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EAN : 9782743636319
270 pages
Payot et Rivages (13/04/2016)
2.59/5   66 notes
Résumé :
Créatif dans la publicité, Thomas se sent étranger au monde digital et ultra-connecté d'aujourd'hui. Considéré comme un "has been", il est sur un siège éjectable lorsqu'une mystérieuse officine entend exploiter son inadaptation à la Toile pour retrouver "l'Inconnu", personnage qui défie l'ordre des choses en vivant totalement en dehors d'Internet, et qui paradoxalement a des millions de fans.
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Thomas est marié (à sa troisième femme) avec un enfant et un boulot de créatif dans la publicité.

Malgré l'apparente reconnaissance de sa hiérarchie, il sent que le vent est en train de tourner pour lui et puisqu'il s'ennuie de sa vie, il envisage de changer de job.

Lorsque Buzzati, représentant du Ministère des Nouveaux Médias au gouvernement, lui propose de travailler à la surveillance et la découverte de l'Inconnu, il finit par accepter.

L'Inconnu, c'est celui ou celle dont tout le monde parle sur internet, mais dont personne ne sait rien, jusqu'à la réalité même de son existence. Il est pourtant sans doute à l'origine de la création du mouvement Off, dont les adeptes prônent la déconnexion du net.

Paradoxalement, c'est la situation de Thomas, qui n'est sur aucun réseau social et nulle part non plus sur internet, qui intéresse Buzzati.

A mon avis :
Bon, commençons par le début : bien qu'ayant obtenu le Grand Prix de Littérature Policière 2016, "Un trou dans la toile" n'a rien du roman policier de mon point de vue.

Son héros, personnage nonchalant et drôle (qui aurait plus de points communs avec un Michel Houellebecq qu'avec n'importe quel policier de littérature) nous entraîne dans ses pérégrinations familiales et professionnelles.

Les descriptions de sa vie conjugale, qu'il essaie de sauver sans y croire et en trompant allègrement sa femme, ainsi que de sa situation professionnelle, bien que dramatiques, sont présentées avec ce qu'il faut de détachement pour pouvoir en rire.

L'analyse de cette incongruité d'une personne qui serait ultra médiatisée sur internet sans qu'on n'en connaisse rien, force la réflexion sur la notoriété face à la toile.
De fait, puisqu'il s'agit aussi d'une réflexion psychologique, on a cette curieuse impression au fil de la lecture d'être entre deux mondes : la réalité du récit ou la réflexion de son auteur, qui empêche de s'imprégner complètement des personnages et de l'histoire.

Par ailleurs, malgré une facilité de lecture, j'ai trouvé l'intrigue longue à se mettre en place. Entre la description de sa vie familiale ordinaire et de sa relation avec son ami et collègue de travail Christian, il faudra bien attendre la moitié du livre pour que le récit prenne un peu de corps.

Et enfin, la fin m'a laissé sur ma faim...

