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EAN : 9782358874922
206 pages
La manufacture de livres (06/06/2019)
3.17/5   113 notes
Résumé :
Delafeuille, éditeur parisien, débarque à Copenhague pour y rencontrer le maître du polar nordique, au moment même où la police locale est confrontée à un redoutable serial killer : l’Esquimau. Coïncidence ?
A peine installé à l’hôtel avec le dernier roman de l’auteur, Delafeuille découvre que la réalité et la fiction sont curieusement imbriquées… et qu’il pourrait bien être lui-même, sans le savoir, un personnage de thriller nordique.

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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
3,17

sur 113 notes
Lorsqu'il arrive à Copenhague où il doit rencontrer un célèbre auteur pour négocier les droits de traduction de l'un de ses polars nordiques, l'éditeur français Delafeuille s'aperçoit très vite que les événements lui échappent : alors que sévit dans la ville un tueur en série, fiction et réalité se mettent à s'entremêler au point de devenir indifférenciables. Et si Delafeuille était lui-même devenu un personnage de polar ?


Le récit est tordu à souhait, poussant la complexité de l'intrigue jusqu'à l'absurde, dans un pastiche de polar nordique habilement caricaturé à l'extrême. Plus que l'histoire elle-même, totalement délirante, c'est l'exercice littéraire qui m'a ici fascinée : Luc Chomarat se moque et se joue des codes du genre, dont le succès, et donc la rentabilité, attirent de plus en plus d'auteurs et d'éditeurs, dans une course au profit où s'agglomèrent le meilleur comme le pire des productions.


Il faut reconnaître que la démonstration fait preuve d'audace et d'ingéniosité, voire de virtuosité. Je me suis amusée, surprise et intriguée de la manière dont l'exercice pourrait bien se conclure. Point n'est besoin d'être familier du polar nordique pour saisir la dérision et les messages. Car, au-delà de la pitrerie tirée par les cheveux, dont on sait la maîtrise littéraire qu'elle nécessite lorsqu'elle est aussi bien menée, c'est tout l'avenir de l'écriture et de la création littéraire dont il est question ici.


Lorsque le temps globalement consacré à la lecture rétrécit comme peau de chagrin, que les livres deviennent des produits de consommation, que les contraintes commerciales et la course à la notoriété tendent à prendre le pas sur l'érudition et le talent, que les éditions papier cèdent peu à peu la place au virtuel et à l'interactivité, voire, peut-être un jour, la création humaine à l'intelligence artificielle, comment ne pas s'interroger, voire s'insurger, comme les personnages de ce thriller norvégien amenés à prendre eux-même leurs destins en main pour échapper à leur déliquescence ?


