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3,86

sur 393 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je suis presque raccord là.
Alors qu'en France sort le dernier recueil de nouvelles de Ted Chiang, je termine son premier : La tour de Babylone.

Huit nouvelles dans l'ensemble assez longues où se déploie une méthode plutôt unique mais habillée de couleurs très variées.
Quand je dis méthode, c'est parce que je sens que le scientifique dirige l'auteur. J'ai toujours eu l'impression de voir se déployer la résolution d'un problème selon une méthodologie bien établie : on pose le problème, on amasse des données, on teste des hypothèses. Les personnages ont dans l'ensemble tous accès à la raison bien qu'ils puissent être névrosés (de la même façon qu'un tueur en série peut déployer une méthodologie d'action d'une logique sans faille et d'une grande complexité). C'est un peu comme si chaque nouvelle était une expérience de laboratoire confinée.

Mais quand j'ai dit ça, je n'ai rien dit. Cette méthode sous-jacente s'habille d'une variété de forme remarquable. Les sujets traités et les décors dans lesquels ils s'animent dévoilent une imagination débordante. Une cosmologie antique prend vie dans La tour de Babylone. Les affres d'une mathématicienne devenant cinglée face à sa découverte dans Division par zéro rappelle les psychoses des grands logiciens (voir Logicomix). L'animation de la matière par l'intermédiaire du nom devient une vraie technique industrielle de la fin du 19ème siècle dans 72 lettres. Et la mythologie biblique prend réalité avec nombre de dégâts collatéraux dans L'Enfer, quand Dieu n'est pas présent. Quant à la possibilité d'éliminer le concept de beauté des relations humaines, il prend la forme d'un documentaire à multiples témoignages façon Antoine Bello dans Aimer ce que l'on voit : un documentaire.
Je garde le plus connu pour la fin : qui a vu le superbe film Premier Contact, de Denis Villeneuve ? Eh bien il s'agit d'une adaptation de L'Histoire de ta vie.

Contrepartie de la beauté formelle de ces nouvelles, le langage employé utilisant largement les sciences est parfois opaque quand on ne possède pas de connaissances détaillées. Ted Chiang fait parfois des efforts de vulgarisation – dans L'Histoire de ta vie par exemple, et il y en a besoin tellement les concepts nécessitant un éclairage sont nombreux. Mais quand on capte, c'est du plaisir à l'état brut – et parfois pas du tout comme dans Comprends (mais dans cette nouvelle l'opacité participe de la démonstration que le narrateur a atteint un niveau intellectuel qui dépasse les simples humains). Je crains que cela ne laisse du monde sur le bord de la route.

A noter aussi que la fin du livre contient une explication par l'auteur de la genèse de chaque nouvelle, du pourquoi il a eu envie de l'écrire. Un plus très apprécié.

Mais personnellement j'ai beaucoup aimé. A petite dose cependant. Je ne me sens pas de me lancer dès aujourd'hui dans son recueil récent.
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Beaucoup d'auteurs se lancent dans l'écriture en commençant par des nouvelles, comme si c'était réservé aux débutants. Et pourtant, j'ai toujours considéré ce format comme un genre à part entière, difficile à maîtriser. En effet, l'auteur doit être capable d'immerger le lecteur dans un univers très rapidement, de tisser une histoire cohérente et de l'emmener vers une vraie fin, si possible surprenante.

