi. Certes les personnages sont quelques peu caricaturaux, certes le roman ne révolutionne pas le genre, mais au final tout se tient plutôt bien et le plaisir de tourner les pages est là, mission accomplie.
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Ce #livre est un thriller ésotérique d'un auteur stéphanois.
▪️
Romain Lazar, Ponte dans l'industrie pharmaceutique, a disparu. À son domicile est seulement retrouvé un doigt.
La capitaine Lisa Guéran et son équipe vont enquêter et vont se retrouver confrontés au monde des francs-maçons mais pas seulement..
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Un thriller intéressant pour ceux qui connaissent la ville de Lyon, vous retrouverez facilement les liens faits entre les lieux évoqués.
Au delà de ça, il n'y a pas beaucoup de suspense, j'ai vite deviné la fin.
Ce que je reproche principalement à ce livre, c'est qui est très, voir trop documenté. Enfin, c'est plutôt dans l'exploitation de la documentation. J'ai parfois eu l'impression de lire un cours. Quand les explications sont données, cela ne semble pas naturel et cela nuit à la qualité du récit.
Le fait que je ne l'ais pas apprécié est peut-être dû au fait que je ne suis pas sensible à tout ce qui est ésotérisme, mysticisme. Cela conviendra peut-être aux amateurs du genre..
▪️
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas aimé !
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Il dégrafa précipitamment les boutons de son jean noir et ordonna à la Macédonienne de finir de le dévêtir. Partiellement. Sa lourde main la soumettait toujours – encore plus fortement désormais – et,d’un geste animal, il abaissa le visage de Lenka sur son sexe. Les gestes furent suivis d’insultes qu’elle ne comprenait pas. Au bout de quelques secondes, il lâcha totalement sa proie. Il étendit ses bras sur le dossier du sofa. L’air satisfait. L’humiliation était difficile à supporter pour la jeune femme. Elle n’en pouvait plus de ce genre de supplice. De toute cette brutalité. Cette soumission insoutenable.
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Enfant d’une famille modeste, il n’avait jamais cultivé la moindre jalousie envers les gens aisés, leur confort, leur facilité à s’extraire de situations inconfortables. Yub’la avait affronté la vie comme un combat, dès son plus jeune âge. Orphelin très tôt, la hargne, la détermination, la volonté l’avaient envahi par vagues successives, jusqu’à ce qu’il réussisse à donner un sens à sa vie. Autodidacte, il avait nourri un appétit féroce pour la lecture. Tous les moyens étaient bons pour se procurer des livres sans dépenses onéreuses : prêts de camarades ou de membres de sa famille d’adoption, emprunts en bibliothèque ou dans des centres de documentation. Ou par le biais de rencontres, parfois décisives. Du genre qui laisse une empreinte indélébile. Comme une marque au fer rouge. Pour Yub’la, ce fut avec Maximin une vingtaine d’années auparavant.
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Elle posa les mains sur ses cuisses. La fébrilité de son attitude, de chacun de ses gestes n’échappait pas à Uksan. Il en était ravi. Il aimait ce sentiment de puissance qu’il exerçait sur les filles qui travaillaient pour eux. Il caressa sa chevelure sans la moindre délicatesse. Vulgairement. Bestialement. Puis, il saisit avec force une large mèche courant sur sa nuque.
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Vidal continuait à caresser la hanche gauche de Lenka. Allongés sur le côté, face à face, les ondulations de leurs corps se firent plus lentes, plus dansantes. Une osmose parfaite. Ils comprenaient le moindre geste de l’autre. Ils anticipaient les envies, les attentes de l’autre. Au moindre regard. Lenka se redressa légèrement. Elle voulut prendre les rênes de leurs ébats. Vidal esquissa un sourire. Il acquiesça. Ses épaules et son dos se plaquèrent contre le matelas. Elle le dominait désormais. Elle plongea ses yeux verts dans ceux de Vidal – intensément – au moment où ses dix doigts commencèrent à caresser son torse. Puis ses ongles se mirent à laisser quelques légers sillons sur la peau du flic conquis
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Il la contempla quelques longues secondes. Il était temps de la laisser. Un crève-cœur. Il ne la reverrait que le lendemain. Après une nuit à traîner dans les rues et à vendre son corps pour enrichir les deux bâtards qu’il s’était promis de faire tomber. Comment allait-il la retrouver ? Dans quel état psychologique ? Quelle nuit allait-elle passer ? Il essayait de ne jamais imaginer ce qu’elle pouvait endurer, ce qu’elle devait faire avec ses clients. Ça le rendait malade. Il savait qu’il était le seul à connaître la « vraie Lenka » et que ses activités nocturnes n’étaient que mécaniques, afin de satisfaire des pervers ou des hommes désespérés. Il tenta de se rassurer. Une tâche difficile.
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L'auteur français Gregory Chevignon sort son 3ème roman, Sous emprise, aux éditions Nouvelles Plumes. "Antoine se réveille dans une mare de sang, dans un appartement aussi inconnu que le cadavre qui gît à ses côtés. Sans aucun souvenir de ces dernières heures, il s'enfuit, hanté par une question : peut-on oublier d'avoir tué ?" Retrouvez-le ici : https://bit.ly/sousempriseYT
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