Trop déjanté pour me séduire réellement, ce vrai-faux polar est indéniablement original et intriguant. Chapeau bas à Luc Chomarat pour cet exercice de virtuosité et de dérision, qui illustre à merveille ses interrogations quant à l'avenir des livres, des auteurs et des éditeurs.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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J'ai trouvé dans le dernier thriller norvégien, comme une version 02 (voire 03) du grand Guignol. Mais pas seulement ça. Il y a aussi du pastiche de Paul Féval dans sa Fabrique de crimes !
Car, le Thriller, fut-il nordique d'aujourd'hui n'est-il pas le feuilleton populaire à surenchère sanglante d'hier ?
Luc Chomarat secoue le lecteur et lui remue le thriller dans toutes ses dimensions. Les convenances du polar nordique, sont prétexte à des digressions et vues sur l'avenir de l'écrit et du papier... Avec un appel à la physique quantique qui n'est pas sans une certaine pertinence. Avec cela, il est possible de s'affranchir d'une certaine (vaine ?) vraisemblance.
Tout de même, et même chaotique et malmenée, la fiction dans la fiction de la fiction (aïe ma tête…) parviendra à son terme.
Le seul truc qui m'embête un peu, c'est l'intervention de Sherlock Holmes himself dans la trame narrative ! Chomarat eut dû, d'après moi (et même si mon avis lui importe carrément peu) réserver le détective londonien pour un autre bouquin. Et paf, une étoile en moins !
Et, qui sait si nous tous et y compris Luc Chomaat ne sommes pas les acteurs d'un vaste jeux vidéo style Matrix ou autre machine, mais c'est un autre débat et un tube d'aspirine en plus.
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Voilà un bouquin qui m'a déconcerté.
J'ai fait une lecture sous acide.
Enfin c'est l'impression que j'avais quand je l'ai débuté.
J'ai mis quelques pages avant de comprendre où m'entraînait Luc Chomarat avec son
Dernier thriller Norvégien.
Déjà, soyons clair, ça ne se passe pas en Norvège.
Prévoyez quand même une tenue chaude parce que les pays nordiques, c'est là que se déroule l'histoire quand même, en hiver, vaut mieux sortir couvert.
Delafeuille (C'est pratiquement le seul nom sympa à prononcer dans ce livre) est envoyé, par sa maison d'édition, pour rencontrer l'auteur du fameux "Dernier thriller Norvégien".
Là, je ne vous donne pas le nom de l'écrivain, je passerais plus de temps à l'écrire et vous à essayer de le prononcer qu'il ne nous en faudra pour toute cette chronique. (13 lettres composent ce nom avec seulement 3 voyelles, vous voyez où je veux en venir ?).
Dans le même temps, un serial killer, s'amuse (vous parlez d'un jeu...) à découper des jeunes femmes.
Notre éditeur va bientôt se retrouver mêlé à l'enquête.
Simple comme scénario me direz-vous ?
Que nenni. Parce que Chomarat, il a l'esprit tordu, il ne fait pas dans la narration classique.
Il vous emberlificote dans un truc de malade, vous avez intérêt à suivre, moi je vous l'dis, sinon, comme moi, vous aurez envie de le lâcher ce roman. Jusqu'au déclic. Mais oui, évidemment, c'est original, mais j'ai compris où il voulait en venir l'animal.
C'est un véritable règlement de comptes en fait. En deux cents pages, Luc vous dynamite le polar nordique. C'est pas une dent qu'il a contre le genre qui envahit nos librairies et nos bibliothèques par la même occasion, c'est tout le dentier...
Mais tout ceci est fait avec humour bien sûr.
Bref, pour résumer, plutôt que d'écrire un bon vieux polar des familles, l'auteur nous offre un olni (objet littéraire non identifié), c'est Kafka au pays du polar.
Jouissif, déjanté, on aime ou on n'aime pas...

