Je savais que je ne serais jamais aimé comme ça par lui, et je m'étais résignée. Mais nous, les filles, on aime croire que l'impossible peut arriver...
Une superbe citation de Confucius figurait en dessous : "L'esprit a beau faire plus de chemin que le coeur, il ne va jamais aussi loin."
As-tu jamais été amoureuse au point de frissonner chaque fois qu’il te touche, de passer les nuits à imaginer comment les choses auraient pu se passer s’il avait su la vérité, d’avoir hâte de croiser son regard et de te sentir à l’abri dans ses bras ?
Le sentiment que j’éprouvais pour lui était tellement pur et vrai que j’avais moi-même du mal à y croire.
Vous connaissez cette sensation quand un matin, soudain, sans raison apparente, vous vous réveillez avec une incroyable envie de vous lever, sortir, aller à l'école, étudier, voir vos amis... une envie de vivre à plein régime, en profitant de chaque instant, même le plus insignifiant ? Eh bien, moi, je ne la connaissais pas.
"Dans la vie, il y a des risques qu'on ne peut pas se permettre de courir, et ceux qu'on ne peut pas se permettre de ne pas courir", disait Peter Drucker.
As-tu jamais été amoureuse au point de frissonner à chaque fois qu’il te touche, de passer les nuits à imaginer comment les choses auraient pu se passer s’il avait su la vérité, d’avoir hâte de croiser son regard et de te sentir à l’abri dans ses bras ?
Il n’était pas difficile de comprendre pourquoi Dylan était tombé amoureux d’elle. Caroline était le contraire de moi, ce qui me rendait terriblement jalouse. Tellement jalouse que je décidai de dire à Dylan qu’il n’aurait jamais aucune chance avec elle et qu’il devait laisser tomber. Seulement, si je faisais ça, je me dégoûterais, et je finirais par lui dire que ce n’était pas vrai.
La tristesse de mon meilleur ami s’envola aussitôt, et son regard s’emplit d’espoir et de détermination. J’étais heureuse de le voir ainsi même si la raison de son bonheur était une autre fille que moi.
Je pouvais imaginer comment il se sentait après avoir appris que la fille de ses rêves n’éprouvait rien pour lui. Il devait être aussi malheureux que moi, chaque fois qu’il m’appelait sa « meilleure amie ».
Il m’ouvrit la porte, les yeux gonflés et rougis, le visage triste. Je l’étreignis sans dire un mot. Je savais que ce geste l’aiderait plus que n’importe quelles paroles.
En réalité, c’est moi qui me sentis protégée et en sécurité dans ses bras. Personne d’autre ne me procurait une telle sensation. J’étais convaincue qu’on n’éprouve cela qu’avec sa moitié. Dylan faisait vraiment partie de moi-même.