Polycarpe, tome 1 : Le vieux logis

Premier opus d'une série "Cosy mystery" Française.
Et ma fois bien sympa.
Polycarpe après le décès de sa femme rompt les amarres, vend son cabinet vétérinaire et s'investit dans la réhabilitation d'une vieille demeure "le logis" qui va lui réserver bien des surprises.
Soutenu par certains habitants du village, il va découvrir la vérité sur les circonstances de la mort de l'ancien propriétaire de son "logis".

N' étant pas d'humeur à lire un policier un peu trash, j'ai opté pour celui-ci et bien m'en a pris.
Polycarpe est charmant, ses acolytes idem. L'intrigue tient la route.
Ravie de la découverte de ce personnage et de cette série.

A bientôt Polycarpe !

Après avoir rencontré Claudine Chollet, j'étais très pressée de me plonger dans la première aventure de Polycarpe. J'ai été séduite par sa manière de présenter ses personnages – si vous passez régulièrement sur le blog, vous avez dû comprendre que j'attache beaucoup d'importance aux personnages, j'ai besoin de les aimer, ou du moins de ressentir quelque chose pour eux – et j'étais curieuse de voir à quoi correspondait le « polar cosy » dont elle avait parlé.

La première aventure du vétérinaire cinquantenaire nous emmène dans un joli petit village. Polycarpe vient d'y acheter une vieille demeure et la restaure. Son arrivée ne passe pas inaperçue et il fait rapidement connaissance de ses voisins : Mama la chaleureuse artiste, Basile le gérant atypique du troquet (avez-vous déjà vu un barman donner des cours sur es proverbes à ses clients ?), Imogène de la boutique de miel, Calamity… Une jolie galerie de personnages entoure Polycarpe, qui n'a pas le temps de s'ennuyer.Surtout quand les mystères apparaissent les uns après les autres.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, Polycarpe m'a fait pensé à Agatha Raisin de M.C Beaton. Un personnage qui change de vie, se refait des amis et devient apprenti détective, tout en étant presque aussi soupe au lait (par moment seulement !) qu'Agatha.

L'ambiance fait penser à un roman anglais, j'imaginais bien Claudine Chollet en train d'écrire son roman en buvant une tasse de thé, emmitouflée dans un plaid, près d'une fenêtre donnant sur une campagne verdoyante, un peu comme dans le Tamara Drewe de Posy Simmonds. En tout cas, c'est comme ça que j'avais envie d'être installée pour le lire.

Le style de l'auteure est vraiment chouette. Il y a de l'humour, on sent qu'elle aime s'amuser avec les mots et leur petite musique. Les personnages m'ont beaucoup plus et j'ai envie de les retrouver dans une nouvelle histoire. Un coup de coeur !
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Claudine Chollet avait titillé ma curiosité en me racontant les coulisses de l'écriture de sa saga policière, "sans haine ni violence", plus proche des romans du début du XXe siècle (Agatha Christie, Gaston Leroux) que des histoires sanglantes contemporaines. J'ai été séduit par son style pittoresque et la galerie de personnages attachants qui entourent le héros Polycarpe, ex-vétérinaire qui vient s'installer dans un petit village riche en soubresauts et événements mystérieux. L'écriture est limpide et agréable, on a très envie de lire la suite des mésaventures de chaque personnage, il y a un petit côté vintage, désuet et anachronique qui m'a beaucoup plu.

Polycarpe Houle, vétérinaire à la retraite, vient d'acheter dans un charmant village un vieux logis qu'il restaure. Peu à peu, Polycarpe fait connaissance avec les différents personnages singuliers qui l'entourent. Et, sans le vouloir, Polycarpe va se trouver mêler aux petits secrets du village. Il sera question de tentative de meurtre, de fantômes, de souterrain et de partie de pêche.

Le roman de la série Polycarpe se déguste comme des viennoiseries au goût d'enfance: je m'en lécherais les doigts. Les aventures de Polycarpe me rappellent souvent mes lectures enfantines (Le Club des Cinq ou le Clan des Sept) sans parler des romans d'Agatha Christie. L'énigme est l'occasion d'une sorte de promenade légère menée par un héros espiègle et bon enfant à travers un village un peu idyllique.

Quant à la galerie des personnages secondaires, ils sont tous plus follement attachants les uns que les autres. N'ayez pas peur de leurs prénoms désuets, c'est ce qui fait tout leur charme! Je crois que ce sont d'ailleurs eux qui font tout le sel de ces « polar cosy ». Ils composent un univers bienveillant et convivial dans lequel il fait bon se blottir. Évidemment, tous les personnages ne sont pas angéliques et sains mais que serait un polar sans ses suspects agaçants ou désagréables?
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A Rochebourg, Polycarpe est confronté à une série d'évènements étranges alors qu'il emménage dans une vieille demeure. Il mène l'enquête et fait la connaissance de mystérieux personnages.
Polycarpe Houle est le héros d'aventures énigmatiques ayant pour cadre le pittoresque village de Rochebourg. Confrontés, par hasard, à des phénoménes étranges qui les intriguent, Polycarpe et ses amis cherchent à comprendre et découvrent des secrets depuis longtemps enfouis. Ils sont ainsi conduits à élucider des crimes qui, sans eux, seraient probablement restés insoupçonnés.
J'ai rencontré pour la première fois il y a fort longtemps Claudine Chollet avec la lecture d'un poulpe, « Un petit lapsus très suspect » où cette fois, fait notable, l'héroïne était Cherryl, la chérie de Gabriel Lecouvreur dit le Poulpe. Et puis voilà que je tombe 20 ans après sur ce titre. Avec la série des Polycarpe, l'auteur nous propose des romans à énigmes dont les personnages récurrents et réjouissants sont campés dans un style original et humoristique. Une lecture agréable vous attend et c'est vrai que l'on aimerait avoir pour pote la bande à Polycarpe tellement ceux-ci semblent bienveillants et un brin déjantés mais juste ce qu'il faut pour rendre la vie plus supportable.
Un très bon cosy mystery à la française et c'est pas si courant, surtout quand on pense qu'il a été écrit il y a 18 ans

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