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EAN : 9782365770422
160 pages
Urban Comics Editions (25/05/2012)
3.62/5   38 notes
Résumé :
Guerrière farouche et princesse des Amazones, Diana a quitté son île pour rejoindre le Monde des Hommes en tant que Wonder Woman ! Mais en sauvant une jeune femme de griffes de monstres mythologiques, elle ne s’attendait pas à lever le voile du mystère de ses origines. Suite à sa découverte, Diana va devoir affronter la colère d’Héra et les machinations des autres dieux de l’Olympe.
Que lire après Wonder Woman, tome 1 : Liens de sangVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Depuis le temps que je voulais découvrir vraiment l'univers de Wonder Woman, il a fallu que j'attende de trouver un tome convenable en occasion (dans le prix comme dans la qualité) pour sauter le pas.

Ce nouveau premier tome d'une série liée au relaunch de l'univers DC, la fameuse Renaissance des New 52, s'applique à nous re-présenter qui est la grande Wonder Woman. C'est Brian Azzarello (scénariste de 100 Bullets) qui s'attaque nous faire re-découvrir cette Amazone au grand coeur, au poing lourd et à la poitrine souvent/trop (ça dépend des dessinateurs en même temps) généreuse.
Ici, comme l'indique le titre de ce tome, Liens du sang, il est question des origines mythiques de la naissance de Diana, fille d'Hyppolite, la reine des Amazones. On découvre rapidement que, malgré les légendes, il n'y a pas que sa mère qui lui a offert du sang royal… C'est surtout l'occasion de faire un rapide état des lieux de la mythologie grecque revisitée, en tant que partie intégrante du monde des super-héros de chez DC Comics. Héra d'abord, mais surtout de magnifiques Apollon, Hadès, Poséidon et autres Hermès : je trouve les idées d'adaptation vraiment bien trouvées et le dessin de Cliff Chiang ne gâche vraiment rien. Brian Azzarello nous dévoile une intrigue un peu banale pour ces débuts, mais qui est relevée de fortes scènes d'action et quelques passages intenses au niveau de la construction du récit émotionnel ; je n'avais jamais rien lu de lui pour le moment (même si je bave devant les 100 Bullets), mais il semble bien qu'il ait plus d'un tour dans son sac pour créer une bonne histoire sur le long terme.
Du point de vue graphique, je vais faire la remarque inverse par rapport au premier tome de la série Green Lantern : autant la couverture ne me donne vraiment pas envie, autant les dessins de Cliff Chiang, je me répète, son vraiment classes, tant dans l'action que dans l'émotion. En revanche, problème récurrent, le dernier chapitre n'est pas de lui, mais de Tony Akins qui, même s'il a sûrement un très grand talent, fait ce qu'il peut pour assurer la continuité graphique et ce n'est pas génial (le visage de Diane, alias Wonder Woman, est sûrement le plus changé, pas forcément en mal mais la variation choque). Je trouve toujours autant aberrant de voir que les artistes, certes très talentueux, qui dessinent à une vitesse plutôt lente, s'acharnent malgré tout (peut-être par obligation contractuelle) à officier sur plusieurs séries : pourquoi ne pas réduire la quantité de celles-ci pour être sûr de boucler les arcs demandés et ainsi offrir un travail constant et équilibré au lectorat ? Question aussi simple que sans réponse, apparemment.
Il est à noter enfin qu'Urban Comics, sans nous offrir une belle introduction, des transitions ou une préface, présente malgré tout des bonus en fin d'ouvrage sur la construction graphique des personnages. C'est toujours intéressant à regarder.

Finalement, ce tome des aventures de Wonder Woman n'a pas tellement élevé ma passion pour cette déesse parmi les Hommes, mais elle se révèle une très bonne relecture de la mythologie grecque au sein de notre monde contemporain. Tellement bonne que le deuxième tome ne devrait pas tarder à atterrir sur mon étagère à lire dans les jours à venir !

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Alors, Wonder Woman, pour moi ça se résumait à ce que j'en avait vu dans les années 90 avec une étrange série télévisé. Sans doute pas la période la plus glorieuse pour notre Super-héroine.