Dans ce recueil de Ted Chiang, tout est là : style, personnages, histoires. Chaque nouvelle nous entraîne dans un monde à part, parfois très proche du notre. L'auteur met souvent en scène une quête de l'Homme, qui aboutit à une chute étonnante et absurde, sur des sujets qui font réfléchir : Dieu, notre avenir sur Terre, l'impact des apparences sur notre société… Tous ces sujets sont vraiment bien amenés et peuvent être sujet à réflexion, à débat. Personnellement, la dernière nouvelle sur le dictat de la beauté m'a vraiment percutée. Si un jour, la science en arrivait à ce point, est-ce que je pourrais me laisser tenter ?
Dans toutes les histoires, les protagonistes prennent une décision, ont un avis. Mais l'auteur ne donne pas l'impression de trancher. Il laisse le lecteur libre de son propre débat intérieur.
Les personnages sont parfaitement bien construits, leur psychologie est finement analysée. On ressent la tension et la paranoïa de Leon, le désespoir de Renée, le questionnement de Tamera. le lecteur vit avec eux intensément pendant quelques pages.
A la fin du recueil on trouve des notes de l'auteur sur chacune des nouvelles, expliquant d'où vient l'idée du sujet. Cela permet d'éclaircir quelques points flous, d'avoir la sensation de partager un moment avec l'auteur. J'aime cette idée.
Globalement, ces nouvelles m'ont laissées une très bonne impression, et certaines me marqueront d'ailleurs plus que les autres : La Tour de Babylone, L'histoire de ta vie et Aimer ce que l'on voit : un documentaire. Sur les 8 nouvelles, il n'y en a qu'une pour laquelle je suis totalement passée à côté, L'évolution de la science humaine. Mais comme elle est vraiment très courte et que les 7 autres sont remarquables, je la laisserai de côté et considère que le manque de compréhension vient de moi.
Je lui attribue donc 4 étoiles : une pour le style fin et agréable, une pour les personnages crédibles bien que dans un univers de Science-fiction, une pour les différentes histoires émouvantes et intéressantes et la dernière pour la recommandation.
Lien : http://lesnouvellesplumes.ov..
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Je me rappelle avec nostalgie du premier roman de science-fiction que m'ont conseillé un libraire et un autre client. J'étais venue pour acheter Dune. Ils avaient jugé que pour une entrée en matière dans ce genre littéraire, c'était trop ardu. A la place je les avais laissé me refourguer La Stratégie Ender. Et je pense qu'ils ont eu raison. Ce recueil de nouvelles a lui aussi des côtés assez exigeants, tout à tour très mathématique, scientifique, voire théologique.
J'avais déjà lu Expiration du même auteur, et vraiment apprécié la précision et la richesse des mondes et des réflexions qu'il nous offre. Dans ce recueil, c'est toujours le cas : c'est fascinant, déroutant, vraiment intelligent. Ce qui fait du bien dans ce monde où le risque est grand de tomber sur des écrits médiocres.
Là promis, pas de médiocre, de tiède ou d'approximatif. Vous allez partir plus loin que votre imagination ne l'avait prévu. Vous allez sortir du cadre. Parfois cela demandera une certaine gymnastique cérébrale. Preparez-vous aux courbatures de matière grise. Pour ma part j'ai été un peu perdue par les principes mathématiques et scientifiques de Division par zéro et L'histoire de ta vie. J'ai retrouvé mon aversion pour ces matières dont l'utilité me paraissait trop théorique pour être dignes d'intérêt. Alors oui, je l'avoue : il m'est arrivé de lire des romans pendant ces heures de cours. Ce qui a certainement participé au fait que je suis ici aujourd'hui à écrire sur ce recueil. Et si les mathématiques menaient à la littérature ? J'ai adoré la nouvelle qui donne son titre au recueil, et coup de coeur aussi pour la dernière, qui s'interroge sur le sens de la beauté.
En fait, comme tout bon recueil de nouvelles, je m'attends à ce qu'elles reviennent titiller mon intellect, venant superposer des réflexions sur les choses que je vais vivre dans les prochains mois. D'où l'expression : je vous en donnerai des nouvelles !!
Alors, faut-il le lire ? Oui si vous êtes déjà familiarisé avec la science-fiction. Pour les autres, on n'apprend pas à conduire sur une Ferrari. Alors allez-y molo pour démarrer. Tentez un Bordage, Silverberg ou même La Stratégie Ender de Orson Scott Card.
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8 nouvelles, 8 univers différents et surprenants que Ted Chiang nous invite à découvrir dans ce recueil. le plus frappant, selon moi, c'est l'imagination extraordinaire de l'auteur qui, sur des thèmes qui pourraient sembler classiques, comme la visite d'anges sur terre, un premier contact humain-alien, des scientifiques jouant avec la chimie du cerveau, produit des nouvelles débordant de créativité, d'idées, et finalement de questions.
Denoel accompagne son édition de quelques pages de l'auteur sur les nouvelles, où il explique le cheminement des textes, l'idée d'origine, et c'est très intéressant de voir comment il fait vivre tout un univers d'une idée très simple.
C'est très différent de la SF bon marché qu'on lit très vite et oublie pareillement, et on comprend pourquoi la plupart des nouvelles ont été couvertes de prix! Une agréable découverte, qui m'a fait regretter qu'il n'ait pour l'instant rien écrit d'autre!
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4 - L'Histoire de ta vie (Story of Your Life) - trad. Pierre-Paul Durastanti

Louise Banks, linguiste réputée, est embauchée par le gouvernement (via les militaires) pour décrypter le langage des extra-terrestres qui viennent de débarquer sur Terre. Comment comprendre une langue à mille lieues de nos repères habituels, surtout quand on ne possède aucun modèle de référence ? Qu'attendent de l'Humanité ces êtres venus d'outre-espace ? Même si elle est aidée dans sa tâche par un physicien, le défi pour la linguiste est immense, mais tellement beau...