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Le roman de Luc Chomarat présente deux qualités et un défaut qui n'empêche pas d'en faire un livre très plaisant à lire, sur un sujet d'actualité traité avec précision.
Première qualité de ce roman, son sujet.
Deuxième qualité de ce roman, l'analyse très juste de l'évolution de la nature du travail depuis la généralisation des technologies nouvelles.
Défaut du roman, la deuxième partie met en avant les problèmes relationnels entre le héros, Thomas et sa femme Liane et nous éloigne du sujet principal. La chute n'est pas à la hauteur du reste du roman.
Au-delà de ces trois constats, l'ensemble est réussi. le récit est fin, subtil, bourré de références, drôle.
Le sujet :
Thomas, un créatif dans le secteur de la publicité, travaille chez Mondwest, un géant de la communication qui a absorbé plusieurs entreprises, et se trouve de plus en plus décalé par rapport aux normes qui s'imposent peu à peu aux salariés du groupe et au-delà par la généralisation des relations virtuelles entre les individus.
Dans ce contexte, un phénomène paradoxal, crée un buzz à l'échelle planétaire, il existerait un individu non googlelisable sur la planète. le paradoxe étant que la recherche de cet Inconnu (comme la toile l'a surnommé) sur Google génère des millions de résultats dont la progression est exponentielle.
Qui est cet Inconnu ? Présente—t-il un danger pour le système ? La communauté des Off – les partisans d'une vie sans connections – tire-t-elle son succès de l'existence de cet inconnu ?
Thomas, par un concours de circonstances que je ne dévoilerai pas, va être amené à enquêter sur l'inconnu pour le compte du Ministère des Nouveaux Médias. « Les M'nM's comme ils nous appellent affectueusement dans les couloirs. » lui dit Buzzati qui le recrute.
L'analyse très juste de l'évolution de la nature du travail
« Les postes à responsabilité n'avaient pas changé les habitudes vestimentaires de Thomas (…) sweater informe, jeans informes, Timberland flinguées. Thomas avait passé la quarantaine, mais il ressemblait toujours à un adolescent mal dégrossi »
« Thomas devait maintenant rendre des comptes (…) à son nouveau boss van Halen. Et pire que tout, il devait remplir ses timesheets (…) Il devait justifier heure par heure de son temps (…) le travail en lui-même n'étant plus une justification suffisante. »
Thomas, lui, a connu « (…) la petite histoire crayonnée un matin sur un coin de table en mangeant un croissant. Et la petite histoire allait devenir un objet filmique de trente secondes, d'un coût de production dépassant le million d'euros. »
Ce genre de créatif n'est plus vraiment au goût du jour. Pas sérieux. Pas assez « corporate », trop éloigné des normes de l'entreprise.
Thomas, n'est pas dans le « c'était mieux avant », il constate simplement que la nature même du travail a changée et qu'elle ne l'intéresse plus. Un constat que tout un chacun peut faire dans son entreprise lorsqu'il constate que l'objectif final du travail est moins la satisfaction du client final que la façon dont on va le convaincre qu'il n'y a qu'un seul moyen de le satisfaire.
La fin du roman :
Le lecteur s'attend à découvrir que Thomas est l'inconnu, mais ce n'est pas la chute que Luc Romachat à choisie. Déception.
Déception aussi, le détail des déboires sentimentaux de Thomas peut parfois décourager de continuer la lecture.
Au final, un roman qui mérite le détour.

