Cette semaine, je suis allé à la bibliothèque pour emprunter «
Bonsoir, la rose», un roman sur lequel j'avais lu plusieurs critiques intéressantes. Tant qu'à y être, j'ai emprunté également un autre bouquin de l'auteure
Chi Zijian, soit le recueil de nouvelles La fabrique d'encens. C'est le titre qui m'a plu, offrant la possibilité d'évoquer une multitude de choses. Malheureusement, la lecture de ce livre m'a grandement déplu. Il ne contient que deux histoire, la première, la nouvelle éponyme, va un peu dans toutes les directions et dans un style qui ne m'a pas accroché. Un des propriétaires de la fabrique, Chi Fengchen, quand il ne souffre pas de crises de jalousie (il a l'impression que ses partenaires le roulent et s'enrichissent à ses dépends), il se marre en écoutant et en colportant les histoires des villageois. Lesquelles histoires alternent entre le pittoresque, l'anecdotique et dramatique. Elle ne m'intéressait pas, l'histoire de la jeune mariée qui souffre de flatulence, j'ai pu m'apitoyer un instant sur le sort de cette autre gamine maltraitée par son oncle mais ce dernier avait aussi ses problèmes. Bref, La fabrique d'encens ressemblait plus à la chronique imaginative d'un village de pauvres âmes (pathétiques). Quant à la deuxième nouvelle, Neuf pensées, je dois admettre que mon intérêt n'y était plus, je l'ai lu en diagonale. Pourtant, je lui ai donné sa chance, à elle aussi, il était question de crimes commis mais les premières pages m'en ont détourné. C'est souvent le cas avec la littérature chinoise, du moins pour moi, j'aime ou je n'aime pas, il y a rarement de juste milieu.