Récemment, avec une collègue de travail, nous devions faire une présentation de l'entreprise libérée - ou libérante comme il conviendrait de la qualifier aujourd'hui -, de la sociocratie et de l'holacracy. Ma collègue me demandait un titre plus provocateur que « Les innovations managériales : le cas de l'entreprise libérée, de la sociocratie et de l'holacracy » et je lui proposai alors entre autres :
- à la manière de la Reine des neiges : « Libérée, Délivrée. Je ne te mentirais plus jamais »;
- à la manière de la musique psychédélique* : « Forge your own chains : le cas de l'entreprise libérée »;
- à la manière de
Henry Mintzberg : « Safari en entreprise libérée »;
- à la manière de Cookie Dingler : « Ne la laisse pas tomber. Elle est si fragile. Être une entreprise libérée tu sais c'est pas si facile. Ne la laisse pas tomber. Elle est si fragile. Être une entreprise libérée tu sais c'est pas si facile »;
- à la manière de
Michael Polanyi (le moins connu des deux frères) : «
La logique de la liberté en entreprise »;
- à la manière de
Karl Polanyi (le plus connu des deux frères) : «
La grande transformation de l'entreprise : l'entreprise libérée »;
- à la manière d'un vieux film : « Un taxi pour l'entreprise libérée »;
- à la manière de Les inconnus : « L'entreprise libérée a les yeux bleus. L'entreprise libérée a les yeux bleus. L'entreprise libérée a les yeux bleus. Bleus les yeux l'entreprise libérée a. »
Finalement, nous avons adopté pour un titre sobre et consensuel - de mémoire, il s'agissait de « Les innovations managériales : l'entreprise libérée et Cie ».
Contrairement à La Révolution Holacracy : le système de management des entreprises performantes qui porte davantage sur le « comment » que le « pourquoi » la holocracy, la bande dessinée de
Bernard Marie Chiquet - et Étienne Appert, illustrateur/auteur, formateur et consultant - prend le point de vue inverse en se focalisant davantage sur le « pourquoi » que le « comment ». L'auteur explique ainsi comment il a été attiré vers cette innovation managériale et cette nouvelle forme organisationnelle, en partie inspirée de la sociocratie.
Cette bande dessinée constitue un excellent outil pédagogique et une excellente entrée dans le monde de la Halcoracy.
En ce qui concerne la fin très commerciale que sevm57 souligne dans sa critique, IGI Partners rappelle sur son site que
« Holacracy® est une marque commerciale (TradeMark en anglais) déposée par la société HolacracyOne. le mot Holacracy est un mot inventé qui peut rappeler la contraction de deux autres mots : holarchie, qui, en grec, représente une forme de structure organique, et -cracy (traduit en français par -cratie), qui renvoie au pouvoir. Il s'agit donc du pouvoir de l'holarchie.
La plupart des personnes traduisent en holacratie. C'est tout simplement parce que ce nom propre peut rappeler la démocratie (pouvoir par le peuple pour le peuple) et il est donc naturel de vouloir le traduire par holacratie. Mais, tout comme “Apple”, cette marque ne se traduit pas. D'autres personnes traduisent aussi en holacraty, holocracy ou holocratie car c'est un mot qui peut paraitre complexe, difficile à écrire de prime à bord ».
et de lister ce qu'il est possible de faire ou de ne pas faire avec Holacracy®.
Au final, « Business is business », comme le disent nos amis anglo-saxons.
* https://www.nowagainrecords.com/various-forge-your-own-chains/