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Critique de bilodoh


Conversation d'un grand penseur américain avec un journaliste allemand.

Chomsky fustige sa patrie, les États-Unis, un pays qui a tant de richesse et aussi tant de pauvreté. Il parle particulièrement du rôle géopolitique des É.-U. qui ont soutenu les dictateurs en Amérique du Sud et contribué à renverser les régimes qui auraient pu un tant soit peu améliorer le sort des populations locales. Les vagues de migrants qui tentent de franchir le mur sont en partie le résultat de ces interventions militaires.

Il fait aussi des commentaires sur la possession (et la passion) des armes reconnue par la constitution, sur le génocide et la dépossession des peuples autochtones, sur Trump et le populisme, sur les changements climatiques et les climato-sceptiques, etc.

SI la cible de ses revendications est les États-Unis, ce n'est pas qu'il n'y a pas des injustices ailleurs. On pourrait dire qu'il « voit la poutre dans son oeil avant de chercher la paille dans celle du voisin », il laisse aux citoyens de chacun des pays de dénoncer leur propre situation. C'est aussi parce que les « États-Unis ont une telle puissance militaire qu'ils pourraient détruire le monde et qu'on ne peut sauver l'écologie de la planète sans leur poids économique important.

Le texte est également un appel au militantisme, car il reconnaît que tout n'est pas perdu. Il constate l'évolution de la société, par exemple, la condition des Noirs, les droits des femmes, se sont améliorés grâce aux gens ordinaires qui se sont mobilisés.

Les réflexions de l'auteur de près de 90 ans présentent une perspective historique, mais dans un tel texte, relativement court, il faut déjà avoir une bonne connaissance de l'histoire du vingtième siècle pour en saisir toutes les subtilités.
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