 
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Essai transformé d'un exemple de livre dans le livre. le titre du roman de Chomarat est également celui d'un véritable (?) polar norvégien dont trois éditeurs français veulent obtenir l'exclusivité de la traduction. le combat entre les éditeurs est l'occasion d'une confrontation entre les tenants du livre papier et de la véritable littérature et ceux du livre numérique, produit, permettant de faire entrer le lecteur (?) dans le récit par des échanges interactifs via des liens. L'histoire n'est plus celle de l'auteur mais devient celle multiple des lecteurs connectés.
"(...) un produit hybride, lisible uniquement sous forme numérique, avec des liens qui permettront de diriger le lecteur vers des extraits vidéo, et de générer automatiquement du crowdfunding pour toute forme dérivée du texte."
L'autre tour de force du roman de Chomarat est de traiter de thèmes "graves" avec la même légèreté que son auteur au nom imprononçable, Olaf Grundozwkzson...
C'est nous lecteurs que ce roman interpelle. le succès des polars nordiques où le crime le dispute à l'inhumanité en dit long sur notre relation à une réalité que nous n'aimerions pas vivre...Fermez le ban !
En reconnaissant qu'il serait bien incapable d'écrire un récit tel que "la construction d'un feu" de Jack London, Olaf met en évidence le fait "que le monde ne se prête plus à ce genre d'histoires, ne les génère plus, pour ainsi dire."
Les clins d'oeil et les références émaillent les pages du livre. Un Sherlock Holmes relooké façon XXIème siècle mène l'enquête. Les flics du roman sont Bjonborg et Willander. Olaf a perdu ses allumettes suédoises...Il adore les contes d'Andersen et s'insurge contre ceux qui prétendent que ce sont des contes pour enfants...
"- Je vous demande pardon ?
- Andersen c'est pour les mômes
- Ne faites pas attention, dit Holmes, mon ami est perturbé par toute cette ambiance de polar nordique"
L'éditeur des éditions Mirage se nomme Delafeuille et ses concurrents Madeleine Murnau et Gorki !
Un auteur disparu des radars, John Davis et son héros Bob Dumont, est un avatar d'Henri Vernes et Bob Morane.
Chomarat pose deux questions, pourquoi écrit-on et sur quoi écrit-on ?, opposant les "classiques" à une production pour laquelle les éditeurs payent "(...) au lance-pierre des tâcherons qui prétendent être des auteurs scandinaves, alors qu'ils sont marseillais, ardéchois, peu importe..."
Au-delà de ses saillies, Chomarat ne remet pas en cause la finalité de l'écriture en faisant dire à Delafeuille "Eh bien, à mon avis, le rôle d'un artiste, donc d'un écrivain, est d'introduire le doute là où il y avait une certitude. Un peu le contraire du politicien, si vous voulez."
Un roman qui se lit sans rechigner, et avec le plus grand plaisir, tant la profondeur des thèmes abordés, malgré le ton léger et la dérision des propos, amène le lecteur à s'interroger sur le sens de la littérature et de son addiction à un objet littéraire quelqu'il soit. "La question du genre est inepte. Ou plus exactement, elle est mal posée, puisqu'elle suppose qu'il y a un rapport de cause à effet entre le genre et la qualité."
A lire et à faire lire...



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Mode éditoriale propre aux thrillers, c'est bien souvent au terme de ce type de fictions que vous trouverez quelques remerciements où l'auteur s'ingénie à vous démontrer, avec une subtilité plus ou moins affichée, que son récit s'inscrit bien dans la réalité d'un univers qu'il a su capter au gré de connaissances et de références qu'il puise essentiellement sur internet en intégrant au mot près dans son texte, avec une conscience qui l'honore, quelques extraits de la fiche wikipédia qu'il a consultée. Il s'agit bien d'en rire et de traiter le sujet des dérives du monde de l'édition avec la dérision et l'humour qui s'impose comme l'a fait Luc Chomarat avec le Dernier Thriller Norvégien, roman à la fois détonnant et subtil, nous entraînant dans le tourbillon d'une intrigue délirante où la fiction et la réalité se télescopent pour devenir des perceptions toutes relatives.

A Copenhague, l'éditeur parisien Delafeuille s'apprête à rencontrer Olaf Grundozwkzson, grand maître du thriller nordique, afin de le convaincre d'intégrer le catalogue de sa maison d'édition et de négocier les droits de traduction de son dernier roman à succès. Confortablement installé dans un luxueux hôtel de la capitale danoise, Delafeuille prend connaissance du manuscrit de l'auteur pour se rendre compte que la fiction devient réalité et qu'il est devenu la proie de l'Esquimau, machiavélique tueur en série sévissant dans la région en démembrant ses victimes qu'il abandonne dans les forêts des environs. Acculé, l'éditeur n'a pas d'autre choix que de poursuivre la lecture du manuscrit afin de connaître l'identité du meurtrier. Mais l'ouvrage disparaît mystérieusement et Delafeuille comprend que l'aide de Sherlock Holmes, séjournant dans le même hôtel, ne sera pas de trop afin de déjouer cet effroyable imbroglio qui prend une tournure inquiétante.