Je partais donc avec une légère appréhension sur cette lecture. Et franchement, j'ai été bluffé. Tout est très bien expliqué puisque ce premier tome pose les bases de Wonder Woman avec son passé, et les liens familiaux très complexe qu'elle va découvrir.

La ou je m'attendais à voir une minette a grosse poitrine être plus forte que tout le monde, j'ai découvert un personnage intéressant, avec un passé et une histoire chargé et bien travaillé. (Bon pour la poitrine par contre, il n'y a rien à faire, les dessinateurs de BD/Comics et manga doivent avoir un problème avec ça…).

Wonder Woman apporte une touche de nouveauté dans l'univers des Super-héros car on se retrouve avec des intrigues mystiques, puisque les dieux sont omniprésent et ont une réelle utilité dans l'intrigue. On est loin, très loin des gros clichés et c'est très bien, ça change !

Petit bémol, les deux derniers chapitres ne sont pas du même dessinateur, allez savoir pourquoi, mais le dessin est un peu en dessous, sur les deux chapitres, notamment Diana, qui perd beaucoup en expressions faciales.

Dommage, sinon, cela aurait été parfait.
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Ce tome contient les épisodes 1 à 6 de la série, parus en 2011/2012. Il s'agit du redémarrage de la série Wonder Woman après les événements de Flashpoint, dans le cadre de la relance globale de l'univers partagé DC, opération baptisée "The new 52". Dans les faits, Brian Azzarello recommence bien l'histoire de Wonder Woman à zéro et il s'agit d'un excellent point d'entrée pour tout nouveau lecteur ne connaissant pas le personnage. Pour mémoire, la précédente relance avait été effectuée par George Perez dans "Gods and Mortals" en 1987.

En haut d'un gratte-ciel à Singapour, un homme à la peau noir d'ébène et aux yeux sans pupilles régale 3 jeunes femmes de champagne, sur la terrasse à coté de la piscine privative. En Virginie rurale, dans une ferme, une femme revêtue d'un manteau de plumes de paon égorge un cheval à l'aide d'une faux, dans son box. de ces entrailles naissent 2 centaures belliqueux. Dans la maison attenante un homme très grand et élancé aux chevilles ailées enjoint Zola, une jeune femme, de partir. Elle saisit la clef qu'il lui tend et se retrouve, à Londres, dans la chambre à coucher de Diana, une autre jeune femme. Cette dernière revêt son habit de Wonder Woman et repart grâce à la clef avec Zola pour combattre les centaures et défendre le grand homme. Ensemble avec l'aide de 2 autres individus, ils vont tenter de comprendre dans quel imbroglio ils se trouvent.

Le lecteur est donc invité à (re)découvrir un nouveau personnage à partir de zéro. le premier constat est que ce tome contient une histoire qui se lit rapidement, vive et enlevée. le deuxième constat est que Brian Azzarello a inclus un dose d'horreur dans son récit. Ça commence avec la tête tranchée du cheval et ce qui surgit de ses entrailles, et ça poursuit avec d'autres phénomènes saupoudrés dans chaque épisode. Les illustrations de Cliff Chiang (épisodes 1 à 4), puis Tony Akins (épisodes 5 & 6) ne se complaisent pas dans les détails sanglants. L'un et l'autre ont un style plutôt réaliste avec une approche simplifiée des formes qui évite de surcharger les cases. Les horreurs dessinées se comprennent aisément et ne laissent pas de place au doute, mais le récit n'en devient pas gore pour autant ; ces passages sont mémorables, sans être à vomir.

Troisième constat, Azzarello distille les informations sur Diana d'épisode en épisode, sans forcer la dose. À aucun moment, les personnages ne s'arrêtent pour exposer longuement qui est qui, et quelle est son origine. Ces aspects sont intégrés à la narration et le lecteur les découvre un à un, petit à petit. Azzarello a repris les bases du personnage : tribu d'amazones vivant en communauté sur une île isolée et lien avec le panthéon de dieux grecs. Au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, le lecteur découvre qui est l'ennemi et le lien qui unit les amazones aux dieux. Il découvre l'origine de Diana en 2 pages, plus 1 autre plus loin dans le récit. Loin de tomber dans la redite, Azzarello a choisi de conserver ces 2 éléments et de modifier le reste. Et même pour ces 2 éléments il a opté pour une version des dieux assez personnelle, encore renforcée par l'approche visuelle de Chiang et Akins. Les 2 illustrateurs ont choisi une esthétique éloignée des standards des superhéros, y compris pour l'apparence des dieux. du coup dès ce premier tome, cette série bénéficie d'un ton unique qui la démarque franchement de la version de George Perez, mais aussi du panthéon grec à la sauce Marvel.