Si vous voulez une chronique plus complète sur cette novella, suivez le lien :
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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Il s'agit d'un recueil de nouvelles de l'excellent Ted Chiang.
Je dis excellent car il est arrivé à me faire apprécier cette science-fiction qui vous débite des termes incompréhensibles pour moi, des mots scientifiques que je ne saisis pas, et à me faire apprécier des histoires d'extra-terrestres sans Mulder ni même Scully !
Blague mise à part, les huit nouvelles ici rassemblées ont toutes un charme à leur manière, et je ne pourrais vous dire laquelle j'ai le plus appréciée.
Je ne sais pas si cela tient de l'écriture, de l'imagination, de la manière dont les choses sont amenées (un élément important dans le format de la nouvelle), de l'histoire elle-même, mais toutes ces nouvelles ont ce petit truc qui va vous les faire trotter dans votre tête. Et toutes vous font réfléchir.
Il est vrai qu'il est agréable de lire des histoires de pur divertissement, qui ne vous laissent rien dans le crâne et sont uniquement là pour vous faire passer un bon moment, mais c'est aussi agréable parfois de réfléchir sur notre condition, sur notre vie, sur le pourquoi on est là… sans trop se prendre la tête non plus aussi (je suis pas très douée pour la philo, Ys saura vous le confirmer ! ^_^). Bref, je vous conseille la lecture de ce recueil car vous y trouverez, c'est sûr, un intérêt pour vous. Que ce soit l'histoire de cette tour construite pour atteindre Dieu lui-même, ou l'histoire de ce logiciel qui vous empêche de voir la beauté et donc d'avoir des préjugés sur les autres, que ce soit ces extra-terrestres dont l'héroïne apprendra la langue ou ce type qui cherche à aimer Dieu pour mieux rejoindre sa défunte femme au paradis, voilà des voyages assurés vers un dépaysement total qui trouvera un écho en vous, quel qu'il soit !
Seul bémol, certaines nouvelles présentent quand même des éléments trop scientifiques pour moi qui ont ralenti ma lecture !
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Ma rencontre avec Ted Chiang s'est d'abord faite au cinéma, par le biais de l'adaptation de l'une de ses nouvelles ; adaptation qui deviendra l'un de mes plus gros coups de coeur SF au cinéma ces dernières années. Il fallait donc que je m'intéresse de plus près aux textes de Ted Chiang, et c'est désormais chose faite.

Pour les profanes, Ted Chiang est informaticien, et nouvelliste SF à ses heures perdues. Si l'on peut difficilement le qualifier de prolifique - moins d'une vingtaine de nouvelles en trente ans et… c'est tout ! -, le bonhomme est tout de même parvenu durant sa carrière à remporter presque plus de trophées que n'a eu de vies Billie Milligan (et c'est vraiment beaucoup).

L'ensemble de ses 17 premières nouvelles a été publié dans deux recueils : La Tour de Babylone - auquel nous nous intéressons aujourd'hui-, en 2002, et Expiration, en 2019. Autant clarifier tout de suite : on est ici dans ce qu'on appelle de la "hard-SF", c'est-à-dire une science-fiction plausible, documentée, qui propose une exploration des potentialités souvent passionnante, mais écrite avec à peu près autant d'émotions qu'une thèse de 857 pages sur la cohomologie quantique. Sentimentaux, passez votre chemin ! Encore que…

Si l'on décide de prendre un peu de hauteur, derrière l'aspect scientifique parfois dense (le mot est faible) de ses nouvelles, on sent poindre les obsessions de Chiang pour des thématiques foncièrement humaines : le libre arbitre et le rapport de l'humain aux intelligences artificielles.

Son premier recueil s'ouvre sur La Tour de Babylone (1990), joli conte philosophique dans lequel on peut s'interroger sur le sens de la vie. L'aspect scientifique est - pour une fois - en retrait, et la plume se fait presque poétique, rendant cette introduction à l'univers de Chiang très agréable à lire.

La nouvelle suivante, Comprends (1991), avec l'histoire d'un homme qui reçoit un traitement expérimental permettant de décupler ses capacités intellectuelles, évoque Des Fleurs pour Algernon. Mais là où le chef-d'oeuvre de Daniel Keyes est une merveille d'écriture, véhiculant énormément d'émotions, la nouvelle de Chiang, plus froide, essaie d'explorer les choix offerts à ceux qui se verraient dotés d'un potentiel intellectuel hors normes. Moins émouvant mais brillant et absolument passionnant.

Dans la troisième nouvelle, Division par zéro (1991), Chiang nous présente une mathématicienne dont les conclusions l'amènent à remettre en cause les fondements des mathématiques… et donc de sa vie. Encore là, on effleure le grand texte, simplement limité par cette écriture toujours trop froide pour s'attacher à ce personnage dont toutes les croyances volent en éclat.

