Jack Reacher, tome 13 : Elle savait

Que faire lorsqu'on est soupçonné à tort,de posséder des infos confidentielles qui pourraient compromettre un sénateur et embarrasser le gouvernement américain.Se mettre à rechercher la vérité,tout mettre en oeuvre pour trouver ce que tous souhaitent posséder,quitte à manquer souvent se faire tuer.Roman riche en rebondissements,plutôt satyrique,du moins on le souhaite.....

Jack Reacher, ancien major de la police militaire, est un homme sans attache, réaliste et aux aguets.

Passager de la ligne 6 du métro new-yorkais, il repère dans son wagon une femme, dont le comportement le met en alerte. Elle montre les signes avant-coureurs d'un candidat à l'attentat suicide. Reacher a été à bonne école et connaît les critères du Mossad permettant de repérer ce type d'individu. Il s'approche de la femme, tente de nouer un dialogue et de la dissuader à commettre l'irréparable. Peine perdue, la femme sort un pistolet de sa poche et se suicide.

Si la police est la première à se montrer sur le lieu du drame et à établir les constats d'usage, elle ne sera pas la seule à mener l'enquête puisque différents services fédéraux vont s'aligner. Autant dire que l'affaire n'est pas qu'un simple suicide et que les intimidations et menaces diverses que recevra Reacher ne le dissuaderont pas de découvrir la vérité.

A partir de là, s'ensuit une course-poursuite tactique,haletante, risquée, musclée et sans temps mort pour Reacher qui aura affronter des ennemis de tous bords.

Merci à ma libraire de m'avoir fait découvrir ce livre. Lee Child offre au lecteur un récit bien calibré, au rythme soutenu et au suspense maîtrisé.

Une belle mécanique.

Moins d'action que la précédente aventure de Jack Reacher que j'ai pu lire, le roman n'en reste pas moins très agréable à suivre, le style est fluide et le suspens bien géré. Un peu perdu peut être dans les noms de rues ne connaissant presque rien de New York. Mention spéciale pour la confrontation finale au combien jouissive.

Child est un auteur qui sait sortir le meilleur d'un genre un peu trop connu. Certes cet opus est classique , mais le rythme est soutenu , l'intrigue de qualité , on ne s'ennuie pas un seul instant . Dans le genre une réussite et ce n'est pas peu dire !

Jack Reacher ce n'est pas Tom Cruise. C'est un type atypique. Un super héros aussi; Rien ne l'arrête. C'est peut être cela qui est attirant dans ces bouquins. Une histoire qui ne nous raconte pas la vie passée ou actuelle. C'est James Bond, Jason Bourne. le gars presque normal. Il ne vit nulle part, n'a pas de carte bleue. Il aide la veuve et l'orphelin. Rétablit l'ordre et la justice. Presque le héros américain.
Les livres de Child sont difficiles à trouver, rarement traduits, chèrement vendus sur le Bon Coin, introuvables dans les bibliothèques.
Dans elle savait, on se ballade dans New York pour échapper à plein de monde. On essaie de comprendre qui est cette femme de la rame de la ligne 6 du métro. Point de départ d'une succession haletante d'actions.
Je n'en raconte pas plus. Il faut le lire.

Excellent !
Je persiste et je signe. Lee Child est bien meilleur quand il promène son héros dans une grande ville plutôt que dans la campagne vides des Etats Unis.

Je profite des vacances pour m'essayer à d'autres genres littéraires que le roman policier. Et aujourd'hui, nous allons parler d'un genre plutôt méconnu pour moi : le roman combinant action, suspense et complot. A la Ludlum qui a créé un des meilleurs personnages du genre, Jason Bourne.

Ce qui a attiré mon regard en lisant le résumé de Elle savait, c'est le nom du protagoniste: Jack Reacher. Si vous ne le saviez pas, Jack Reacher a été incarné à deux reprises par Tom Cruise au cinéma. Ce que je ne savais pas, c'était que Jack Reacher était avant tout un personnage tiré d'un roman.

Maintenant que tout le monde sait à quoi s'en tenir, voici quelques mots pour vous expliquer l'intrigue.

Je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne, je ne fais jamais attention aux gens qui partagent mon compartiment dans le métro ou le train. Tout le contraire de Jack en somme. Et bien lui en a pris car dans la ligne 6 qu'il vient d'emprunter, il y a une candidate à l'attentat suicide.

Et là je vous arrête tout de suite. Si vous pensez qu'il s'agit d'un énième roman sur le terrorisme et la toute puissance américaine, ce n'est absolument pas le cas.
Car ce n'est pas une bombe que cette femme possède dans son sac. C'est un revolver. Qu'elle choisit de retourner contre elle, malgré les suppliques de Jack.

Et c'est là que les ennuis commencent pour Jack. Les services secrets, des types bizarres sortis de nulle part, bref tout le monde cherche à récupérer un objet que la suicidée aurait confié à Jack.
Sauf que nous, lecteurs avisés qui avons vu la scène, nous savons qu'il n'y a pas de clé usb. Alors qu'est-ce que ces hommes recherchent?

Elle savait est un très bon roman mêlant conspiration et secrets sans tomber dans l'écueil des romans du genre, à savoir les Américains sont gentils et les autres sont méchants. Rien n'est blanc ou noir. Jack Reacher navigue dans les eaux troubles à la recherche de la vérité.

Si vous aimez les histoires de complots style Ennemi d'état (un bon exemple dans le genre homme ordinaire impliqué malgré lui dans une affaire d'Etat qui le dépasse) alors je vous conseille Elle savait. D'autant que le roman contient un des meilleurs Mcguffin qu'il m'ait été donné de voir. Il serait dommage de s'en priver.

Jack Reacher n'est pas un super espion ni un super agent secret.
Ce n'est qu'un homme ordinaire, sans domicile fixe, sur qui tombent des affaires, alors qu'il n'a rien demandé.
Mais une fois impliqué, Reacher ne recule pas.
Et cette fois l'affaire est sensible, politique. Mias Reacher ne se démonte pas.

J'avais oublié l'intelligence déductive de ce personnage et j'ai encore une fois adoré.
Jack Reacher ne se prend pas la tête. Son seul but est de régler l'affaire dans laquelle il s'est trouvé impliqué.
Il nous suffit simplement de le suivre pour avoir le fin mot de l'histoire.

"Elle savait que je savais". Ce n'est pas la 1ère aventure de Reacher que j'ai lu. Ce n'est pas celle que j'ai préféré mais quand il m'est resté 100 pages à lire, j'ai voulu savoir comment il s'en sortirait.

excellent comme toujours