Le style de Cliff Chiang compte beaucoup dans l'originalité de cette série. Il a choisi de ne pas mettre en avant la plastique parfaite de l'héroïne. Il s'accommode du choix éditorial de DC Comics de conserver l'espèce de maillot de bain qui dénude ses épaules. Il a également conservé les étoiles sur le bas, et l'aigle stylisé pour le haut. Il a ajouté des petits talons sur ses bottes, alors que jusqu'alors la tendance majeure était à proscrire les talons peu pratiques pour la course à pied. Il a légèrement augmenté l'importance des bracelets et a ajouté un ras-du-cou, ainsi qu'un bracelet autour du bras gauche. Il évite soigneusement d'exagérer la taille de la poitrine de Diana. Tous ces choix conduisent à une héroïne plus crédible que d'habitude, et plus sérieuse. Azzarello a banni tout le discours pacifiste habituel, ce qui fait que le lecteur se trouve face à une jeune femme combattante avec un caractère bien trempé, et même violent (la main de Strife s'en souvient encore).

Brian Azzarello et Cliff Chiang ont joué le jeu du redémarrage complet du personnage en ne gardant que son apparence, le strict nécessaire de son origine et son lien avec les dieux de la Grèce antique. Pour le reste tout est à découvrir. le lecteur néophyte a donc la possibilité de se plonger dans cette série dès le début et de découvrir une série violente, brutale, avec une héroïne déterminée et qui va de l'avant, bagarreuse même. le lecteur ayant connu les précédentes versions se retrouve dans un récit prenant et rapide (parfois un peu trop) à découvrir une nouvelle version du personnage qui tient la route et propose une aventure divertissante. Manifestement Azzarello a un plan à long terme et une vision créative clair du personnage.
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Wonder Woman revisitée par Brian Azzarello est l'occasion de revoir les origines de Diana. Je n'en dirais pas plus pour ne pas gâcher le plaisir des lecteurs, hormis qu'il faudra s'attendre à quelques surprises, bien amenées.

Plongeant dans un univers mythologique au plus haut point, le scénariste en profite pour nous donner une idée des relations entre les "dieux" olympiens. Joueurs, ils sont dépeints tels qu'ils le furent dans les récits: s'amusant des humains, toujours à la recherche d'un défi, insouciants, etc. A cela s'ajoute la parfaite maîtrise aux crayons de Cliff Chiang dont l'imagination débordante nous permet d'apprécier des personnages aux physiques variés, aux caractéristiques nets dans une ambiance sobre et pourtant empreinte de beauté. Car un visage n'a pas besoin de mille traits pour être expressif; quelques coups de crayon, par un maître, suffisent. Voilà qui est fait. Malheureusement, Chiang n'est pas rapide et le dernier épisode n'est pas de lui, mais de Akins, très bon dessinateur qui reprend de son mieux le style de Chiang pour donner une continuité graphique à la série.

Un petit bijou des New 52, l'un des meilleurs titres où de nouveaux personnages, qui ont déjà leur caractère défini en six épisodes, s'entremêlent, nous font des révélations sur eux et sur Diana. Un tome à lire, sans doute aucun, avec quelques bonus offerts par DC Comics et Cliff Chiang.
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C'est le grand remue-ménage parmi les divinités. En laissant le trône de l'Olympe vacant, Zeus a tout d'abord déclenché une lutte de pouvoir parmi les dieux. Mais c'est surtout sa relation avec une mortelle qui provoque la fureur de sa femme, Héra, bien décidée à éliminer l'énième produit des infidélités de son mari. Alors que deux centaures sont sur la piste de la jeune femme enceinte du bâtard de Zeus, Hermès s'interpose et parvient à l'envoyer auprès de la princesse des Amazones. Celle-ci décide alors de protéger cette fille de ses poursuivants…

À l'instar de l'excellent Batman – La cour des hiboux et du très bon Catwoman – La Règle du jeu, ce « Liens de sang » fait partie de la première vague du fameux relaunch « The New 52 » de DC Comics, rebaptisé DC Renaissance par Urban Comics. Cette remise à zéro des cinquante-deux séries de l'univers DC propose non seulement une nouvelle porte d'entrée à tous les néophytes, mais est également l'occasion rêvée pour cette héroïne qui ne passionne plus trop les foules de se refaire une santé. C'est Brian Azzarello qui a pour mission de redorer le blason de cette membre émérite de la Justice League, qui n'a plus souvent l'occasion de briller dans des aventures solo.