Bien loin du simple pastiche où il se contenterait de démonter les codes qui régissent le genre du thriller, Luc Chomarat construit une intrigue étonnante en entraînant le lecteur dans la mise en abîme de personnages évoluant au gré de la fiction d'un ouvrage qui rythme désormais leur propre réalité avec l'apparition de Sherlock Holmes dont on ne sait plus s'il s'agit du célèbre héros sorti de l'imagination de Conan Doyle où tout simplement de l'incarnation de la réalité de Delafeuille protagoniste central d'un roman complètement loufoque qui nous interpelle sur notre propre perception de l'imaginaire. A partir de là, le récit s'oriente vers une franche partie de rigolade extrêmement rafraîchissante où les situations les plus ubuesques prennent une tournure délirante au gré de dialogues surréalistes. C'est donc au détour de l'absurdité de scènes parfois cocasses que Luc Chomarat égratigne avec cette plume corrosive qui le caractérise, les arcanes du monde littéraire et les travers du thriller. Et tout y passe que ce soit les poncifs les plus éculés que l'on peut imaginer en lien avec le polar nordique dont le titre du roman vous donne déjà un aperçu puisqu'il n'est nullement question de Norvège ou que ce soit les considérations d'éditeurs plus enclin à parler chiffres que lettres. Ainsi on s'amuse de tout avec une multitude de clins d'oeil comme les éditions Mirages ou la rencontre des inspecteurs Bjonborg et Willander tout en accompagnant des personnages déboussolés s'étonnant de passer d'un chapitre à l'autre de manière brutale ou d'une scène à l'autre presque comme par magie pour mieux comprendre les mécanismes de l'ellipse. Il en va de même pour l'environnement et l'atmosphère d'un genre extrêmement convenu, que l'auteur s'amuse à décortiquer avec une sagacité pleine d'humour à l'exemple de cette ville de Copenhague prenant soudainement l'allure d'une ville africaine pour mettre en exergue la multitude de clichés que l'on peut trouver dans ce type de romans ou cette soudaine vulgarité dans les échanges entre Holmes et Delafeuille se retrouvant tout d'un coup dans un récit aux allures de hard-boiled.

Avec la finesse d'un humour au service d'un texte d'une belle intelligence nous permettant d'avoir un regard acéré sur un monde de la littérature qui se prend parfois bien trop au sérieux , Luc Chomarat fait exploser, avec le Dernier Thriller Norvégien, l'univers extrêmement convenu du thriller nordique pour nous entraîner dans la folie d'une intrigue qui ne manquera pas de vous laisser avec un grand sourire, ceci bien longtemps après avoir refermé cet ouvrage détonant. Salutaire et indispensable.

Luc Chomarat : le Dernier Thriller Norvégien. La Manufacture de livres 2019.

