Père de la linguistique moderne, inlassable activiste et pourfendeur du néolibéralisme, le penseur américain réunit trente ans d’écrits politiques et prises de position contre l’endoctrinement étatique.
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Et il est possible de maintenir l’illusion qu’il n’y a pas de militantisme, parce qu’il ne se passe rien de très visible, comme d’énormes manifestations par exemple ; il y en a bien de temps en temps, mais pas tout le temps. Toutes sortes de choses peuvent s’organiser en parallèle, mais cela ne permet pas au militantisme de s’entretenir et de se développer vu l’absence de communications entre ces initiatives. Tout cela sont des faiblesses. D’un autre côté, la force du militantisme est qu’il est très difficile à écraser, parce qu’il n’y a rien de concret à briser : si une chose est éliminée, une autre apparaît pour la remplacer.
Noam Chomsky, Fabian Scheidler : La fin de la mégamachine. Une civilisation en voie d’effondrement.