Surtout célèbre pour ses polars sombres, le scénariste s'adapte parfaitement à l'univers de Wonder Woman et remet la base mythologique de la saga au goût du jour avec un certain brio. Au fil des épisodes, il introduit les différentes divinités du panthéon grec et intègre les fondamentaux de la série dans un cadre plus moderne. Il profite également de conflits parmi les dieux pour redéfinir les origines de Diana et modifier profondément son background. Si le lecteur retrouve une guerrière fière et farouche, Azzarello propose néanmoins une héroïne bien plus terre à terre et plus charismatique. En soignant plus le fond et en jouant moins sur ses formes sexy, il livre un personnage beaucoup plus intéressant à suivre.

Visuellement, Cliff Chiang contribue également à effacer le côté un peu kitch de la belle amazone et à ancrer la saga dans un monde plus contemporain. Derrière une couverture qui peu rebuter au premier abord, son trait légèrement cartoonesque et dynamique finit par convaincre. Lors des deux derniers épisodes, Tony Akins réussit à conserver le même style graphique, mais sans parvenir à égaler la performance de Cliff Chiang.

Mêlant action, complots divins et développement psychologique, cette mise en bouche qui apporte un regard neuf sur Wonder Woman devrait ravir les amateurs de récits saupoudrés de mythologie, ainsi que les lecteurs désirant se lancer dans l'univers DC Comics.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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critiques presse (6)
BDGest
14 mars 2017
Moins intense et plus convenue que Hiketeia, l’aventure imaginée par Greg Rucka reste suffisamment bien agencée pour s’intéresser au sort qu’il réserve à l’ambassadrice de Themyscira dans les prochains volumes.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDGest
03 juillet 2012
Mêlant action, complots divins et développement psychologique, cette mise en bouche apporte un regard neuf sur Wonder Woman et devrait ravir les amateurs de récits saupoudrés de mythologie, ainsi que les lecteurs désirant se lancer dans l’univers DC Comics.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
25 juin 2012
La vision de cette Wonder Woman est vraiment intéressante. Azzarello pose de nouvelles bases et modifie la genèse de l'héroïne.
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
12 juin 2012
Les six premiers numéros sont réunis dans cet album qui vous tiendra en haleine grâce à son lot de révélations.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
04 juin 2012
Ce premier album est un vrai plaisir à lire. Il devrait permettre à ceux qui ne connaissent pas, ou pas assez ce personnage de le découvrir afin de se rendre compte qu'on est quand même loin de ces vieilles histoires désuettes.
Lire la critique sur le site : Sceneario
ActuaBD
14 octobre 2011
Wonder Woman s’annonce comme une très bonne série, DC confiant son dessin à un ténor de la trempe d’Azzarello les aventures de la belle Amazone. Les nouveaux lecteurs seront un peu surpris de ne pas voir les origines du personnages probablement développées dans les prochains numéros.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
D’après la légende, Hippolyte, la reine, avait le sein stérile. Mais elle voulait désespérément un enfant… Alors, au cours d’une nuit sans lune, elle façonna un bébé dans l’argile et pria les dieux pour un miracle. Quand elle eut terminé, elle s’écroula, épuisée… et s’endormit profondément. Plus tard, alors que le soleil brillait haut dans le ciel, Hippolyte fut réveillée par son enfant. Wonder Woman est l’amazone parfaite… aucune graine mâle n’a aidé à sa conception.

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- Quand Zeus court d’autres femmes que son épouse, il choisit une forme qui leur inspire un désir incontrôlable. Comment s’est-il présenté à toi ?
- En chauffeur routier.

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Tout ce que le vainqueur remporte, c’est survivre un jour de plus.
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Sans roi, une reine ne possède rien !

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