Lien : http://desecrits.blog.lemond..
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Si l'on a découvert depuis qu'il avait déjà écrit des romans dans les années 1980, c'est avec son Espion qui venait du livre que l'on avait fait connaissance avec Luc Chomarat il y a deux ans. Comme dans son livre précédent, Chomarat se plaît avec Un trou dans la Toile à pasticher le genre du roman d'espionnage et du roman policier.
« -C'est une pièce unique, la fenêtre est hermétiquement fermée. Nous sommes dans un cas classique d'énigme de chambre close.
-Pas tout à fait, dit Thomas. La porte était ouverte quand je suis arrivé.
-Cas classique d'énigme de chambre close, avec en plus la porte ouverte, dit Vorski. le mystère s'épaissit. »
Dans notre monde hyperconnecté, Thomas apparaît comme un être un peu à part. Créatif dans la publicité, il est, à la quarantaine, un senior de son entreprise récemment racheté par un grand groupe. Surtout, il n'a ni compte Facebook, ni compte Twitter et même pas un smartphone. Fainéant et rêveur il sent bien que le licenciement lui pend au nez alors que les jeunes aux dents longues qui arrivent sont prêts à sacrifier leur vie à la boîte qui les paie au lance-pierre. Mais ce qui commence à être un défaut ostensible pour son employeur séduit une officine, un ministère qui n'existe pas encore, dirigé par le mystérieux Buzzati, le Ministère des Nouveaux Médias. Car un phénomène gêne l'État : la Toile bruisse de rumeurs. Un homme aurait réussi à n'être connecté à rien. Aucune image de lui, aucun post sur un quelconque réseau social, encore moins de numéro de téléphone ou de sécurité sociale. L'Inconnu inspirerait même le mouvement Off qui regroupe de plus en plus de personnes qui cherchent à se déconnecter. Or, l'impossibilité de tracer une personne revient à remettre en cause non seulement le modèle économique actuel qui veut que n'importe quel marketeur puisse faire de chacun un consommateur potentiel, mais aussi l'État qui tient à avoir un oeil sur tous les citoyens. Peut-être alors que l'inadaptation chronique de Thomas au monde actuel pourrait lui permettre de retrouver la trace de l'Inconnu, mission qui donne des cheveux blancs à l'inspecteur Vorski :
« -Pourquoi refuserait-on de se connecter ? Ça n'a pas de sens.
-Mais peut-être qu'il n'a pas de connexion ?
-Pas à moi, affirma Vorski. C'est un acte délibéré. Il a vraiment décidé de nous emmerder. Il y a préméditation.
-Il vous emmerde vraiment ? Je veux dire, vous à tire personnel ?
-Je ne vais pas me mettre à discuter les ordres. Je suis là pour appliquer la loi, un point c'est tout.
-Mais quelle loi au juste ce type a-t-il enfreinte ?
-Ce type-là ? Qu'est-ce qui vous fait croire qu'il s'agit d'un homme ?
-Pardon ?
Vorski recula son fauteuil, regarda à nouveau Thomas par en dessous.
-Vous connaissez le vieux dicton policier : cherchez la femme.
[…]
-Personne ne le connaît, vous êtes d'accord ? Donc impossible d'avoir un témoignage. D'ailleurs, c'est bien pire que ça. Qu'est-ce qu'ils s'imaginent en haut lieu ? Dès qu'on aura un témoin, on saura qui c'est, donc ça ne sera pas Lui. Vous me suivez ? »
Ainsi donc Thomas part-il sur les traces de l'Inconnu, mais aussi de lui-même. du Brésil aux soirées données par l'artiste Axel Valdor qui a affirmé être l'Inconnu, Thomas passe des pérégrinations cocasses aux moments les plus angoissants face à l'abîme que peut ouvrir l'existence d'un Inconnu et au délitement de son mariage alors qu'il s'enfonce de plus en plus dans sa quête.
Si, comme dans L'espion qui venait du livre, le pastiche est bien là, l'humour toujours présent, l'absurde érigé en philosophie de la vie, il y a aussi dans Un trou dans la Toile une part bien plus sombre qui touche à l'appréhension de l'identité, de notre manière d'être au monde et de la façon dont nos sociétés font de nous des êtres de plus en plus virtuels, à l'image du jeune Émile, programmant sans cesse de façon à pouvoir s'encoder totalement pour disparaître dans les limbes de l'Internet.
On rit, on pense aussi à Echenoz en lisant Chomarat et à bien d'autres tant les références littéraires, cinématographiques ou télévisuelles ponctuent ce roman, et, l'air de rien, on réfléchit à ce que l'on est. du bon travail.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Bien que ce livre soit classé dans la catégorie policier et qu'en plus il ait gagné, en 2016, le grand prix de la littérature policière, j'ai beaucoup de mal à l'envisager comme un polar.