A lire en écoutant : Gravity de Hooverphonic. Album : Reflection. Sony Music Entertainment Belgium.
Lien : http://monromannoiretbienser..
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critiques presse (1)
Actualitte
04 juillet 2019
Le dernier thriller norvégien est une mise en abyme qui ne manque pas d'humour, Chomerat s'employant à jouer avec les clichés du polar nordique, égratignant les passages obligés du genre, à travers de nombreuses considérations sur la neige, le mobilier design scandinave et l'obsession du tueur pour l'ultra violence.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (78) Voir plus Ajouter une citation
Il serra la main tendue. L’homme se renversa à nouveau dans son fauteuil, sans cesser de le dévisager.
– Méfiez-vous. Il y a pas mal de tueurs par ici. C’est le climat, ça les rend fous.
– Pardon ?
– L’amok. Vous en avez entendu parler ?
Delafeuille fronça les sourcils.
– Stefan Zweig ?
– Absolument pas. Holmes. Et vous êtes bien Delafeuille.
– Mais oui. Mais… Comment le savez-vous ?
– Les deux personnes qui discutent dans le box, là-bas. Bien malgré moi, j’ai entendu leur conversation, et je dois dire qu’ils manquent de la plus élémentaire discrétion… c’est pourquoi j’ai préféré me déplacer jusqu’ici.
Delafeuille hocha la tête. Holmes eut un imperceptible sourire.
– J’ai cru comprendre que ce monsieur et cette dame se trouvent à Copenhague pour négocier les droits de traduction d’un auteur local. À un moment donné, la femme a dit : « Je crois savoir que Delafeuille est aussi sur le coup. Le vieux grincheux devrait être là aujourd’hui ou demain. » À cause de l’éclairage tamisé, et aussi parce qu’ils semblent assez fascinés par leur propre discours, ils n’ont pas remarqué votre présence. J’ai immédiatement vu, aux regards furtifs que vous jetiez dans leur direction, que vous, par contre, vous les connaissiez bien, et redoutiez visiblement qu’ils viennent vous saluer. Vous vous êtes imperceptiblement déplacé, de façon à ce que cet élégant luminaire leur dissimule votre physionomie. Et vous venez d’arriver à l’hôtel… De là à conclure que vous étiez le « vieux grincheux » aimablement évoqué… Évidemment j’aurais pu vous googliser, mais cela ne m’a pas paru nécessaire. Et puis, c’est moins amusant.
L’éditeur ne put retenir un sourire.
– Belle démonstration. C’est digne de… (Delafeuille fronça les sourcils.) Comment avez-vous dit que vous vous appelez ?
– Holmes. Sherlock Holmes.
– Très drôle.
– Qu’est-ce que ça a de drôle ?
Delafeuille se renversa sur son siège. À son tour de montrer ses capacités de raisonnement.
– Vous ne pouvez pas être Sherlock Holmes, pour trois raisons, et l’une d’elles suffirait. La première : Sherlock Holmes est un personnage de fiction.
– Un personnage de fiction… C’est intéressant.
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Construire un feu. Chaque fois que je dispose le papier journal et les brindilles, je pense à la perfection de ce court récit de Jack London. Je me demande si je serai capable, un jour, d'écrire quelque chose d'approchant. Probablement pas. D'abord mon talent est limité, ensuite il me semble que le monde ne se prête plus à ce genre d'histoires, ne les génère plus, pour ainsi dire.
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Copenhague – Nouvelle victime de l’Esquimau
Presque distraitement, Delafeuille fit glisser l’information sur sa tablette, puis revint en arrière et cliqua sur le lien. L’article était relativement bref.
Ulla Rzstrmorg, la jeune fille retrouvée en cinq morceaux dans la forêt de Grnd dans la matinée de vendredi, serait elle aussi une victime du tueur en série connu sous le nom d’Esquimau. La police a confirmé que le modus operandi était identique. Ulla Rzstrmorg est la sixième victime de l’Esquimau à ce jour.
Delafeuille soupira, revint sur la liste, fit défiler une série de titres qui l’informaient de façon lapidaire que l’Europe traversait une crise économique sans précédent, la première de cette envergure depuis l’année dernière. Et que le Paris Saint-Germain avait écrasé l’AS Saint-Étienne. Il fut incapable de se souvenir du reste. Depuis qu’elles lui parvenaient sous forme numérique, les nouvelles ne retenaient que difficilement son attention. D’abord, il y en avait trop. Les choses semblaient se télescoper sur son petit écran de voyage. Et de toute façon, il ne voyait pas quoi y faire. En quoi pouvait-il influer sur les décisions de Poutine, l’issue de la guerre en Syrie ou le destin de Coca-Cola ? Pouvait-il même modifier le score en faveur de l’AS Saint-Étienne ? L’âge et la fatigue y étaient peut-être pour quelque chose, mais Delafeuille ne pouvait nier qu’il était de plus en plus désinformé.
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Est-il indiscret de vous demander sur quoi Vous travaillez? Vos lecteurs, vous vous en doutez, sont impatierne d'avoir de vos nouvelles.
- Eh bien, je suis actuellement à la moitié de mon nouveau thriller, que j'ai ironiquement intitulé Le Dernier Thriller norvégien, Je dis ironiquement parce que, vous ne tarderez pas à le découvrir...


-
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Le réchauffement climatique, pensai-je, viendra à bout du polar nordique. C'était assez triste comme idée. Oui, décidément, le mieux était encore de ne pas y penser.
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Videos de Luc Chomarat (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Luc Chomarat
Luc Chomarat vous présente son ouvrage "Le livre de la rentrée" aux éditions La Manufacture de livres. Rentrée littéraire automne 2023.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2886498/luc-chomarat-le-livre-de-la-rentree
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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