Arrive ensuite le chef-d'oeuvre de ce recueil. Enfin… ce qui aurait dû être le chef-d'oeuvre du recueil, avec une plume plus humaine. Dans L'histoire de ta vie (1998), une linguiste, en entrant au contact d'une intelligence extraterrestre, découvre une nouvelle forme de langage qui chamboule totalement sa perception de la langue et du temps. La question posée ici est bouleversante, mais passe légèrement au second plan face aux interrogations scientifiques de Chiang. Un grand texte, néanmoins, sublimé par un immense film (coeur sur toi, Denis Villeneuve)

Soixante-douze lettres (2000) nous propose une réflexion à la fois scientifique et religieuse passionnante quoique peut-être un peu simpliste - étonnamment - quant à son approche sociétale.

Après un très court et anecdotique L'évolution de la science humaine (2000), l'avant dernière nouvelle - L'enfer, quand Dieu n'est pas présent (2002) - embrasse pleinement la question religieuse et interpelle sur la foi et le poids des croyances dans la vie des pratiquants (ou non).

Enfin, le recueil se termine par Aimer ce que l'on voit : un documentaire (2002), très chouette exploration de la question du paraître et des implications d'une technologie qui permettrait d'inhiber la perception de la beauté. Plus abordable scientifiquement, cette dernière nouvelle offre une conclusion formidable à un premier recueil aussi hétéroclite qu'exigeant.

Ted Chiang est fait pour toi si… tu aimes les maths, les ordinateurs, les robots, la physique quantique et les équations différentielles stochastiques. Un peu moins si tu es plus câblé "empathie et sentiments", encore que l'auteur a tendance à s'humaniser au fil des ans. Au final, ne pas lire Ted Chiang, ce serait surtout passer à côté de réflexions qui, si la forme peut parfois rebuter, sont toutes absolument passionnantes.

J'ai aimé :

- Certaines idées de génie

- Certaines nouvelles proches du chef-d'oeuvre

- de vraies réflexions scientifiques, éthiques et sociales, avec les questions du libre arbitre et du rapport de l'humain à la science en fil conducteurs.

J'ai moins aimé :

- Une écriture souvent très froide qui peut rebuter

- L'aspect scientifique qui prend parfois trop le pas sur les émotions
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En huit nouvelles de 4 à 80 pages, l'auteur fait montre d'une sacrée imagination à travers ses histoires et ses thèmes : la construction d'une tour jusqu'au ciel, la première rencontre avec des extra-terrestres, la visite d'anges causant des catastrophes, un système permettant de ne plus faire attention à l'apparence… Plus ou moins proches de notre réalité, ces récits trouvent en tout cas toujours un écho dans notre monde en s'interrogeant et en nous interrogeant sur nos choix et leurs conséquences. Certaines nouvelles ne sont d'ailleurs presque que des échanges de points de vue, des débats avec arguments et contre-arguments, à l'image de la dernière sur les apparences.

Pour le coup, ça manque un peu de vraies aventures et d'action comme je les aime, au profit de considérations plus ou moins philosophiques, voire métaphysiques. La religion est également trop présente à mon goût, avec ces golems, ces anges et cette tour qui veut atteindre Dieu. Ca ne m'a cependant pas empêché d'apprécier le talent de l'auteur à nous les raconter.

La seule nouvelle de pure science-fiction, celle avec les extra-terrestres, est sans doute celle qui m'a le plus plu, mais tout du long je me disais que ça ressemblait beaucoup au film Premier contact… et effectivement, je l'ignorais, mais elle est à la base de ce film (nouvelle et film étant tout aussi intéressants l'un que l'autre, mais manquant d'action pour pleinement me satisfaire).
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La Tour de Babylone est au final un recueil de haut niveau dont on ne peut qu'apprécier l'originalité des intrigues et leur logique rigoriste. Certains textes ne sont pas dénués non plus d'un bel humanisme qui le rendent véritablement complet. Si ce n'est déjà fait, Ted CHIANG est donc un auteur à découvrir au plus vite.
Lien : http://philemont.over-blog.n..
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La tour de Babylone se compose de 8 nouvelles SF écrite par Ted Chiang.
J'ai aimé ce livre. Je pense que le format ‘nouvelles' permet une narration bien différente des livres classiques et que les histoires en gagnent en force. Toutes les nouvelles abordent des sujets bien différents, situé à diverses époques, sous de croyance/mythes différents. Bien sur toutes sous un angle de SF, mais elles gardent l'humain au coeur des réflexions.

Parfois j'étais perdu dans le jargon technique, mais au final je me dis que ça participais à créer une ambiance et à m'immerger dedans. Certains textes contiennent de bonnes idées, certains sont ‘juste' beau.
A lire !
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