En effet, nous avons un inspecteur, mais qui n'est pas au centre de l'intrigue, et un mystère dont personne n'a réellement envie de connaître le fin mot. L'enquête sur l'Inconnu s'enlise rapidement et passe au second plan, laissant en avant Thomas et ses problèmes conjugaux et professionnels.
L'histoire n'en reste pas moins intéressante dans la mesure où on l'envisage sous un angle différent, au second degré.
Des personnes qui n'ont pas de smartphone, de compte Facebook ou Twitter, j'en connais pas mal, l'intrigue n'est donc pas très réaliste. Mais cela met en avant la protection de la vie privée dans notre ère numérique.
Tout le monde est fiché quelque part et par conséquent, est surveillé. Un individu qui n'entre pas dans ce système est donc hors de contrôle et constitue un danger potentiel pour les gouvernements. Toute l'histoire tourne autour de cette réflexion.
J'ai aussi apprécié l'analyse contradictoire qui en sort. L'auteur créé le mouvement « Off », découlant de cet Inconnu, qui prône la déconnexion. Mais ce mouvement ne peut pas se développer car le principe de base exclut la communication à grande échelle. Je pense d'ailleurs que l'auteur aurait pu aller plus loin dans son idée du danger de la dématérialisation systématique, des informations circulant sur les réseaux sociaux, de la « mise au rebut » de toutes les personnes qui n'acceptent pas d'évoluer aussi vite que la technologie.
Je reprendrais une citation de Charles Darwin : « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. » L'auteur illustre bien cette citation avec l'agence de publicité qui a peur d'un suicide à chaque licenciement.
La mise en forme de ce débat reste malheureusement très superficielle. Les personnages sont fades et pas très attachants. Il est difficile d'aimer un personnage qui veut sauver son couple en trompant sa femme froidement. J'ai eu la sensation que personne dans ce livre n'avait de réels sentiments.
Par curiosité, j'aimerais connaître les arguments qui ont poussé un jury à donner un prix à ce livre, je suis peut-être passée à côté de quelque chose.
J'attribue donc 2 étoiles à ce roman : une pour l'histoire, ou du moins l'idée de départ et une pour le style, car la lecture reste agréable.
Lien : http://lesnouvellesplumes.ov..
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Comment un individu, L'Inconnu, a-t-il fait pour échapper à toute trace informatique, alors que les gens sont tous et à tout instant rivés à leur smartphone, leur tablette, leur ordinateur et aux réseaux sociaux ? Thomas, qui n'aime pas beaucoup, lui non plus, la connexion à outrance, est recruté par le gouvernement pour retrouver et identifier cet Inconnu qui fait tant parler de lui et qui devient un danger pour une société surveillée en permanence, dont on sait tout sur tout.
Un roman à l'humour grinçant pour ce qu'il dit de nos comportements actuels, nés d'Internet, des smartphones et des réseaux sociaux, et de leur utilisation la plus absurde qui soit.
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critiques presse (1)
LeMonde
30 mai 2016
Pastichant tout à la fois les codes du polar et du roman d’espionnage, se moquant ouvertement des geeks et autres hackers à la mie de pain tendance Snowden de Prisunic, « Un trou dans la toile » est un OVNI.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
-Pourquoi refuserait-on de se connecter ? Ça n’a pas de sens.
-Mais peut-être qu’il n’a pas de connexion ?
-Pas à moi, affirma Vorski. C’est un acte délibéré. Il a vraiment décidé de nous emmerder. Il y a préméditation.
-Il vous emmerde vraiment ? Je veux dire, vous à tire personnel ?
-Je ne vais pas me mettre à discuter les ordres. Je suis là pour appliquer la loi, un point c’est tout.
-Mais quelle loi au juste ce type a-t-il enfreinte ?
-Ce type-là ? Qu’est-ce qui vous fait croire qu’il s’agit d’un homme ?
-Pardon ?
Vorski recula son fauteuil, regarda à nouveau Thomas par en dessous.
-Vous connaissez le vieux dicton policier : cherchez la femme.
[…]
-Personne ne le connaît, vous êtes d’accord ? Donc impossible d’avoir un témoignage. D’ailleurs, c’est bien pire que ça. Qu’est-ce qu’ils s’imaginent en haut lieu ? Dès qu’on aura un témoin, on saura qui c’est, donc ça ne sera pas Lui. Vous me suivez ?
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-C’est une pièce unique, la fenêtre est hermétiquement fermée. Nous sommes dans un cas classique d’énigme de chambre close.
-Pas tout à fait, dit Thomas. La porte était ouverte quand je suis arrivé.
-Cas classique d’énigme de chambre close, avec en plus la porte ouverte, dit Vorski. Le mystère s’épaissit.
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Il avait connu la fin d'une époque où un concepteur rédacteur pouvait se faire virer pour une faute d'orthographe sur une maquette. Aujourd'hui entouré d'illettrés qui passaient leurs journées sur YouTube à la recherche d'une idée qui n'était pas la leur, il avait conscience d'être un survivant.
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Dans la petite communauté de la création publicitaire, Eugène était une légende. Eugène était le Black de la pub (plus personne n’osant dire Noir). Il n’était pas le seul Black de la pub, à dire vrai il l’était probablement moins que les deux New-Yorkais récemment engagés qui écoutaient du rap toute la journée au fond du couloir, mais il l’avait été très longtemps et c’est ainsi que tout le monde pensait à lui. Eugène totalisait vingt-cinq ans en agence, sans jamais avoir rien fait de ses journées, ce qui constituait son deuxième signe distinctif et le deuxième pilier de sa légende.
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- Je peux te poser une question? demanda Christian
- Tu viens de le faire.
- Quoi?
- Tu viens juste de me poser une question.
- Laquelle?
- Je peux te poser une question?
- Laquelle?
- Celle-ci. C'est la question que tu... Laisse tomber. Tu voulais me poser une question?
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Vidéo de Luc Chomarat
Luc Chomarat vous présente son ouvrage "Le livre de la rentrée" aux éditions La Manufacture de livres. Rentrée littéraire automne 2023.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2886498/luc-chomarat-le-livre-de-la-rentree
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