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Choir a chu de mes mains. Aux alentours de la quatre-vingtième page, ensevelie sous le guano, trébuchant sur le sable ou m'enlisant dans les marais, j'ai trouvé une fusée pour abandonner à leur sort les habitants de cette joyeuse terre (?) et remettre à plus tard ma découverte de Mr Chevillard.
Pourtant, j'étais convaincue d'aimer en découvrant l'invective. Mais je me suis lassée. Telle une habitante de Choir, j'en ai eu assez de ne pas avancer. L'oeil s'empêtre dans la redondance et le sempiternel retour des mêmes exaspérations use aussi sûrement qu'une semaine de vacances à Choir.
Peut-être l'écrivain a-t-il voulu capturer son lecteur dans les rets qui désespèrent les habitants de Choir? Lui faire partager les mêmes affres? Auquel cas il a omis un fait d'importance: le lecteur ,tout englué soit-il, peut toujours refermer son livre pour s'envoler vers des cieux qui lui siéront davantage.
Ce que j'ai fait en me promettant d'atterrir bientôt dans un autre ouvrage d'Eric Chevillard. Mais pas à Choir.
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C'est une plongée dans l'Enfer que nous propose Chevillard avec Choir, une île absurde et cauchemardesque pour ses habitants, un roman où s'entrecroisent plusieurs voix, un chroniqueur, un vieux récitant de la geste du grand Ilinuk, un poète, un prieur. On y mène des vies de malheurs et d'ennuis, où la seule solution pour échapper au réel est le récit, le rêve, le mythe, la poésie, la littérature. le lecteur se rend compte alors qu'il est un habitant de Choir et comprend pourquoi il a très souvent un livre entre les mains.
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"Choir" cet univers atroce, puisque tel est son nom, Choir ce livre hors genre, héritier de Beckett et Michaux et fils de Chevillard, monde où tout mouvement est inutile ou plutôt où tout effort aboutit à une aggravation, et qui avance sur trois niveaux entrelacés souplement. La description minutieuse, le constat navrant où le scribe trouve fuite en s'occupant, en se trouvant une raison d'être autre que l'entretien presque tendre de Calmar, cet outil d'observation impossible, fuite aussi dans un rire sarcastique, celui là même qui est notre tentation quand nous avons par trop le soupçon que ce monde de Choir, y compris avec les bonnes volontés et les craintes et affrontements, les règles qui unissent ses habitants, pourrait être notre. Les invocations adressées à Ilinuk, leurs scansions, leur lyrisme digne des prophètes. le récit-conte écouté bouche bée (et certains bien entendu font les forte têtes, le refusent comme mensonge ou simplement comme ennuyeuse répétition dont les jeunes doivent se libérer) de la geste d'Ilinuk par Yoakam.
Que cette issue par l'espoir, que la ferveur des appels, soient sans objet, ne débouchent que sur le pire dépassant la détresse, n'est qu'une façon de clore, de parfaire ce monde, ce livre, car pour nous lecteur, pour faire de cette possible fable chose éventuellement éveillante mais de toute façon assez délectable pour que nous ne nous évadions qu'en faisant des pauses - mais nous reprenons la lecture immanquablement - il y a le plaisir, l'admiration de l'écriture, de la construction.
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Grosse déception avec ce dernier roman de Chevillard dont je suis pourtant fan. Je me suis ennuyée et, comble du sacrilège, j'ai même sauté des pages (il fait rarement des livres si long il est vrai). Peut-être ses automatismes me lassent-ils ou les auteurs que l'on a trop aimé ne peuvent-ils que finir par nous décevoir un jour. Ca ne m'empêchera pas de continuer à lire son excellent blog tous les jours et d'attendre fébrilement son prochain livre.
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J'ai du rater un épisode, à moins qu'il ne faille être saoul pour lire ce bouquin????!!!!

Phrases trop longues et trop compliquées
Histoire incompréhensible : des "gens"? sont prisonniers sur l'île de Choir et attendent le Messie (Ilinuk); en attendant ils détestent l'île, les autres, eux mêmes, essaient de se supprimer tout seul, passe leur temps à regretter d'être venus au monde...

ouh la la!!! j'ai pas tenu longtemps...
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L'art pour l'art ne nourrit pas son homme. le roman chu maintes fois des doigts rendus roides par le poids de l'ennui. Choir monotone comme un violon en automne. Vouloir quitter Choir comme un mouchoir noyé de COVID19. C'est mon choix, adieu Choir, bonsoir Chevillard, nous nous retrouverons.
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Je vais avoir beaucoup de mal à trouver un trait d'humour pour parler de ce roman que je n'ai pas terminé et où j'ai eu, la désagréable impression, que l'ennui transpirait à chacune des quelques pages lues !
Je n'y ai pas trouvé de sens caché, pas de second, voire de troisième ou quatrième degré ...
Désolée, je suis restée complètement hermétique à ce style !
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